Ça peut être un coup de com’. Ce qu’on peut appeler imposer un duel. Aminata Touré a choisi aussitôt après le choix de Amadou Ba comme candidat, de faire de ce dernier un adversaire direct. Un duel qui devrait animer l’espace politique tout au long de ces 5 mois avant la Présidentielle. C’est de bonne guerre que de vouloir «exclure» les autres du jeu.
Mais dans un contexte où le parrainage n’est pas acquis pour l’ancienne coordonnatrice du Pôle parrainage de Bby, alors que d’autres l’ont déjà acquis, il faut oser le défi. Et pourtant… Et pourtant, l’ancienne Première ministre, qui sollicite aujourd’hui un face-à -face avec l’actuel Premier ministre, l’a refusé à Ousmane Sonko, lors des dernières Législatives
Quand Mimi déclinait la proposition de Sonko en 2022
«Les Sénégalais banalisent les élections législatives au profit de celles présidentielles alors que l’Assemblée nationale est le meilleur instrument pour atténuer les maux des populations. Nous lançons un défi à l’autre camp sur un débat public contradictoire sur nos programmes. S’ils ont le courage, qu’on débatte sur nos programmes devant la presse nationale et devant tous les Sénégalais. Dans toutes les grandes démocraties, pendant les campagnes, les leaders débattent de leurs idées devant les plateaux», avait lancé Sonko, tête de liste de la coalition présidentielle. Mimi Touré avait posé des conditions au leader du Pastef d’alors, et tête de file de Yewwi askan wi.
Lors de l’étape de Gandiaye, dans le département de Kaolack, elle dit : «Je reste disposée à répondre à son invitation s’il (Ousmane Sonko) déclare publiquement qu’il renonce à toute forme de violence. S’il dénonce et condamne le Mfdc. S’il leur demande de déposer les armes et qu’il soutienne notre armée nationale.
S’il demande à ses affidés d’arrêter d’insulter les familles religieuses, les représentants de l’Etat, les Institutions. Si le leader de Pastef s’engage à respecter les institutions, s’il lave son honneur dans l’affaire Adji Sarr. S’il remplit toutes ces conditions, je répondrais, volontiers, à son invitation à débattre dans toutes les langues, quand il veut et où il veut». Autrement dit, elle a décliné.
Victorine Ndeye et Guy Marius ont balisé la voie
Les élections législatives du 31 juillet 2022 ont quelque peu été sauvées par des seconds des deux camps : Victorine Ndeye et Guy Marius tous les deux candidats sur la liste départementale de Ziguinchor. Ils se prêteront à ce jeu démocratique qui va durer 100 mn à la place des 90 mn prévues. Ce qui avait permis aux deux débatteurs de répondre aux questions des confrères dans les domaines de l’éducation, la santé, l’eau, l’électricité, l’agriculture, l’économie, la justice, entre autres.
Le rêve d’un débat pour la première fois, sans candidat sortant
Le mérite de l’appel de Mimi Touré à Amadou Ba réside dans le fait que c’est la première fois qu’il n’y a pas de candidat sortant. Et donc, normalement, sans obstacle à un débat entre candidats. Mais encore seulement en cas de second tour. Parce que souvent, le candidat sortant a du mal à se départir de sa casquette de chef de l’Etat pour s’asseoir autour d’une même table que son opposant ou challenger.
En principe, pour une première, le Sénégal devrait pouvoir rejoindre des pays pas forcément plus démocratiques que lui comme la Côte d’Ivoire pour vivre les délices d’un duel télévisé à même de sortir des débats de bas étage.
Bes Bi
Mais dans un contexte où le parrainage n’est pas acquis pour l’ancienne coordonnatrice du Pôle parrainage de Bby, alors que d’autres l’ont déjà acquis, il faut oser le défi. Et pourtant… Et pourtant, l’ancienne Première ministre, qui sollicite aujourd’hui un face-à -face avec l’actuel Premier ministre, l’a refusé à Ousmane Sonko, lors des dernières Législatives
Quand Mimi déclinait la proposition de Sonko en 2022
«Les Sénégalais banalisent les élections législatives au profit de celles présidentielles alors que l’Assemblée nationale est le meilleur instrument pour atténuer les maux des populations. Nous lançons un défi à l’autre camp sur un débat public contradictoire sur nos programmes. S’ils ont le courage, qu’on débatte sur nos programmes devant la presse nationale et devant tous les Sénégalais. Dans toutes les grandes démocraties, pendant les campagnes, les leaders débattent de leurs idées devant les plateaux», avait lancé Sonko, tête de liste de la coalition présidentielle. Mimi Touré avait posé des conditions au leader du Pastef d’alors, et tête de file de Yewwi askan wi.
Lors de l’étape de Gandiaye, dans le département de Kaolack, elle dit : «Je reste disposée à répondre à son invitation s’il (Ousmane Sonko) déclare publiquement qu’il renonce à toute forme de violence. S’il dénonce et condamne le Mfdc. S’il leur demande de déposer les armes et qu’il soutienne notre armée nationale.
S’il demande à ses affidés d’arrêter d’insulter les familles religieuses, les représentants de l’Etat, les Institutions. Si le leader de Pastef s’engage à respecter les institutions, s’il lave son honneur dans l’affaire Adji Sarr. S’il remplit toutes ces conditions, je répondrais, volontiers, à son invitation à débattre dans toutes les langues, quand il veut et où il veut». Autrement dit, elle a décliné.
Victorine Ndeye et Guy Marius ont balisé la voie
Les élections législatives du 31 juillet 2022 ont quelque peu été sauvées par des seconds des deux camps : Victorine Ndeye et Guy Marius tous les deux candidats sur la liste départementale de Ziguinchor. Ils se prêteront à ce jeu démocratique qui va durer 100 mn à la place des 90 mn prévues. Ce qui avait permis aux deux débatteurs de répondre aux questions des confrères dans les domaines de l’éducation, la santé, l’eau, l’électricité, l’agriculture, l’économie, la justice, entre autres.
Le rêve d’un débat pour la première fois, sans candidat sortant
Le mérite de l’appel de Mimi Touré à Amadou Ba réside dans le fait que c’est la première fois qu’il n’y a pas de candidat sortant. Et donc, normalement, sans obstacle à un débat entre candidats. Mais encore seulement en cas de second tour. Parce que souvent, le candidat sortant a du mal à se départir de sa casquette de chef de l’Etat pour s’asseoir autour d’une même table que son opposant ou challenger.
En principe, pour une première, le Sénégal devrait pouvoir rejoindre des pays pas forcément plus démocratiques que lui comme la Côte d’Ivoire pour vivre les délices d’un duel télévisé à même de sortir des débats de bas étage.
Bes Bi