Un policier à la retraite, risque un mois de prison. Selon "Bes Bi" Le Jour, il a été jugé pour offre et cession de chanvre indien. Le prévenu, jadis réputé redoutable bourreau des trafiquants de drogue, a été arrêté à la porte du commissariat de Mbour, où il a servi des années durant, souligne "Bes Bi".
« Je n’ai jamais vendu de la drogue », s’est-il défendu à la barre, en confessant qu’il « en fume ». Il a déclaré avoir « piqué le virus en 1998, en infiltrant le milieu de la drogue », avant de prendre « l’engagement de tout laisser ». L’enquête de la police a révélé que M. T. a été arrêté avec 109 grammes de chanvre indien. Mais le mis en cause jure qu’il ne s’agissait que d’un cornet.
Cette version semble confirmée par la petite amie du policier à la retraite, Aïssatou. Cette dernière, également jugée, a déclaré devant le tribunal que l’ancien policier lui avait remis 2000 FCfa, pour qu’elle lui achète du chanvre indien auprès de Zacharias, autre co-prévenu de M. T. Elle précisera que c’était la deuxième fois que son petit ami lui demandait ce service.
S’il avait enfoncé M. T. à l’enquête préliminaire, Zacharias l’a lavé à grande eau lors du procès. Il a juré que l’ancien policier n’est pas un trafiquant de drogue. Avocat du prévenu, Me Abdoulaye Tall acquiesce : « Mon client a servi à la Police sans commettre aucune faute. Les enquêteurs infiltrent les trafiquants, font le jeu pour être comme eux. Certains parviennent à résister, d’autres pas ».
La robe noire de poursuivre : « Les policiers, c’est comme les sommeliers qui goûtent aux différentes boissons. Mon client a eu un mauvais penchant mais il a exprimé ses regrets». Le Procureur a disqualifié les faits d’offre ou de cession en détention et usage de chanvre indien, et requis une peine d’un mois ferme contre M. T. et Aïssatou. Quant à ZachariaS, il risque deux ans ferme pour offre et de cession de drogue. Délibéré, le 3 octobre.
« Je n’ai jamais vendu de la drogue », s’est-il défendu à la barre, en confessant qu’il « en fume ». Il a déclaré avoir « piqué le virus en 1998, en infiltrant le milieu de la drogue », avant de prendre « l’engagement de tout laisser ». L’enquête de la police a révélé que M. T. a été arrêté avec 109 grammes de chanvre indien. Mais le mis en cause jure qu’il ne s’agissait que d’un cornet.
Cette version semble confirmée par la petite amie du policier à la retraite, Aïssatou. Cette dernière, également jugée, a déclaré devant le tribunal que l’ancien policier lui avait remis 2000 FCfa, pour qu’elle lui achète du chanvre indien auprès de Zacharias, autre co-prévenu de M. T. Elle précisera que c’était la deuxième fois que son petit ami lui demandait ce service.
S’il avait enfoncé M. T. à l’enquête préliminaire, Zacharias l’a lavé à grande eau lors du procès. Il a juré que l’ancien policier n’est pas un trafiquant de drogue. Avocat du prévenu, Me Abdoulaye Tall acquiesce : « Mon client a servi à la Police sans commettre aucune faute. Les enquêteurs infiltrent les trafiquants, font le jeu pour être comme eux. Certains parviennent à résister, d’autres pas ».
La robe noire de poursuivre : « Les policiers, c’est comme les sommeliers qui goûtent aux différentes boissons. Mon client a eu un mauvais penchant mais il a exprimé ses regrets». Le Procureur a disqualifié les faits d’offre ou de cession en détention et usage de chanvre indien, et requis une peine d’un mois ferme contre M. T. et Aïssatou. Quant à ZachariaS, il risque deux ans ferme pour offre et de cession de drogue. Délibéré, le 3 octobre.