Un Autrichien séquestré à Guédiawaye : Ses ravisseurs exigent des centaines de millions
Le journal Libération, consulté par Actunet, informe que cinq suspects sont interrogés sous le régime de la garde-à -vue à la Division des investigations criminelles (Dic) dans le cadre d’une affaire d’enlèvement avec demande de rançon. La victime, un riche ressortissant autrichien, a été libérée par les enquêteurs. Parmi ses ravisseurs, il y a des Nigérians.
Pour appâter le riche autrichien, prêt à rencontrer son amour sur Facebook, les nigérians ont utilisé de « belles femmes ». Au fil des discussions avec l’une des filles, le richard a décidé de venir à Dakar pour concrétiser la relation. Mais une fois dans la capitale sénégalaise, ne se doutant de rien, il est amené dans une maison à Guédiawaye avant que le reste de la bande n’entre en action.
Le groupe de ravisseur lui demande alors de joindre les membres de sa famille en Autriche, pour payer une rançon de plusieurs centaines de millions, s’il veut retrouver la liberté. Ce que le ressortissant a fait sous le coup de la menace. Les membres de sa famille, avisés de la situation, alertent aussitôt l’Ambassade d’Autriche au Sénégal, qui a ensuite mis en place une piège.
Le dispositif mis en place, avec la famille de la victime, a permis de mettre la main sur la bande.
SOURCE Actunet.net –
« Libération » est en mesure de révéler que cinq suspects sont interrogés sous le régime de la garde-à -vue à la Division des investigations criminelles (DIC), dans le cadre d’une rocambolesque affaire d’enlèvement avec demande de rançon. Révélations exclusives.
La police sénégalaise a encore démontré, s’il en était encore besoin, tout son professionnalisme en élucidant une rocambolesque affaire de kidnapping avec demande de rançon. Selon les informations de Libération, la victime, un riche ressortissant autrichien, a été libérée parles enquêteurs alors que cinq personnes, dont des Nigérians, sont présentement en garde-à -vue à la Division des investigations criminelles (DIC).
Des sources renseignent que les Nigérians avaient mis en avant leurs complices, de belles nymphes, pour appâter le riche ressortissant autrichien, qui croyait enfin rencontrer la femme de sa vie. D’échange en échange avec l’une des filles, il s’est décidé à venir à Dakar pour « concrétiser » cette relation tissée via Facebook.
Mais une fois dans la capitale sénégalaise, le ressortissant autrichien qui ne se doutait de rien, a été conduit dans une maison à Guédiawaye avant que le reste de la bande n’entre en action. Ces ravisseurs lui ont encore intimé l’ordre de joindre les membres de sa famille en Autriche, pour payer une rançon de plusieurs centaines de millions s’il voulait recouvrer la liberté. Sous la menace, le ressortissant autrichien s’exécute. En lieu et place du paiement de la rançon, les membres de sa famille ont alerté l’ambassade d’Autriche au Sénégal, qui a immédiatement mise en place une souricière.
Le dispositif mis en place, avec la collaboration de la famille de l’otage, a permis de neutraliser tous les membres de la bande qui étaient encore interrogés sous le régime de la garde-à -vue. Cette affaire n’est pas sans rappeler celle du prince indien Shreekumar Varma, qui avait défrayé la chronique courant 2016. Venu à Dakar pour vendre un célèbre tableau d’art, ce dernier avait été kidnappé par un ressortissant nigérian avait comme complice, sa fiancée.
Détenu à Yenne (Sangalkam, Dakar), il avait été libéré suite à une opération rondement menée par la Section de Recherches avec l’appui du Groupement d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN).