L’ histoire de Ngagne Badiane a attristé le public venu assister, hier, à l’audience des flagrants délits de Dakar. Marchand ambulant de son état, il est poursuivi pour vol commis dans un moyen de transport en commun. Même s’il reconnaît les faits, il s’est expliqué en relatant sa mésaventure depuis qu’il a été refoulé d’Espagne.
Originaire de Louga, Ngagne Badiane a eu honte de retourner auprès de ses proches. De ce fait, il vagabondait dans les rues de la capitale et mendiait pour se nourrir. Un jour, dit-il, il a tendu la main à de jeunes vagabonds qui l’ont accueilli et initié au banditisme.
Grâce à ces derniers, raconte-t-il, il a commencé à se droguer et à picoler. “À cause de ces substances, j’ai perdu la tête. J’avais honte de retourner chez moi. Je suis l’aîné de ma famille. J’ai deux petites sœurs et ma mère est malade”, at-il raconté. “Ce n’est pas une honte d’être pauvre. Vous avez besoin d’aide. Il faut retourner à Louga auprès de vos proches”, lui a conseillé la juge.
D’ailleurs, un de ses cousins a quitté l’Espagne pour l’assister dans cette épreuve. Le parquet a requis l’application de la loi, tandis que l’avocat de la défense a sollicité la clémence du tribunal.
Reconnu coupable, Ngagne Badiane a écopé d’une peine de prison de deux ans assortis du sursis.
EnQuete
Originaire de Louga, Ngagne Badiane a eu honte de retourner auprès de ses proches. De ce fait, il vagabondait dans les rues de la capitale et mendiait pour se nourrir. Un jour, dit-il, il a tendu la main à de jeunes vagabonds qui l’ont accueilli et initié au banditisme.
Grâce à ces derniers, raconte-t-il, il a commencé à se droguer et à picoler. “À cause de ces substances, j’ai perdu la tête. J’avais honte de retourner chez moi. Je suis l’aîné de ma famille. J’ai deux petites sœurs et ma mère est malade”, at-il raconté. “Ce n’est pas une honte d’être pauvre. Vous avez besoin d’aide. Il faut retourner à Louga auprès de vos proches”, lui a conseillé la juge.
D’ailleurs, un de ses cousins a quitté l’Espagne pour l’assister dans cette épreuve. Le parquet a requis l’application de la loi, tandis que l’avocat de la défense a sollicité la clémence du tribunal.
Reconnu coupable, Ngagne Badiane a écopé d’une peine de prison de deux ans assortis du sursis.
EnQuete