Un professeur de français a été jugé hier par le tribunal des flagrants délits de Dakar pour une histoire de viol suivi de grossesses sur son élève de 16 ans, rapporte « Le Populaire »
A la barre, N Faye n’a pas mâché ses mots. « J’ai été abusé par le nommé Sidy Lamine Dia. Je suis élève en classe de 4e au Cem Joseph Correa, et Mr Dia est mon professeur de français. Au début du mois de mars 2015, Mr Dia me demandait de passer chez lui pour y récupérer mes notes et je refusais toujours. Mais, un jour, alors que je devais avoir cours à 12 heures, Me Dia, m’a demandé, par un appel téléphonique, de passer chez lui avant d’arriver à l’école. Une fois chez lui, il m’a demandé de coucher avec lui sinon il allait retenir mes notes de français », a narré la jeune fille dans des propos relayés par « Le Populaire ».
Poursuivant son récit, elle dira : « Nous sommes restés dans sa chambre où nous avons flirté avant qu’il ne me déshabille et s’est couché sur moi. Quelques instants après, il s’est levé et m’a remis un mouchoir pour me demander d’essuyer mes parties intimes. J’ai remarqué un liquide blanchâtre et gluant. Je ne saurai vous dire si ce jour-là il m’a pénétré ou pas »
La jeune fille, aujourd’hui mère célibataire, d’ajouter : « Quand je suis arrivée chez moi, j’ai vu que mes menstrues avaient duré plus longtemps que d’habitude. Je dois vous dire que j’avais senti une douleur au niveau de mes parties intimes. Et cette douleur persistait quand je marchais ou quand je devais satisfaire un besoin naturel », a indiqué la plaignante.
Pour le second rapport sexuel, le professeur l’avait invitée chez lui après avoir refusé de prendre sa copie après un devoir de français (rédaction).
« Une fois chez lui, il me propose de coucher avec lui, ce que j’ai accepté », a-t-elle reconnu dans des propos rapportés par « Le Témoin ». Seulement, de ces rapports sexuels, il en est résulté une grossesse que l’enseignant conteste.
En dépit des dénégations systématiques, il a envoyé une délégation, composée de ses parents, assister au baptême de l’enfant qui porte son nom, a martelé le Procureur qui soutient que la conjonction sexuelle n’est pas discutée.
Selon le maitre des poursuites, l’enseignant devait garder la distance pédagogique qui le sépare de l’élève. « Il n’y a plus de crainte révérencielle entre l’élève et l’enseignant (…) Il ne peut pas non plus y avoir de rapport sexuel consenti car une fille âgée de 16 ans ne peut pas consentir. Le prévenu tombe sous le coup de l’article 320 bis du code pénal
Le délibéré de cette affaire sera connu le 8 avril prochain
A la barre, N Faye n’a pas mâché ses mots. « J’ai été abusé par le nommé Sidy Lamine Dia. Je suis élève en classe de 4e au Cem Joseph Correa, et Mr Dia est mon professeur de français. Au début du mois de mars 2015, Mr Dia me demandait de passer chez lui pour y récupérer mes notes et je refusais toujours. Mais, un jour, alors que je devais avoir cours à 12 heures, Me Dia, m’a demandé, par un appel téléphonique, de passer chez lui avant d’arriver à l’école. Une fois chez lui, il m’a demandé de coucher avec lui sinon il allait retenir mes notes de français », a narré la jeune fille dans des propos relayés par « Le Populaire ».
Poursuivant son récit, elle dira : « Nous sommes restés dans sa chambre où nous avons flirté avant qu’il ne me déshabille et s’est couché sur moi. Quelques instants après, il s’est levé et m’a remis un mouchoir pour me demander d’essuyer mes parties intimes. J’ai remarqué un liquide blanchâtre et gluant. Je ne saurai vous dire si ce jour-là il m’a pénétré ou pas »
La jeune fille, aujourd’hui mère célibataire, d’ajouter : « Quand je suis arrivée chez moi, j’ai vu que mes menstrues avaient duré plus longtemps que d’habitude. Je dois vous dire que j’avais senti une douleur au niveau de mes parties intimes. Et cette douleur persistait quand je marchais ou quand je devais satisfaire un besoin naturel », a indiqué la plaignante.
Pour le second rapport sexuel, le professeur l’avait invitée chez lui après avoir refusé de prendre sa copie après un devoir de français (rédaction).
« Une fois chez lui, il me propose de coucher avec lui, ce que j’ai accepté », a-t-elle reconnu dans des propos rapportés par « Le Témoin ». Seulement, de ces rapports sexuels, il en est résulté une grossesse que l’enseignant conteste.
En dépit des dénégations systématiques, il a envoyé une délégation, composée de ses parents, assister au baptême de l’enfant qui porte son nom, a martelé le Procureur qui soutient que la conjonction sexuelle n’est pas discutée.
Selon le maitre des poursuites, l’enseignant devait garder la distance pédagogique qui le sépare de l’élève. « Il n’y a plus de crainte révérencielle entre l’élève et l’enseignant (…) Il ne peut pas non plus y avoir de rapport sexuel consenti car une fille âgée de 16 ans ne peut pas consentir. Le prévenu tombe sous le coup de l’article 320 bis du code pénal
Le délibéré de cette affaire sera connu le 8 avril prochain