Selon les premiers témoignages, entre sept et neuf personnes auraient été tuées. On compterait également une dizaine de blessés qui ont été évacués aussitôt sur Abidjan. Mais ce bilan pourrait encore s'alourdir, car une source policière ivoirienne citée par l'agence Reuters fait état de douze morts dont quatre Européens.
L'identité des assaillants décrits comme « puissamment armés » par un témoin cité par l'AFP reste inconnue à cette heure.
Dans un premier temps, un témoin a évoqué des coups de feu tirés par des armes de poing venant de la plage, à proximité des hôtels du secteur. On a ensuite appris qu'une fusillade avait éclaté à l'hôtel de l'Etoile du Sud, situé rue de la Justice, rapporte l'envoyé spécial de RFI à Grand Bassam.
« Ça tirait, ça tirait, très fort »
RFI a recueilli le témoignage d'Eugène Kakou, un journaliste ivoirien présent sur place au moment de l'attaque : « On était au bord de l'eau quand il y a eu des coups de feu. Des gens ont dit au départ ce sont des pétards, des gens fo un anniversaire. Mais moi ayant fait l'armée, je sais ce que c'est. J'ai entendu les coups de feu, il devait être 12h45 ou 13h... Tout le monde a commencé à se sauver, moi je suis allé me planquer d'abord dans les chiottes, et puis ça tirait, ça tirait, très fort, ça ne devait pas être des mitraillettes, peut-être des pistolets, une vingtaine ou une trentaine de coups de feu. Quand je suis ressorti des chiottes, une fille est arrivée elle était couverte de sang, elle disait 'ils ont tué mon fiancé' ».
Des véhicules militaires, transportant des mitrailleuses lourdes, et des chasseurs traditionnels dozo armés se dirigeaient également vers le lieu de la fusillade. Lors d'un bref point presse, un officier des forces de sécurité a précisé que des opérations de ratissage sont menées actuellement.
Ville historique et ancienne capitale de la Côte d'Ivoire sur la côte du Golfe de Guinée, Grand-Bassam abrite plusieurs hôtels fréquentés par une clientèle d'expatriés.
RFI
L'identité des assaillants décrits comme « puissamment armés » par un témoin cité par l'AFP reste inconnue à cette heure.
Dans un premier temps, un témoin a évoqué des coups de feu tirés par des armes de poing venant de la plage, à proximité des hôtels du secteur. On a ensuite appris qu'une fusillade avait éclaté à l'hôtel de l'Etoile du Sud, situé rue de la Justice, rapporte l'envoyé spécial de RFI à Grand Bassam.
« Ça tirait, ça tirait, très fort »
RFI a recueilli le témoignage d'Eugène Kakou, un journaliste ivoirien présent sur place au moment de l'attaque : « On était au bord de l'eau quand il y a eu des coups de feu. Des gens ont dit au départ ce sont des pétards, des gens fo un anniversaire. Mais moi ayant fait l'armée, je sais ce que c'est. J'ai entendu les coups de feu, il devait être 12h45 ou 13h... Tout le monde a commencé à se sauver, moi je suis allé me planquer d'abord dans les chiottes, et puis ça tirait, ça tirait, très fort, ça ne devait pas être des mitraillettes, peut-être des pistolets, une vingtaine ou une trentaine de coups de feu. Quand je suis ressorti des chiottes, une fille est arrivée elle était couverte de sang, elle disait 'ils ont tué mon fiancé' ».
Des véhicules militaires, transportant des mitrailleuses lourdes, et des chasseurs traditionnels dozo armés se dirigeaient également vers le lieu de la fusillade. Lors d'un bref point presse, un officier des forces de sécurité a précisé que des opérations de ratissage sont menées actuellement.
Ville historique et ancienne capitale de la Côte d'Ivoire sur la côte du Golfe de Guinée, Grand-Bassam abrite plusieurs hôtels fréquentés par une clientèle d'expatriés.
RFI