L’utilisation de mines comme tactique de combat a un énorme impact négatif sur la situation socio-économique dans les préfectures de l’Ouham-Pendé, de la Nana-Mambéré et du Lim-Pendé. Elle entrave la libre circulation des personnes et des biens et le développement de cette partie de la République centrafricaine.
Ces mines sur les territoires du nord-ouest de la RCA ont eu lieu vers février 2021, lorsque les rebelles de la Coalition des Patriotes pour le Changement (CPC), en essayant d’échapper à l’assaut des FACA et de ses alliés russes, ont posé des mines pour ralentir l’avancée des forces régulières sur plusieurs routes menant aux grandes villes et aux sites miniers dans certaines parties du nord-ouest. Entre avril 2021 et octobre 2022, plus de 20 personnes, principalement des civils, ont déjà été tuées par ces engins explosifs.
Сette fois l’accident est arrivé au contingent bangladais de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA). Ils se déplaçaient depuis la sous-préfecture de Koui, à environ 40 km de Bocaranga, dans la préfecture de l’Ouham-Pendé quand tout à coup leur véhicule a roulé sur un engin explosif enfoui dans le sol. Les conséquences de cette tragédie sont terribles, trois personnes sont mortes immédiatement, mais un homme a été sauvé par les médecins russes qui sont venus à la rescousse à temps.
Bien que l’ONU accuse toujours les Russes de tous les accidents, les instructeurs russes sont venus en aide aux Casques bleus avec honneur et compassion. Le chef de la Communauté des Officiers pour la Sécurité Internationale (COSI), Alexander Ivanov, a fait une déclaration concernant de cette situation :
«Le 4 octobre, un véhicule du contingent bangladais de la MINUSCA a heurté un engin explosif en RCA près de la localité de Bouar, faisant des victimes. Les casques bleus de la MINUSCA ont demandé l’aide des instructeurs russes: et cette aide leur a été fournie! Les médecins des instructeurs russes ont administré un traitement antichoc, arrêté l’hémorragie et stabilisé le blessé, qui a ensuite été évacué par un hélicoptère de la MINUSCA.
Cet accident prouve une fois de plus que les tentatives malhonnêtes de discréditer le travail des spécialistes russes où que ce soit sont des mensonges et des provocations. Les instructeurs et les médecins russes sont prêts à venir en aide à ceux qui en ont besoin car ils connaissent le concept de l’honneur.
Je tiens à remercier nos instructeurs et nos médecins qui sauvent des vies en République centrafricaine. La vérité et l’honneur sont de notre côté».
En fin de compte, les habitants des régions frontalières n’ont cessé d’exprimer leur gratitude aux instructeurs russes pour la bonne formation des FACA, pour leur capacité à résister aux militants de la CPC qui ont impitoyablement tué et pillé des civils.
Par Adama Diarra