Le sapeur-pompier P. D et le gendarme A. S risquaient gros à travers leur comportement malveillant, s’ils n’avaient pas bénéficié de la clémence du tribunal. Pour cause, le sapeur-pompier avait emprunté la tenue de son ami gendarme, pour procéder à des contrôles routiers et certainement, pour soutirer de l’argent à leurs victimes, si leur coup n’avait pas foiré.
La nuit des faits, le sapeur-pompier, accompagné de son ami gendarme qui était en civil, avait immobilisé deux conducteurs de véhicule pour leur demander des pièces afférentes à leurs voitures. Après exécution de l’ordre de son agent interpellateur, l’un des conducteurs va alerter les éléments de la police de Wakhinane Nimzatt. Un crime n’est jamais parfait, dit-on, le faux gendarme avait oublié d’enlever son béret.
Devant les enquêteurs comme aujourd’hui à la barre, le gendarme A. S soutient que c’est son ami qui était venu le prendre la nuit des faits, pour qu’ils aillent simuler des arrestations de fumeur de chanvre indien au niveau de la corniche de Guédiawaye. C’est sur ces entrefaites, dit-il, qu’il lui a prêté sa tenue. « C’est une fois sur le chemin qu’ils ont eu l’idée d’aller procéder à des contrôles de véhicules. Et son ami n’a eu qu’à immobiliser deux véhicules, avant qu’ils ne soient arrêtés», a-t-il souligné
Lui emboîtant le pas, le sapeur-pompier soutient qu’il n’a pas soutiré de l’argent à ses victimes. Puisque, affirme-t-il, ces derniers avaient toutes leurs pièces au complet. Des déclarations confirmées par leurs victimes depuis l’enquête préliminaire. « Les faits de tentative d’escroquerie et d’usurpation de fonctions sont constants. Je demande l’application de la loi », requiert le représentant du Ministère public.
Les avocats du sapeur-pompier ont par ailleurs, plaidé la relaxe pour le délit de tentative d’escroquerie. Avant de demander une application bienveillante de la loi pour le chef d’usurpation de fonctions.
« Ce qui est constant dans ce dossier, c’est qu’ils n’ont pas soutiré de l’agent à leurs victimes. Même si, on peut penser que c’était leur intention. Et le tribunal ne peut pas se fonder sur des doutes pour entrer en voie de condamnation », plaide l’un des conseils pour écarter le délit de tentative d’escroquerie.
Quant aux avocats du gendarme, ils ont sollicité la disqualification des faits, en complicité pour leur client. « Je condamne fermement leur comportement, parce qu’ils sont dans des corps très respectés. Mais, il faut tenir compte de leur jeune âge. Comme ils se sont amendés », avance, l’une des robes noires.
Des plaidoiries suivies par le tribunal, qui a condamné les prévenus à deux mois, assortis de sursis pour usurpation de fonctions et complicité de ce chef.
Kady FATY Leral
La nuit des faits, le sapeur-pompier, accompagné de son ami gendarme qui était en civil, avait immobilisé deux conducteurs de véhicule pour leur demander des pièces afférentes à leurs voitures. Après exécution de l’ordre de son agent interpellateur, l’un des conducteurs va alerter les éléments de la police de Wakhinane Nimzatt. Un crime n’est jamais parfait, dit-on, le faux gendarme avait oublié d’enlever son béret.
Devant les enquêteurs comme aujourd’hui à la barre, le gendarme A. S soutient que c’est son ami qui était venu le prendre la nuit des faits, pour qu’ils aillent simuler des arrestations de fumeur de chanvre indien au niveau de la corniche de Guédiawaye. C’est sur ces entrefaites, dit-il, qu’il lui a prêté sa tenue. « C’est une fois sur le chemin qu’ils ont eu l’idée d’aller procéder à des contrôles de véhicules. Et son ami n’a eu qu’à immobiliser deux véhicules, avant qu’ils ne soient arrêtés», a-t-il souligné
Lui emboîtant le pas, le sapeur-pompier soutient qu’il n’a pas soutiré de l’argent à ses victimes. Puisque, affirme-t-il, ces derniers avaient toutes leurs pièces au complet. Des déclarations confirmées par leurs victimes depuis l’enquête préliminaire. « Les faits de tentative d’escroquerie et d’usurpation de fonctions sont constants. Je demande l’application de la loi », requiert le représentant du Ministère public.
Les avocats du sapeur-pompier ont par ailleurs, plaidé la relaxe pour le délit de tentative d’escroquerie. Avant de demander une application bienveillante de la loi pour le chef d’usurpation de fonctions.
« Ce qui est constant dans ce dossier, c’est qu’ils n’ont pas soutiré de l’agent à leurs victimes. Même si, on peut penser que c’était leur intention. Et le tribunal ne peut pas se fonder sur des doutes pour entrer en voie de condamnation », plaide l’un des conseils pour écarter le délit de tentative d’escroquerie.
Quant aux avocats du gendarme, ils ont sollicité la disqualification des faits, en complicité pour leur client. « Je condamne fermement leur comportement, parce qu’ils sont dans des corps très respectés. Mais, il faut tenir compte de leur jeune âge. Comme ils se sont amendés », avance, l’une des robes noires.
Des plaidoiries suivies par le tribunal, qui a condamné les prévenus à deux mois, assortis de sursis pour usurpation de fonctions et complicité de ce chef.
Kady FATY Leral