La ville de Louga a été choisie pour le pilotage d’un projet de santé et nutrition à l’école, dans le cadre d’un programme des ministères de l’Education nationale et de la Santé et de l’Action sociale, à travers sa Division contrôle médicale scolaire (DCMS), qui vise à mieux intégrer les programmes de santés à l’école, a indiqué, lundi à Somone, le docteur Mor Diaw.
Selon le responsable de la DCMS qui participait à un atelier sur la problématique de la santé à l’école, “la santé contribue à un bon apprentissage des élèves et à une réussite scolaire”.
Dr Diaw a, d’ailleurs, annoncé qu’avec le soutien de partenaires au développement, “dix mille enfants des écoles françaises, des franco-arabes et autres ’daaras’ seront traités notamment dans le domaine des troubles de vision et doter de lunettes, si le besoin se fait sentir”.
“Louga est la ville pilote de ce projet, mais nous avons pu négocier avec Sightsavers pour que ce programme puisse être étendu vers d’autres villes comme Kébémer, Ziguinchor et Kaolack. Nous pensons trouver d’autres partenaires qui vont nous appuyer pour pouvoir le dérouler sur l’ensemble du
territoire national”, a dit Dr Mor Diaw.
“Nous voulons, a-t-il soutenu, que la santé scolaire n’ait plus besoin de dépendre de partenaires extérieurs qui, jusqu’ici, prennent en charge toutes les activités liées à cette question. Cela nous empêche de pouvoir étendre nos programmes à l’ensemble des régions du pays”.
Venu présider l’ouverture de l’atelier, Joseph-Pierre Sarr, directeur de cabinet du ministre de l’Education nationale a, quant à lui, relevé que “la santé et l’éducation constituent deux facteurs essentiels pour le bien-être de l’élève et pour la réussite scolaire”.
“Si l’école ne joue pas son rôle dans l’éducation à la santé, à la prévention et à l’information, nous ne pouvons pas atteindre la qualité tant souhaitée dans le système éducatif”, a affirmé M. Sarr.
Il s’agit, selon lui, d’accorder une attention particulière aux questions de déparasitage et de dépistage des troubles de vision. Ainsi,
“Il faut rendre la gestion des programmes de santé plus performante”, a insisté Sarr.