Jugés par le tribunal des flagrants délits de Dakar, hier, pour association de malfaiteurs, usurpation de fonction, faux et usage de faux, les deux prévenus soutiraient de l'argent aux commerçants. Ousmane Ndiaye et Pape Sène, parce que c'est d'eux qu'il s'agit, se faisaient passer pour des policiers qui inspectaient dans les boutiques. Mais puisque toute chose a une fin, ils ont été arrêtés. Dans le procès-verbal d’enquête, Ousmane Ndiaye avait reconnu les faits qu'il a tenté, cependant, de nier devant la barre, hier, en déclarant qu'ils ont commis tous ces forfaits tout juste après leur libération, car traversant de durs moments et ne sachant à quel saint se vouer, renseigne Le Populaire. L'autre mis en cause, Pape Sène, qui a une fois purgé un an de prison pour le même délit, a aussi nié les faits qui leur sont reprochés.
D'après le journal, les prévenus demandaient aux commerçants le prix de vente de bonbonnes de gaz et quand ils constataient qu'il avait une hausse, ils embarquaient le produit et pour effrayer les boutiquiers, ils les invitaient à les rejoindre au poste de police le plus proche. Ces escrocs avaient, en effet, confectionné de fausses cartes professionnelles de la police pour mieux faire leur "boulot".
Malgré leurs dénégations, le ministère public a estimé que les faits sont constants et qu'ils essaient tout simplement de leurrer le tribunal, parce que mesurant la gravité des faits puisqu’étant des récidivistes. L'affaire est mise en délibérée jusqu'au 11 janvier prochain.
D'après le journal, les prévenus demandaient aux commerçants le prix de vente de bonbonnes de gaz et quand ils constataient qu'il avait une hausse, ils embarquaient le produit et pour effrayer les boutiquiers, ils les invitaient à les rejoindre au poste de police le plus proche. Ces escrocs avaient, en effet, confectionné de fausses cartes professionnelles de la police pour mieux faire leur "boulot".
Malgré leurs dénégations, le ministère public a estimé que les faits sont constants et qu'ils essaient tout simplement de leurrer le tribunal, parce que mesurant la gravité des faits puisqu’étant des récidivistes. L'affaire est mise en délibérée jusqu'au 11 janvier prochain.