DAKARACTU.COM De deux choses l'une: soit ce réseau, apparemment bien huilé, est de connivence avec certains proches du régime; soit la bande fait dans le trafic d'influence, c'est à dire profite de l'aura de la Première Dame, Mme Marième Faye Sall.
Quoi qu'il en soit, les faits que nous allons vous conter sont d'une gravité indescriptible.
Une bonne dame répondant au nom de Mb. S. (Nous tairons délibérément les noms) a voulu migrer vers d'autres cieux qu'elle a jugé plus cléments que le Sénégal. C'est ainsi que Mb. S. s'en est ouvert à une connaissance. Cette dernière l’a mise en rapport avec le nommé G. D., lequel serait la personne indiquée pour la faire voyager, c'est à dire lui décrocher le fameux sésame: le visa d'entrée soit en Europe ou aux Usa.
Le contact établi, G. D. qui, soit dit en passant, a pignon sur rue dans un négoce de meubles, vers le Canal 4, à quelques encablures de l'UCAD, convient alors avec la candidate à l'émigration sur un voyage au pays de Barack Obama. Dans les clauses de leur "gentleman's agreement", il a été convenu que la dame devait verser la bagatelle de 6 millions FCFA.
Invitée à être plus explicite, la victime soutient, les larmes aux yeux: "Ils m'ont dit que je devais figurer dans le lot d'une délégation devant voyager avec le couple Présidentiel. Qui devait se rendre aux USA du 28 au 30 mars dernier. Il était conclu qu'ils allaient me remettre le billet d'avion et tout. Lorsque je lui ai demandé les documents à fournir, G. D. m'a dit que je devais juste lui remettre mon passeport, après quoi il allait me mettre en rapport avec un de ses éléments. C'est ainsi qu’un certain M. me conduisit le 21 mars 2013 à la Présidence de la République. Sur place, une dame que j'ai formellement identifiée me reçut à la salle d'attente, contiguë au poste de la gendarmerie. C'est ainsi qu'ils m'ont recommandée de dire lorsque je serais à l'ambassade que je suis la coiffeuse attitrée de la Première Dame et que nous sommes apparentées. Et si toutefois, on me demande de donner le nom de la maman de Mme Marième Faye, je devais répondre Oumy Yatou Diallo et que sa tante se nomme Habibatou Diallo (...)"
Selon Mb. S. les choses se passeront comme convenu, car celle qui l'a reçu à l'ambassade des Usa à Dakar lui demandera exactement de lui décliner ses liens avec la Première Dame. Elle répondra selon les recommandations faites à elle.
"C'est ainsi qu'ils m'ont appelé quelques jours après sur mon téléphone portable pour me dire que l'ambassade a accédé à la requête et que je pouvais leur apporter l'argent, c'est à dire les 6 millions FCFA. Réticente par la suite, notamment suite aux conseils de mes proches je leur exigeais de me montrer le visa. Bizarrement, ils refusèrent mais finirent par me donner une copie de visa dans laquelle figure mes filiations et ma photo. Mes proches me conseillèrent alors de leur dire que je vais payer dès que j'arrive aux Etats Unis d'Amérique et que je n'avais que 4 millions cfa. Et, aussi bizarre que cela puisse paraitre, G. D. accepta d'empocher les 4 millionsFCA mais refusa catégoriquement de me montrer mon passeport dans lequel figurerait le visa. C'est alors que je commençais à douter avant de lui demander de me rendre mon passeport parce que je désistais. Il piqua une vive colère avant de me balancer sur la figure que je pouvais aller où bon me semble. Ne sachant où aller, je me décide de m'en ouvrir à vous. J'interpelle les plus hautes autorités du pays, particulièrement la Première Dame. Je compte d'ailleurs saisir la justice de mon pays (...)"
Joint au téléphone par nos soins, G. D. nous invita alors "à venir discuter entre Sénégalais pour trouver un terrain d'entente". Vous aurez compris qu'il a voulu nous soudoyer. Devant notre refus catégorique, il nous balance alors un retentissant: "m... ne m'appelez plus!" avant de raccrocher au nez.
