Présenté comme un homme belliqueux, Ibrahima Diaw a comparu hier devant le tribunal des flagrants délits de Dakar pour répondre du délit de coups et blessures volontaires ayant entraîné une une interruption de travail indéterminée, a t-on mentionné dans L'As.
Revenant sur les faits à la barre, la partie civile, Arame Tamba (21 ans) souligne que le mis en cause lui a asséné des coups de marteau sur la tête et le front, alors qu’elle se bagarrait avec la nièce de ce dernier. «Tout d’un coup, j’ai senti plusieurs coups de marteau sur ma tête. J’ai l’habitude de mettre 3 foulards lorsque je me voile, raison pour laquelle les blessures ne sont pas aussi graves. Depuis 3 ans, il m’insulte et m’humilie», se plaint la jeune fille.
Ces propos ont été battus en brèche par le prévenu, Ibrahima Diaw, qui jure qu’il n’a jamais touché à la plaignante. Au contraire, il soutient que la fille l’a insulté. Pourtant à l’enquête préliminaire, il avait reconnu les faits. C’est pourquoi après ses dénégations, le juge lui a rappelé avoir visionné la vidéo où on le voit asséner des coups de marteau à la fille. En guise de réponse, le prévenu indique que le marteau n’a pas atteint la victime. «Je travaillais avec le marteau. C’est elle qui m’a insulté au moment où elle se chamaillait
avec ma nièce», s’est-il défendu.
Selon Me Daff, conseil de Arame Tamba, le prévenu est un homme hyper dangereux et belliqueux.
«Lorsqu’il a eu fini de s’acharner sur Arame Tamba, il s’est retourné contre le boutiquier qui tentait d’apaiser la situation. Ibrahima Diaw est un patriarche qui raconte des contrevérités», affirme Me Daf
qui demande le franc symbolique.
De son côté, le représentant du parquet estime que les faits sont établis. C’est à la suite d’une dispute entre Arame Tamba et Fatou Diaw (la nièce du prévenu) que ce dernier s’est rué sur elle. Ibrahima Diaw lui a
asséné des coups de marteau. Le parquetier ajoute que le certificat médical montre une lésion visible de l’avant-bras gauche.
Pour la peine, il s’est rapporté à la sagesse du tribunal. Seulement l’avocat de la défense, Me Khadim Kébé, indique que son client lui a confié avoir agi sous le coup de la colère puisque le jour des faits, la plaignante
l’a insulté.
Poursuivant, son confrère Me Mamadou Guèye ajoute que le mis en cause a été battu par les proches de la victime, et avait enclenché une procédure dans laquelle il était partie civile et non le contraire. «Juridiquement, le certificat médical ne peut pas faire bonne foi puisqu’il a été produit après. Il serait incongru qu’il soit venu avec son marteau pour le lui asséner. C’est qu’il a été provoqué, même si cela n’excuse pas son comportement», indique Me Guèye qui sollicite une application bienveillante de la loi. Délibéré 13 octobre prochain.
Revenant sur les faits à la barre, la partie civile, Arame Tamba (21 ans) souligne que le mis en cause lui a asséné des coups de marteau sur la tête et le front, alors qu’elle se bagarrait avec la nièce de ce dernier. «Tout d’un coup, j’ai senti plusieurs coups de marteau sur ma tête. J’ai l’habitude de mettre 3 foulards lorsque je me voile, raison pour laquelle les blessures ne sont pas aussi graves. Depuis 3 ans, il m’insulte et m’humilie», se plaint la jeune fille.
Ces propos ont été battus en brèche par le prévenu, Ibrahima Diaw, qui jure qu’il n’a jamais touché à la plaignante. Au contraire, il soutient que la fille l’a insulté. Pourtant à l’enquête préliminaire, il avait reconnu les faits. C’est pourquoi après ses dénégations, le juge lui a rappelé avoir visionné la vidéo où on le voit asséner des coups de marteau à la fille. En guise de réponse, le prévenu indique que le marteau n’a pas atteint la victime. «Je travaillais avec le marteau. C’est elle qui m’a insulté au moment où elle se chamaillait
avec ma nièce», s’est-il défendu.
Selon Me Daff, conseil de Arame Tamba, le prévenu est un homme hyper dangereux et belliqueux.
«Lorsqu’il a eu fini de s’acharner sur Arame Tamba, il s’est retourné contre le boutiquier qui tentait d’apaiser la situation. Ibrahima Diaw est un patriarche qui raconte des contrevérités», affirme Me Daf
qui demande le franc symbolique.
De son côté, le représentant du parquet estime que les faits sont établis. C’est à la suite d’une dispute entre Arame Tamba et Fatou Diaw (la nièce du prévenu) que ce dernier s’est rué sur elle. Ibrahima Diaw lui a
asséné des coups de marteau. Le parquetier ajoute que le certificat médical montre une lésion visible de l’avant-bras gauche.
Pour la peine, il s’est rapporté à la sagesse du tribunal. Seulement l’avocat de la défense, Me Khadim Kébé, indique que son client lui a confié avoir agi sous le coup de la colère puisque le jour des faits, la plaignante
l’a insulté.
Poursuivant, son confrère Me Mamadou Guèye ajoute que le mis en cause a été battu par les proches de la victime, et avait enclenché une procédure dans laquelle il était partie civile et non le contraire. «Juridiquement, le certificat médical ne peut pas faire bonne foi puisqu’il a été produit après. Il serait incongru qu’il soit venu avec son marteau pour le lui asséner. C’est qu’il a été provoqué, même si cela n’excuse pas son comportement», indique Me Guèye qui sollicite une application bienveillante de la loi. Délibéré 13 octobre prochain.