Libération est en mesure de révéler que l'ivoirien proche de Ouattara, Adama Bictogo, dédommagé à hauteur de 12 milliards de F Cfa après l’annulation des visas d’entrée pour le Sénégal, est au cœur du projet de construction de l’université Amadou Moctar Mbow à Diamniadio (sortie de Dakar). C’est à travers sa structure Marylis BTP que Bictogo s’est vu attribuer ce marché alors que sa société n’a aucune expérience reconnue dans ce domaine au Sénégal. Selon nos informations, Marylis BTP s’est liée avec une autre société locale pour l’exécution de ce chantier facturé à 65 milliards de F Cfa. Il s’agit de Touba Matériaux qui est contrôlé par Lahat Ka, ancien président de la communauté rurale de Touba (Diourbel).
Simple coïncidence ?
Malgré ces faveurs, l’homme d’affaires ivoirien et son «associé» sénégalais peinent à mettre en œuvre le projet. A preuve, les travaux de construction de l’université ont démarré il y a à peine un mois alors que la première pierre a été posée depuis des lustres. C’est lors du dernier séjour du roi du Maroc au Sénégal qu'a été signé le protocole d'accord entre l'Etat, la Bank Of Africa Capital Holding et Marylis BTP.
La convention signée entre le Sénégal et le PDG du Groupe BMCE Bank, Othman Benjelloun, avait pour objet de définir les principes généraux de la mise en place d’un financement bancaire au profit de Marylis BTP, aux fins de lui permettre de financer la construction d’une seconde université à Dakar. Comme quoi, le Sénégal ne s’est pas encore empêché de dé- rouler le tapis rouge à un individu pris chez lui pour détournement de fonds avant de bénéficier d’un non-lieu taillé sur mesure...
Comme l'avait écrit Libération, «La lettre quotidienne» avait révélé que Bictogo avait reçu de l’État du Sénégal 12 milliards de F Cfa en guise de dédommagement, après l’annulation des visas d’entrée dans notre pays, qu’il délivrait. Un cadeau scandaleux si on sait que, non seulement ce contrat avait été octroyé sans appel d’offres mais aussi, que sa rupture n’a jamais fait l’objet d’une procédure d’arbitrage. Ce, alors que Bictogo, qui a raflé des milliards bien avant prétexte des investissements qu’il aurait fait.
Ce pactole n’est que l’arbre qui cache la forêt des cadeaux faits par le Sénégal à ce proche de Ouattara depuis qu’il a investi la sous-région après avoir été éclaboussé dans un scandale de détournement de fonds en Côte d’Ivoire.
A côté de Sneida à qui il a été accordé le marché des visas sans aucune mise en concurrence, Bictogo a monté, à Dakar, Énergie solaire du Sénégal, Société africaine des infrastructures et de l’énergie du Sénégal, Afrique infrastructures et développement du Sénégal et Marylis BTP.
Selon les informations de Libération, cette dernière société a aussi obtenu le marché de réfection de certaines préfectures sans appel d’offres. Alors que celle spécialisée en énergie appartenant à Bictogo a bénéficié d’un marché à la SENELEC depuis l’époque de Pape Dieng. Un marché qu’elle n’a jamais exécuté...
Simple coïncidence ?
Malgré ces faveurs, l’homme d’affaires ivoirien et son «associé» sénégalais peinent à mettre en œuvre le projet. A preuve, les travaux de construction de l’université ont démarré il y a à peine un mois alors que la première pierre a été posée depuis des lustres. C’est lors du dernier séjour du roi du Maroc au Sénégal qu'a été signé le protocole d'accord entre l'Etat, la Bank Of Africa Capital Holding et Marylis BTP.
La convention signée entre le Sénégal et le PDG du Groupe BMCE Bank, Othman Benjelloun, avait pour objet de définir les principes généraux de la mise en place d’un financement bancaire au profit de Marylis BTP, aux fins de lui permettre de financer la construction d’une seconde université à Dakar. Comme quoi, le Sénégal ne s’est pas encore empêché de dé- rouler le tapis rouge à un individu pris chez lui pour détournement de fonds avant de bénéficier d’un non-lieu taillé sur mesure...
Comme l'avait écrit Libération, «La lettre quotidienne» avait révélé que Bictogo avait reçu de l’État du Sénégal 12 milliards de F Cfa en guise de dédommagement, après l’annulation des visas d’entrée dans notre pays, qu’il délivrait. Un cadeau scandaleux si on sait que, non seulement ce contrat avait été octroyé sans appel d’offres mais aussi, que sa rupture n’a jamais fait l’objet d’une procédure d’arbitrage. Ce, alors que Bictogo, qui a raflé des milliards bien avant prétexte des investissements qu’il aurait fait.
Ce pactole n’est que l’arbre qui cache la forêt des cadeaux faits par le Sénégal à ce proche de Ouattara depuis qu’il a investi la sous-région après avoir été éclaboussé dans un scandale de détournement de fonds en Côte d’Ivoire.
A côté de Sneida à qui il a été accordé le marché des visas sans aucune mise en concurrence, Bictogo a monté, à Dakar, Énergie solaire du Sénégal, Société africaine des infrastructures et de l’énergie du Sénégal, Afrique infrastructures et développement du Sénégal et Marylis BTP.
Selon les informations de Libération, cette dernière société a aussi obtenu le marché de réfection de certaines préfectures sans appel d’offres. Alors que celle spécialisée en énergie appartenant à Bictogo a bénéficié d’un marché à la SENELEC depuis l’époque de Pape Dieng. Un marché qu’elle n’a jamais exécuté...