Une star internationale, une maîtresse trahie, des photos X disséminées sur Internet… Tous les ingrédients d’un feuilleton judiciaire sulfureux sont réunis. Selon nos informations, le parquet de Paris devrait ouvrir une enquête dans les jours qui viennent contre la légende vivante du football Samuel Eto’o. Le « Messi camerounais », sept fois nommé au Ballon d’or et triple vainqueur de la Ligue des champions, est soupçonné de s’être vengé d’une amante jugée indélicate en diffusant sur Internet des photos d’elle dans des poses très suggestives. La jeune femme de 27 ans a d’abord intenté une action dans son pays d’origine, avant de s’en désister au profit d’une procédure en France. La plainte, déposée le 8 juillet au commissariat du XVIe arrondissement de la capitale, a été transmise au parquet, qui doit décider des suites à donner dans les prochains jours.
Les deux amants se sont rencontrés en 2007 à Yaoundé, la capitale camerounaise, en marge d’un match de foot. La bluette, d’abord passagère, va se muer en véritable histoire d’amour. « Notre relation a eu des hauts et des bas, comme tout le monde », raconte Nathalie Koah dans sa plainte, que nous avons pu consulter. En novembre 2013, l’idylle se brise : la superstar du ballon rond soupçonne la jeune femme, agent d’escale de la Camair-Co, d’entretenir une relation parallèle avec Fally Ipupa, une vedette de la chanson congolaise célèbre dans toute l’Afrique. « Samuel a déclaré qu’il était prêt à me pardonner si je lui prouvais mon amour », ajoute-t-elle. Pour ce faire, le footballeur lui demande de prendre des photos du chanteur dénudé afin de les diffuser sur Internet, dans le but de « détruire son image et sa carrière ».
La jeune femme refuse. Excédé, Eto’o porte plainte au Cameroun en décembre 2013, prétextant qu’elle menace de diffuser sur le Web des photos de leurs ébats. Les gendarmes locaux auditionnent Nathalie et saisissent ses portables personnels. Quelques jours plus tard, le joueur de Chelsea la contacte sur son téléphone professionnel. « Il s’était visiblement fait envoyer mes portables chez lui, à Londres. Il a dit que, s’il voulait, il pouvait diffuser les messages et les photos qu’ils contenaient et ainsi me nuire », poursuit la plaignante, qui décide alors de couper les ponts.
Les semaines passent. Le 29 mai dernier, nouvel épisode : Nathalie est interpellée à la sortie d’une boîte de nuit de Yaoundé. Eto’o a déposé une nouvelle plainte pour escroquerie et vol. Les médias camerounais s’emparent de l’affaire et présentent le footballeur comme une victime. Mais en l’absence de preuve, la jeune femme n’est pas davantage inquiétée, et son passeport, un temps confisqué, lui est finalement rendu. « C’est à ce moment-là que j’ai constaté que des photos de ma personne, à caractère pornographique, étaient diffusées sur Internet, et qu’elles se retrouvaient sur les réseaux sociaux », déroule-t-elle aux policiers parisiens.
« C’est un véritable assassinat social, tonne Me Thibault de Montbrial, l’avocat français de Nathalie Koah. En diffusant ces clichés, Monsieur Eto’o a ravagé sa vie familiale mais aussi professionnelle. Il a eu un comportement méprisable, profitant d’elle avant de la répudier. » A l’appui de ses propos, la plaignante a confié aux policiers de nombreuses conversations audio et d’échanges par chat entre elle et son ex-amant, prouvant, selon elle, la véracité des menaces. Contacté hier par téléphone, Samuel Eto’o n’a pas donné suite à nos appels.
Le Parisien
Les deux amants se sont rencontrés en 2007 à Yaoundé, la capitale camerounaise, en marge d’un match de foot. La bluette, d’abord passagère, va se muer en véritable histoire d’amour. « Notre relation a eu des hauts et des bas, comme tout le monde », raconte Nathalie Koah dans sa plainte, que nous avons pu consulter. En novembre 2013, l’idylle se brise : la superstar du ballon rond soupçonne la jeune femme, agent d’escale de la Camair-Co, d’entretenir une relation parallèle avec Fally Ipupa, une vedette de la chanson congolaise célèbre dans toute l’Afrique. « Samuel a déclaré qu’il était prêt à me pardonner si je lui prouvais mon amour », ajoute-t-elle. Pour ce faire, le footballeur lui demande de prendre des photos du chanteur dénudé afin de les diffuser sur Internet, dans le but de « détruire son image et sa carrière ».
La jeune femme refuse. Excédé, Eto’o porte plainte au Cameroun en décembre 2013, prétextant qu’elle menace de diffuser sur le Web des photos de leurs ébats. Les gendarmes locaux auditionnent Nathalie et saisissent ses portables personnels. Quelques jours plus tard, le joueur de Chelsea la contacte sur son téléphone professionnel. « Il s’était visiblement fait envoyer mes portables chez lui, à Londres. Il a dit que, s’il voulait, il pouvait diffuser les messages et les photos qu’ils contenaient et ainsi me nuire », poursuit la plaignante, qui décide alors de couper les ponts.
Les semaines passent. Le 29 mai dernier, nouvel épisode : Nathalie est interpellée à la sortie d’une boîte de nuit de Yaoundé. Eto’o a déposé une nouvelle plainte pour escroquerie et vol. Les médias camerounais s’emparent de l’affaire et présentent le footballeur comme une victime. Mais en l’absence de preuve, la jeune femme n’est pas davantage inquiétée, et son passeport, un temps confisqué, lui est finalement rendu. « C’est à ce moment-là que j’ai constaté que des photos de ma personne, à caractère pornographique, étaient diffusées sur Internet, et qu’elles se retrouvaient sur les réseaux sociaux », déroule-t-elle aux policiers parisiens.
« C’est un véritable assassinat social, tonne Me Thibault de Montbrial, l’avocat français de Nathalie Koah. En diffusant ces clichés, Monsieur Eto’o a ravagé sa vie familiale mais aussi professionnelle. Il a eu un comportement méprisable, profitant d’elle avant de la répudier. » A l’appui de ses propos, la plaignante a confié aux policiers de nombreuses conversations audio et d’échanges par chat entre elle et son ex-amant, prouvant, selon elle, la véracité des menaces. Contacté hier par téléphone, Samuel Eto’o n’a pas donné suite à nos appels.
Le Parisien