L'étudiante blanche de l'Université Hartford au Connecticut a écrit sur son compte Instagram, maintenant privé, qu'elle avait remplacé la lotion de Chennel par de la trempette aux palourdes, qu'elle avait craché dans son huile de coco et qu'elle s'était nettoyé les fesses avec sa brosse à dents.
Elle a même ajouté «Bye Bye Barbie Jamaïcaine» à la fin de son message.
Lorsqu'elle a été interrogée par la police, Brianna a admis avoir léché les ustensiles de Chennel et avoir mis du sang menstruel sur son sac à dos, mais elle n'a pas reconnu avoir commis les crimes mentionnés sur les réseaux sociaux puisqu'ils étaient, selon ses dires, une tentative de «paraître drôle».
Brianna a dit qu'elle a commencé à s'attaquer à Chennel pour se venger en raison du comportement désagréable de sa colocataire. Elle l'accuse de ne pas avoir voulu faire de compromis, de diffuser des vidéos d'elle qui ronflait sur Snapchat. Brianna a dit qu'elle voulait changer de chambre depuis le début du mois d'octobre, mais que cela était impossible pour le moment.
Brianna est accusée de méfaits criminels, de violation de la paix, mais aussi de crime haineux contre Chennel. Le New York Times a précisé qu'elle a été renvoyée de l'école et qu'elle ne pourra jamais réintégrer l'institution. Brianna avait une bourse d'étude de 20 000 $ par année pendant 4 ans pour un programme en arts, selon Heavy.com.
Chennel a raconté toute l'histoire dans un Facebook Live lundi.
Dans la vidéo, Chennel ajoute qu'elle croit que les choses se seraient passées autrement - et plus rapidement - si elle avait blanche et si son agresseure avait été noire.
L'incident a maintenant une attention internationale et le hashtag #justiceforjazzy est devenu viral sur Twitter.
Le président de l'établissement a quant à lui déclaré mercredi que le comportement de Brianna était «répréhensible» et que l'école a suivi le protocole habituel.