Une effroyable expédition punitive nocturne d’un groupe de gangsters, composé de ressortissants nigérians, contre leur compatriote et rival nommé O. C. F., s’est soldée, avant-hier, par le meurtre de l’un des assaillants répondant aux initiales d’I. B. N. I. Celui-ci a été malmené, puis poignardé mortellement. Le motif de la sanglante bagarre au couteau résulterait d’une banale histoire de fille entre gangs rivaux nigérians.
Le ressortissant nigérian O. C. F. a tué d’un coup de couteau son compatriote I. B. N. I. Il lui a tranché net la carotide gauche, au cours d’une bataille rangée, sis au quartier Cambérène 2 de la commune de Golf Sud. Le meurtrier a profité de la mêlée pour disparaître dans la nature. L’altercation est survenue chez l’auteur du coup de couteau fatal, dans la nuit du dimanche 22 au lundi 23 juillet dernier, vers les coups de 21h.
Les assaillants débarquent nuitamment chez le mis en cause, en galante compagnie avec sa concubine nigériane, et tentent de lui faire la peau
Après une journée de labeur, rapportent des témoins, le Nigérian O. C. F. se retire dans sa chambre avec sa petite-amie, Nigériane aussi, et avec qui il vit en concubinage en toute discrétion dans le quartier. L’arrivée de la jeune femme au Sénégal remonte juste à deux semaines. Mais, la nuit d’avant-hier, un groupe de Nigérians, dont le nommé I. B. N. I, se rendent à l’improviste chez leur compatriote O. C. F. engagent une vive dispute avec lui et tentent de lui remonter les bretelles. Ils le surprennent alors en galante compagnie avec sa concubine dans la chambre, se défoulent sur lui et cherchent vaille que vaille à lui faire la peau.
Il se bagarre avec les agresseurs et tranche net la carotide gauche du nommé I. B. N. I. d’un coup de couteau
Le bonhomme s’affole, bondit de son lit et tente d’organiser la réplique contre les velléités d’agression des intrus. Mais, face à la supériorité numérique, le Nigérian se ravise, s’empare d’un couteau et fait face à ses assaillants. Qui développent des sentiments d’agressivité, de haine et de furie meurtrière contre le jeune garçon. Mais, celui-ci, n’étant pas un enfant de chœur, guette le moment opportun, fonce sur l’un de ses agresseurs nommé I. B. N. I. et lui assène un violent coup de couteau au niveau de la carotide gauche. Le sang gicle d’un trait et commence à couler à flots au sol. Le blessé pousse des cris d’orfraie, s’effondre par terre et hurle de douleur. Il crie au secours, court comme un dératé et plaque la paume de sa main à la partie atteinte de son corps, aux fins d’essayer d’arrêter la forte hémorragie. Il s’écroule au sol, se vide de son sang et finit par rendre l’âme.
Les malfaiteurs abandonnent leur camarade de gang, gravement atteint, et détalent
A la vue du sang de leur compagnon, très mal en point, soutiennent des voisins de quartier, les assaillants paniquent, affichent des yeux terrifiés et sonnent l’alerte. Ils se bousculent à la porte de la chambre, parviennent à s’extirper à temps de la pièce et prennent la clef des champs. O. C. F, auteur du coup de couteau fatal, réalise la gravité de son geste, prend peur et entre aussitôt en cavale, avant l’arrivée des limiers du commissariat de l’arrondissement de Golf Sud. Les policiers sacrifient aux constatations de la tragédie et cèdent la place aux sapeurs-pompiers, qui embarquent le corps et le transportent à la morgue d’un centre hospitalier du centre ville de Dakar pour une autopsie.
Un avis de recherche et d’arrestation lancé contre le ressortissant nigérian criminel
Après les constatations d’usage sur la scène de crime, les hommes du commissaire Thierno Diop de Golf Sud ont ouvert une enquête et se sont lancés aux trousses du présumé meurtrier en fuite. Ils ont émis un message radio, sous forme d’avis de recherche et d’arrestation, à toutes les unités de police et de la gendarmerie, aux fins de coincer le mis en cause, avant que ce dernier ne réussisse à quitter en douce le pays pour aller trouver refuge ailleurs. Mais, en attendant l’arrestation du criminel, clairement identifié, tout comme les camarades du défunt assaillant, la thèse de règlement de comptes entre gangs rivaux et celle de meurtre, aux allures de crime passionnel, semblent être privilégiées. Du moins pour le moment, ceci, à la lisière des premiers éléments de l’enquête préliminaire de la police.
Vieux Père NDIAYE
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