A Kolda, des étudiants membres de l’Association pour la promotion de Kolda (Aseprok) se lancent dans l’agriculture pour assurer leur autonomie financière et améliorer leurs conditions d’hébergement et d’études. Ils ont exploité cinq hectares d’arachide. Cette première initiative, démarrée sur conseil du Khalife général de Saré Mamady, Chérif Léhibe Aïdara, par ailleurs président de l’Union des forces agricoles de Kolda (Ufak), porte sur un champ de 5 hectares d’arachide situé à 11 km environ de la commune de Kolda.
Les produits de ces récoltes serviront à soutenir ces étudiants au campus social et celui pédagogique. Face à cet engagement, les étudiants de Kolda veulent ainsi rompre avec la politique de la main tendue. «Il est possible de développer des mécanismes de ce genre pour être autonomes financièrement», a expliqué Leheba Kandé.
A travers cette initiative, le président de l’Aseprok estime que les «étudiants doivent comprendre que la réussite n’est pas seulement dans les bureaux». M. Kandé incite ainsi ses camarades et la jeunesse à retourner à la terre.
Car, dit-il, «toutes les nations puissantes aujourd’hui, se sont développées à partir de l’agriculture». Le président de cette association d’étudiants refuse que des jeunes continuent de consacrer leur temps «aux bavardages inutiles» sous des manguiers et autour de la théière sans entreprendre.
«Il est possible de cumuler les activités sportives ou la conduite de mototaxi Jakarta avec les travaux champêtres pour jouer notre partition dans cette œuvre nationale de construction d’un pays émergent et alimentairement souverain», a-t-il insisté.
Un exemple qui constitue un modèle de réussite pouvant faire tache d’huile. Dans cette partie du pays où des hectares de terres sont laissés au repos faute d’utilisateurs, les collectivités territoriales doivent penser à libérer des espaces au profit des agriculteurs.
D’où l’appel des étudiants à la collaboration à l’endroit des élus locaux dans leur délibération. Comme si cela ne suffit pas, ces pensionnaires des universités pensent à la question de la mise à leur disposition des différents intrants agricoles
Le Quotidien
Les produits de ces récoltes serviront à soutenir ces étudiants au campus social et celui pédagogique. Face à cet engagement, les étudiants de Kolda veulent ainsi rompre avec la politique de la main tendue. «Il est possible de développer des mécanismes de ce genre pour être autonomes financièrement», a expliqué Leheba Kandé.
A travers cette initiative, le président de l’Aseprok estime que les «étudiants doivent comprendre que la réussite n’est pas seulement dans les bureaux». M. Kandé incite ainsi ses camarades et la jeunesse à retourner à la terre.
Car, dit-il, «toutes les nations puissantes aujourd’hui, se sont développées à partir de l’agriculture». Le président de cette association d’étudiants refuse que des jeunes continuent de consacrer leur temps «aux bavardages inutiles» sous des manguiers et autour de la théière sans entreprendre.
«Il est possible de cumuler les activités sportives ou la conduite de mototaxi Jakarta avec les travaux champêtres pour jouer notre partition dans cette œuvre nationale de construction d’un pays émergent et alimentairement souverain», a-t-il insisté.
Un exemple qui constitue un modèle de réussite pouvant faire tache d’huile. Dans cette partie du pays où des hectares de terres sont laissés au repos faute d’utilisateurs, les collectivités territoriales doivent penser à libérer des espaces au profit des agriculteurs.
D’où l’appel des étudiants à la collaboration à l’endroit des élus locaux dans leur délibération. Comme si cela ne suffit pas, ces pensionnaires des universités pensent à la question de la mise à leur disposition des différents intrants agricoles
Le Quotidien