Avec ces fausses qualités, il a floué plusieurs personnes, dont Yousssouph Diouf, Mbossé Diagne dite Amina Rokhaya et Adja Coumba Ndiaye. L’escroc est tombé dans le panier à salade des limiers, quand le Fongip a fait savoir à Adja Coumba Ndiaye, qu’elle ne pouvait pas bénéficier de financement, car elle n’avait pas emprunté la voie normale.
C’est sur ces entrefaites que la dame s’est rendue compte que le mis en cause lui a vendu du rêve. Pour le faire arrêter, elle lui a tendu un traquenard, en lui fixant un rendez-vous. Dès que Pape Mbaye S. a débarqué au lieu de rencontre, il a été alpagué par les limiers qui avaient déjà enregistré les plaintes du Fongip et d’Adja Coumba Ndiaye.
Mis sous mandat de dépôt le 4 novembre dernier, le prévenu a été présenté hier, au juge du tribunal des flagrants délits de Dakar. Visé pour escroquerie et usurpation de fonction, il a botté en touche toutes les accusations, en l’absence des parties civiles qui ont été désintéressées à la police.
Célibataire, père d’un enfant, demeurant à la Cité Djily Mbaye, Pape Mbaye S. a contesté avoir dit à Youssouph Diouf qu’il est avocat (Me Mbaye Sall) et coordonnateur du parti au pouvoir à Thiès.
« Je suis membre de la Convergence des jeunesses républicaines (Cojer). Après avoir décroché ma licence à la Faculté des sciences juridiques et politiques de l’Ucad en 2019, j’ai ouvert un cabinet de consultance. Youssouph Diouf voulait se faire soigner à l’étranger. Je l’ai aidé à constituer son dossier de demande de visa. Pour ce service, il m’a payé 150 000 francs FCfa », a-t-il avancé. Évoquant le cas Mbossé Diagne dite Amina Rokhaya, le comparant a indiqué que cette dernière voulait intégrer la fonction publique.
« Vu qu’elle travaille à la banque, elle m’a commis pour le dépôt de son dossier. Elle m’a versé 5.000 francs Cfa pour le transport. Je ne lui ai jamais promis un poste au niveau de la fonction publique », a-t-il martelé. Concernant Adja Coumba Ndiaye, le délinquant a déclaré que celle-ci est une camarade de promotion. Elle l’a sollicité pour la rédaction de son projet. « Je lui ai réclamé 208.0000 francs FCfa » , a-t-il lancé.
Face au substitut du procureur, le prévenu a nié avoir été arrêté et déféré par la gendarmerie le 23 novembre 2018, pour des faits similaires. « J’avais juste reçu une convocation. Le plaignant me poursuivait pour la modique somme de 30.000 francs Cfa », assène-t-il. À la police, Youssouph Diouf a confessé que le prévenu lui a fait croire qu’il avait suffisamment de relations pouvant l’aider à partir aux États-Unis, pour ses soins médicaux.
« Pourquoi Adja Coumba aura-t-elle besoin de dire que le prévenu s’était présenté comme agent du Fongip ? Il a demandé 150.000 francs Cfa, pour un financement d’1,5 million francs et 50.000 francs pour faire sortir le dossier » , a déballé Me Antoine Mbengue, qui a réclamé le franc symbolique pour le Fongip.
D'après "Rewmi", le parquet est d’avis que les éléments du dossier sont assez constants pour entrer en voie de condamnation. Il a ainsi sollicité un an dont six mois ferme. Me Pape Alé Ndiaye a demandé au tribunal, de tendre la perche au prévenu qui, d’après lui, manque de maturité.
Relaxé du chef d’usurpation de fonction, le prévenu a été condamné à un an, dont un mois ferme et à allouer le franc symbolique au Fongip.
C’est sur ces entrefaites que la dame s’est rendue compte que le mis en cause lui a vendu du rêve. Pour le faire arrêter, elle lui a tendu un traquenard, en lui fixant un rendez-vous. Dès que Pape Mbaye S. a débarqué au lieu de rencontre, il a été alpagué par les limiers qui avaient déjà enregistré les plaintes du Fongip et d’Adja Coumba Ndiaye.
Mis sous mandat de dépôt le 4 novembre dernier, le prévenu a été présenté hier, au juge du tribunal des flagrants délits de Dakar. Visé pour escroquerie et usurpation de fonction, il a botté en touche toutes les accusations, en l’absence des parties civiles qui ont été désintéressées à la police.
Célibataire, père d’un enfant, demeurant à la Cité Djily Mbaye, Pape Mbaye S. a contesté avoir dit à Youssouph Diouf qu’il est avocat (Me Mbaye Sall) et coordonnateur du parti au pouvoir à Thiès.
« Je suis membre de la Convergence des jeunesses républicaines (Cojer). Après avoir décroché ma licence à la Faculté des sciences juridiques et politiques de l’Ucad en 2019, j’ai ouvert un cabinet de consultance. Youssouph Diouf voulait se faire soigner à l’étranger. Je l’ai aidé à constituer son dossier de demande de visa. Pour ce service, il m’a payé 150 000 francs FCfa », a-t-il avancé. Évoquant le cas Mbossé Diagne dite Amina Rokhaya, le comparant a indiqué que cette dernière voulait intégrer la fonction publique.
« Vu qu’elle travaille à la banque, elle m’a commis pour le dépôt de son dossier. Elle m’a versé 5.000 francs Cfa pour le transport. Je ne lui ai jamais promis un poste au niveau de la fonction publique », a-t-il martelé. Concernant Adja Coumba Ndiaye, le délinquant a déclaré que celle-ci est une camarade de promotion. Elle l’a sollicité pour la rédaction de son projet. « Je lui ai réclamé 208.0000 francs FCfa » , a-t-il lancé.
Face au substitut du procureur, le prévenu a nié avoir été arrêté et déféré par la gendarmerie le 23 novembre 2018, pour des faits similaires. « J’avais juste reçu une convocation. Le plaignant me poursuivait pour la modique somme de 30.000 francs Cfa », assène-t-il. À la police, Youssouph Diouf a confessé que le prévenu lui a fait croire qu’il avait suffisamment de relations pouvant l’aider à partir aux États-Unis, pour ses soins médicaux.
« Pourquoi Adja Coumba aura-t-elle besoin de dire que le prévenu s’était présenté comme agent du Fongip ? Il a demandé 150.000 francs Cfa, pour un financement d’1,5 million francs et 50.000 francs pour faire sortir le dossier » , a déballé Me Antoine Mbengue, qui a réclamé le franc symbolique pour le Fongip.
D'après "Rewmi", le parquet est d’avis que les éléments du dossier sont assez constants pour entrer en voie de condamnation. Il a ainsi sollicité un an dont six mois ferme. Me Pape Alé Ndiaye a demandé au tribunal, de tendre la perche au prévenu qui, d’après lui, manque de maturité.
Relaxé du chef d’usurpation de fonction, le prévenu a été condamné à un an, dont un mois ferme et à allouer le franc symbolique au Fongip.