A n’en pas douter, voilà bien une affaire… à suivre !
Quoi qu'il en soit, les faits que nous allons vous conter sont d'une gravité indescriptible.
Une bonne dame répondant au nom de Mb. S. (Nous tairons délibérément les noms) a voulu migrer vers d'autres cieux qu'elle a jugé plus cléments que le Sénégal. C'est ainsi que Mb. S. s'en est ouvert à une connaissance. Cette dernière l’a mise en rapport avec le nommé G. D., lequel serait la personne indiquée pour la faire voyager, c'est à dire lui décrocher le fameux sésame: le visa d'entrée soit en Europe ou aux Usa.
Le contact établi, G. D. qui, soit dit en passant, a pignon sur rue dans un négoce de meubles, vers le Canal 4, à quelques encablures de l'UCAD, convient alors avec la candidate à l'émigration sur un voyage au pays de Barack Obama. Dans les clauses de leur "gentleman's agreement", il a été convenu que la dame devait verser la bagatelle de 6 millions FCFA.
Invitée à être plus explicite, la victime soutient, les larmes aux yeux: "Ils m'ont dit que je devais figurer dans le lot d'une délégation devant voyager avec le couple Présidentiel. Qui devait se rendre aux USA du 28 au 30 mars dernier. Il était conclu qu'ils allaient me remettre le billet d'avion et tout. Lorsque je lui ai demandé les documents à fournir, G. D. m'a dit que je devais juste lui remettre mon passeport, après quoi il allait me mettre en rapport avec un de ses éléments. C'est ainsi qu’un certain M. me conduisit le 21 mars 2013 à la Présidence de la République. Sur place, une dame que j'ai formellement identifiée me reçut à la salle d'attente, contiguë au poste de la gendarmerie. C'est ainsi qu'ils m'ont recommandée de dire lorsque je serais à l'ambassade que je suis la coiffeuse attitrée de la Première Dame et que nous sommes apparentées. Et si toutefois, on me demande de donner le nom de la maman de Mme Marième Faye, je devais répondre Oumy Yatou Diallo et que sa tante se nomme Habibatou Diallo (...)"
Selon Mb. S. les choses se passeront comme convenu, car celle qui l'a reçu à l'ambassade des Usa à Dakar lui demandera exactement de lui décliner ses liens avec la Première Dame. Elle répondra selon les recommandations faites à elle.
"C'est ainsi qu'ils m'ont appelé quelques jours après sur mon téléphone portable pour me dire que l'ambassade a accédé à la requête et que je pouvais leur apporter l'argent, c'est à dire les 6 millions FCFA. Réticente par la suite, notamment suite aux conseils de mes proches je leur exigeais de me montrer le visa. Bizarrement, ils refusèrent mais finirent par me donner une copie de visa dans laquelle figure mes filiations et ma photo. Mes proches me conseillèrent alors de leur dire que je vais payer dès que j'arrive aux Etats Unis d'Amérique et que je n'avais que 4 millions cfa. Et, aussi bizarre que cela puisse paraitre, G. D. accepta d'empocher les 4 millionsFCA mais refusa catégoriquement de me montrer mon passeport dans lequel figurerait le visa. C'est alors que je commençais à douter avant de lui demander de me rendre mon passeport parce que je désistais. Il piqua une vive colère avant de me balancer sur la figure que je pouvais aller où bon me semble. Ne sachant où aller, je me décide de m'en ouvrir à vous. J'interpelle les plus hautes autorités du pays, particulièrement la Première Dame. Je compte d'ailleurs saisir la justice de mon pays (...)"
Joint au téléphone par nos soins, G. D. nous invita alors "à venir discuter entre Sénégalais pour trouver un terrain d'entente". Vous aurez compris qu'il a voulu nous soudoyer. Devant notre refus catégorique, il nous balance alors un retentissant: "m... ne m'appelez plus!" avant de raccrocher au nez.
A n’en pas douter, voilà bien une affaire… à suivre !