Selon les informations de Libération, l’Autorité de régulation des marchés publics (ARMP) a annulé l’attribution provisoire du marché relatif à la fourniture et l’installation pour l’électrification de 76 villages par mini centrales solaires photovoltaïques dans les régions de Matam et Tambacounda lancé par l’Agence sénégalaise d’électrification rurale (Aser).
Le marché avait été attribué, sous forme de deux lots, au groupement Atersa/Elecnor pour un montant global de 9,6 milliards de Fcfa et dans des conditions douteuses. C’est d’ailleurs ce qui a poussé le groupement Sagemcom/Geesy qui proposait le même service à 4,8 milliards, soit une différence de plus 4 milliards, à saisir l’Armp.
Dans sa décision, l’Armp est catégorique : « l’importante différence qui ressort du rapprochement de l’offre financière de l’attributaire provisoire à celle du requérant, ne confirme pas une bonne application du principe de l’économie ».
Pis, l’attributaire du marché a reconnu n’avoir pas produit de programme de formation, alors que cette clause était spécifiée. Plus grande encore, les juges estiment que les conclusions du rapport d’expert en date du 21 mars 2018, prouvent que les arguments de l’ASER pour écarter l’offre de Sagemcom/Ceesy sont du toc. Nous y reviendrons en détails sur les péripéties de cette affaire.
Le marché avait été attribué, sous forme de deux lots, au groupement Atersa/Elecnor pour un montant global de 9,6 milliards de Fcfa et dans des conditions douteuses. C’est d’ailleurs ce qui a poussé le groupement Sagemcom/Geesy qui proposait le même service à 4,8 milliards, soit une différence de plus 4 milliards, à saisir l’Armp.
Dans sa décision, l’Armp est catégorique : « l’importante différence qui ressort du rapprochement de l’offre financière de l’attributaire provisoire à celle du requérant, ne confirme pas une bonne application du principe de l’économie ».
Pis, l’attributaire du marché a reconnu n’avoir pas produit de programme de formation, alors que cette clause était spécifiée. Plus grande encore, les juges estiment que les conclusions du rapport d’expert en date du 21 mars 2018, prouvent que les arguments de l’ASER pour écarter l’offre de Sagemcom/Ceesy sont du toc. Nous y reviendrons en détails sur les péripéties de cette affaire.