Twitter, Facebook et YouTube ont été bloqués en Turquie vers 22h50 heures locales après un soulèvement militaire surprise. La télévision d'Etat TRT ne diffuse plus ses programmes.
Des coups de feu ont été entendus dans la capitale turque Ankara vendredi soir. La ville est survolée à basse altitude par des avions et des hélicoptères militaires turcs. Les deux ponts du Bosphore séparant les rives asiatique et européenne de la ville sont fermés à la circulation.
Le Premier Ministre a dénoncé "une action militaire illégale" et estime qu'il ne s'agit "pas d'un coup d'Etat". "La Turquie ne permettra aucune initiative qui briserait la démocratie", a-t-il déclaré et promet aux auteurs de ce soulèvement qu'ils paieront "le prix le plus élevé".
Sur les réseaux sociaux, l'armée annonce avoir pris le pouvoir du pays. Selon une agence progouvernementale, le chef d'état-major a été pris en otage par des militaires putchistes. Certains font état d'affrontements entre la police et l'armée.
Tous les vols partant de l'aéroport Ataturk d'Istanbul ont été annulés selon un témoin cité par l'agence Reuters.
Loi martiale et couvre-feu
Vers 23h20 (heure belge), la chaîne publique turque de télévision a diffusé un communiqué émanant des "forces de armées turques" faisant état de la proclamation de la loi martiale et d'un couvre-feu sur l'ensemble du territoire turc.
"Nous ne permettrons pas que l'ordre public soit dégradé en Turquie. (...) Un couvre-feu est imposé sur le pays jusqu'à nouvel ordre", a indiqué notamment dans un communiqué le "Conseil de la paix dans le pays"
Erdogan appellent les gens à descendre dans la rue
Quelques minutes plus tard, le président Erdogan est apparu à la télévision grâce à l'application FaceTime. Il affirme que le coup d'Etat n'est que le "soulèvement d'une minorité" et appelle les gens à descendre dans la rue pour résister. En France comme en Belgique, on somme ses ressortissants présents en Turquie de ne pas sortir.
7sur7
Des coups de feu ont été entendus dans la capitale turque Ankara vendredi soir. La ville est survolée à basse altitude par des avions et des hélicoptères militaires turcs. Les deux ponts du Bosphore séparant les rives asiatique et européenne de la ville sont fermés à la circulation.
Le Premier Ministre a dénoncé "une action militaire illégale" et estime qu'il ne s'agit "pas d'un coup d'Etat". "La Turquie ne permettra aucune initiative qui briserait la démocratie", a-t-il déclaré et promet aux auteurs de ce soulèvement qu'ils paieront "le prix le plus élevé".
Sur les réseaux sociaux, l'armée annonce avoir pris le pouvoir du pays. Selon une agence progouvernementale, le chef d'état-major a été pris en otage par des militaires putchistes. Certains font état d'affrontements entre la police et l'armée.
Tous les vols partant de l'aéroport Ataturk d'Istanbul ont été annulés selon un témoin cité par l'agence Reuters.
Loi martiale et couvre-feu
Vers 23h20 (heure belge), la chaîne publique turque de télévision a diffusé un communiqué émanant des "forces de armées turques" faisant état de la proclamation de la loi martiale et d'un couvre-feu sur l'ensemble du territoire turc.
"Nous ne permettrons pas que l'ordre public soit dégradé en Turquie. (...) Un couvre-feu est imposé sur le pays jusqu'à nouvel ordre", a indiqué notamment dans un communiqué le "Conseil de la paix dans le pays"
Erdogan appellent les gens à descendre dans la rue
Quelques minutes plus tard, le président Erdogan est apparu à la télévision grâce à l'application FaceTime. Il affirme que le coup d'Etat n'est que le "soulèvement d'une minorité" et appelle les gens à descendre dans la rue pour résister. En France comme en Belgique, on somme ses ressortissants présents en Turquie de ne pas sortir.
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