Un protégé d’Innocence Ntab Ndiaye, la présidente du Haut conseil du dialogue social l’a échappé belle vendredi dernier. Le bonhomme, qui a été envoyé par sa patronne pour des démarches administratives au commissariat central de Dakar, a échappé de peu une arrestation pour usurpation de fonction. Le mythomane, pour se donner une importance qu’il n’a pas, s’est présenté au secrétariat de la Sûreté urbaine comme étant le Capitaine Boissy.
Fraternité d’armes obligeant, le dossier dont il était porteur a été vite diligenté. Mais comme un mensonge n’est jamais parfait, le pot aux roses a été découvert par un policier qui fait office auprès du patron de la Sûreté urbaine, de secrétaire particulier. A la question de savoir s’il disposait d’une carte professionnelle, le « Capitaine » Boissy a tergiversé en faisant semblant de fouiller dans ses poches avant de déclarer au policier qu’il l’avait oublié au bureau. En bon flic, l’agent, qui n’a rien oublié de ses cours de l’Ecole nationale de police, a commencé à émettre des doutes sur l’envoyé très spécial de la présidente du Haut conseil du dialogue social. Soumis à un interrogatoire sommaire au niveau de la salle d’attente où s’est déroulée la scène, le faux Capitaine a rapidement changé de fusil d’épaule pour éviter que la machine policière ne se dresse contre lui. Contrarié, il a fait amende honorable, en déclarant qu’il n’était rien d’autre qu’un simple chauffeur Mankagne originaire de la Casamance comme sa patronne. Il a toutefois précisé dans un dernier baroud d’honneur qu’il n’avait pas le grade de Capitaine, mais qu’il avait quand même servi dans l’armée en tant que soldat avant d’être libéré. Mais comme un mensonge peut toujours en cacher un autre, l’assistant attitré du patron de la S.u. n’avait plus confiance en lui. Il a aussitôt câblé Innocence Ntab Ndiaye pour en savoir davantage sur cet individu qui a eu le toupet de se présenter dans leur service comme un Capitaine des forces armées nationales, alors qu’il n’en est rien. Jointe au téléphone par le teigneux policier, l’ancienne ministre d’Etat a naturellement désavoué son protégé qui en avait fait un peu trop à ses yeux. Elle a confirmé qu’il était son chauffeur et non un gradé de l’armée. Ayant senti que son protégé était en mauvaise posture dans les locaux du commissariat central, elle a dû intervenir pour le tirer d’affaires.
Après sa mésaventure, le faux Capitaine, qui a été bien sermonné, est sorti du secrétariat de la Sûreté urbain, le profil bas. Il était visiblement très petit dans ses souliers.
Fraternité d’armes obligeant, le dossier dont il était porteur a été vite diligenté. Mais comme un mensonge n’est jamais parfait, le pot aux roses a été découvert par un policier qui fait office auprès du patron de la Sûreté urbaine, de secrétaire particulier. A la question de savoir s’il disposait d’une carte professionnelle, le « Capitaine » Boissy a tergiversé en faisant semblant de fouiller dans ses poches avant de déclarer au policier qu’il l’avait oublié au bureau. En bon flic, l’agent, qui n’a rien oublié de ses cours de l’Ecole nationale de police, a commencé à émettre des doutes sur l’envoyé très spécial de la présidente du Haut conseil du dialogue social. Soumis à un interrogatoire sommaire au niveau de la salle d’attente où s’est déroulée la scène, le faux Capitaine a rapidement changé de fusil d’épaule pour éviter que la machine policière ne se dresse contre lui. Contrarié, il a fait amende honorable, en déclarant qu’il n’était rien d’autre qu’un simple chauffeur Mankagne originaire de la Casamance comme sa patronne. Il a toutefois précisé dans un dernier baroud d’honneur qu’il n’avait pas le grade de Capitaine, mais qu’il avait quand même servi dans l’armée en tant que soldat avant d’être libéré. Mais comme un mensonge peut toujours en cacher un autre, l’assistant attitré du patron de la S.u. n’avait plus confiance en lui. Il a aussitôt câblé Innocence Ntab Ndiaye pour en savoir davantage sur cet individu qui a eu le toupet de se présenter dans leur service comme un Capitaine des forces armées nationales, alors qu’il n’en est rien. Jointe au téléphone par le teigneux policier, l’ancienne ministre d’Etat a naturellement désavoué son protégé qui en avait fait un peu trop à ses yeux. Elle a confirmé qu’il était son chauffeur et non un gradé de l’armée. Ayant senti que son protégé était en mauvaise posture dans les locaux du commissariat central, elle a dû intervenir pour le tirer d’affaires.
Après sa mésaventure, le faux Capitaine, qui a été bien sermonné, est sorti du secrétariat de la Sûreté urbain, le profil bas. Il était visiblement très petit dans ses souliers.