L’affaire fait grand bruit au point que le ministère de la Santé a convoqué le Directeur de l’hôpital incriminé. En plus de cela, une réunion de crise s’est tenue à Pikine dans les locaux de l’hôpital ce matin, informe la Rfm.
Toutefois, le Directeur s’est lavé à grande eau, démentant l’information. « On a été surpris par un article paru au journal ; c’était juste rappeler que nous sommes un établissement public de santé de niveau 3 et que conformément à la réglementation, tout patient qui arrive aux urgences, est pris en charge avant toute formalité administrative et financière et que nous, au niveau de Pikine, c’est cela que nous appliquons.
Ce qui a été fait à ce client. On ne lui a jamais demandé un sou lorsqu’elle a été admise aux urgences. C’est à la fin du séjour qu’on lui donné la facture. Et c’est loin d’atteindre les 200 mille auxquels fait allusion l’article de presse », a dit, mardi, Mohamed Abdallah Guèye.
​La version de la mère de Aïcha Diallo, 12 ans, a tenu une autre version. «Elle est tombée de l’étage, elle a eu une hémorragie interne après avoir été perforée par un bois. Une fois à l’hôpital, les médecins ont fait plus de 24 heures avant l’opération et on devait l’opérer sur le champ. On est arrivé à l’hôpital le vendredi 13 octobre jusqu’au dimanche 15 octobre, presque minuit, on ne l'a pas consulté. Quand on la mettait sous perfusion, elle me disait, maman mon sang commence à monter. Et quand j’appelle les docteurs pour leur informer de ça, ils me disaient on arrive alors qu’ils ne viennent pas. Quand j’insiste, ils me disent, madame tu fais doucement avec nous; si je leur dis l’enfant souffre, ils me répondent, et alors ?», a-t-elle narré. Et de poursuivre : «ils ne la donnaient pas des anti douleurs, ils lui administraient seulement des perfusions sérum-salé. Ma fille a pleuré jusqu’à sa mort. Aucun médecin ne la regardait. C’est à la dernière minute, qu’on l’a amené pour l’opérer mais c‘était trop tard».
L'acte passible à 5 ans de prison
Pour sa part l’avocat, Bamba Cissé renseigne que les responsables de cet acte peuvent être poursuivis pour « non-assistance de personne en danger », un délit passible de cinq ans de prison. « S’il est avéré que c’est à la suite d’une négligence qui avait pour soubassement une demande d’argent, ce serait des faits assez graves. La non-assistance de personne en danger est une disposition de la loi pénale prévue par l’article 49 alinéa 2 et, est passible de 5 ans de prison. Cette loi ne fait aucune distinction entre ceux qui sont médecins et ceux qui ne le sont pas… »
Toutefois, le Directeur s’est lavé à grande eau, démentant l’information. « On a été surpris par un article paru au journal ; c’était juste rappeler que nous sommes un établissement public de santé de niveau 3 et que conformément à la réglementation, tout patient qui arrive aux urgences, est pris en charge avant toute formalité administrative et financière et que nous, au niveau de Pikine, c’est cela que nous appliquons.
Ce qui a été fait à ce client. On ne lui a jamais demandé un sou lorsqu’elle a été admise aux urgences. C’est à la fin du séjour qu’on lui donné la facture. Et c’est loin d’atteindre les 200 mille auxquels fait allusion l’article de presse », a dit, mardi, Mohamed Abdallah Guèye.
​La version de la mère de Aïcha Diallo, 12 ans, a tenu une autre version. «Elle est tombée de l’étage, elle a eu une hémorragie interne après avoir été perforée par un bois. Une fois à l’hôpital, les médecins ont fait plus de 24 heures avant l’opération et on devait l’opérer sur le champ. On est arrivé à l’hôpital le vendredi 13 octobre jusqu’au dimanche 15 octobre, presque minuit, on ne l'a pas consulté. Quand on la mettait sous perfusion, elle me disait, maman mon sang commence à monter. Et quand j’appelle les docteurs pour leur informer de ça, ils me disaient on arrive alors qu’ils ne viennent pas. Quand j’insiste, ils me disent, madame tu fais doucement avec nous; si je leur dis l’enfant souffre, ils me répondent, et alors ?», a-t-elle narré. Et de poursuivre : «ils ne la donnaient pas des anti douleurs, ils lui administraient seulement des perfusions sérum-salé. Ma fille a pleuré jusqu’à sa mort. Aucun médecin ne la regardait. C’est à la dernière minute, qu’on l’a amené pour l’opérer mais c‘était trop tard».
L'acte passible à 5 ans de prison
Pour sa part l’avocat, Bamba Cissé renseigne que les responsables de cet acte peuvent être poursuivis pour « non-assistance de personne en danger », un délit passible de cinq ans de prison. « S’il est avéré que c’est à la suite d’une négligence qui avait pour soubassement une demande d’argent, ce serait des faits assez graves. La non-assistance de personne en danger est une disposition de la loi pénale prévue par l’article 49 alinéa 2 et, est passible de 5 ans de prison. Cette loi ne fait aucune distinction entre ceux qui sont médecins et ceux qui ne le sont pas… »