La société Avisen a été le théâtre de vols multiples, qui ont été mis à nu à la suite d’un audit réalisé dans la période allant de janvier 2021 à août 2021. Cet audit a révélé un trou de 534 millions francs imputé à Ismaïla A. B., le logisticien chargé de la planification des livraisons. Au moment des faits, Ismaïla percevait un salaire de 350.000 francs. Mais, il aurait mis en place un système frauduleux à travers un doublement de bordereaux de livraison, qui lui permettait de livrer un surplus de marchandise au commerçant Bassirou K. Avec la complicité de celui-ci, le délinquant supposé revendait le surplus à son propre compte, détaille "Rewmi".
Une fraude qui lui aurait permis d’acquérir des fermes, des terrains et un véhicule. Face aux éléments du commissariat de Rufisque, les mis en cause ont avoué leur forfait, avant de trouver un arrangement avec la société Avisen. Bassirou K. a versé 11 millions francs Cfa. Quant à Ismaïla A. B., il a remboursé 3 millions francs Cfa. Malgré cette médiation pénale, Ismaïla est allé en prison, avant de bénéficier d’une liberté provisoire quatre mois plus tard. Poursuivi pour vol d’aliments de volaille d’une valeur de 534 millions francs Cfa, faux et usage de faux en écriture de commerce et blanchiment de capitaux, Ismaïla A. B., 39 ans, a nié les faits à la barre du tribunal correctionnel de Dakar, ce jeudi 19 octobre 2023.
A l’en croire, il ne s’est jamais entendu avec Bassirou K. pour soustraire des biens de la société Avisen. Toutefois, Ismaïla a admis l’existence d’une faille dans le système. Car, dit-il, les clients signalaient parfois des surplus quand ils réceptionnaient leurs commandes. Interpellé sur son patrimoine, Ismaïla a affirmé qu’il avait loué les vergers qu’il exploitait. Visé pour complicité, Bassirou K. a renseigné qu’il est un client de Avisen depuis 9 ans. Il n’a jamais reçu plus que la marchandise commandée. « J’ai accepté l’arrangement pour maintenir ma relation contractuelle avec Avisen », fait-il savoir.
Selon le conseil de Avisen, Ismaïla A. B. a reconnu à l’enquête préliminaire, avoir fait des livraisons de manière frauduleuse à son co-prévenu, pendant huit ans. L’avocat a ainsi réclamé 600 millions francs Cfa, à titre de dédommagement. Le parquet a requis l’application de la loi. Me Ousseynou Gaye et ses deux confrères ont plaidé la relaxe des prévenus. D’après eux, la partie civile travaillait dans l’informel. Elle n’a jamais rapporté la preuve du vol. La décision va tomber le 16 novembre prochain.
Une fraude qui lui aurait permis d’acquérir des fermes, des terrains et un véhicule. Face aux éléments du commissariat de Rufisque, les mis en cause ont avoué leur forfait, avant de trouver un arrangement avec la société Avisen. Bassirou K. a versé 11 millions francs Cfa. Quant à Ismaïla A. B., il a remboursé 3 millions francs Cfa. Malgré cette médiation pénale, Ismaïla est allé en prison, avant de bénéficier d’une liberté provisoire quatre mois plus tard. Poursuivi pour vol d’aliments de volaille d’une valeur de 534 millions francs Cfa, faux et usage de faux en écriture de commerce et blanchiment de capitaux, Ismaïla A. B., 39 ans, a nié les faits à la barre du tribunal correctionnel de Dakar, ce jeudi 19 octobre 2023.
A l’en croire, il ne s’est jamais entendu avec Bassirou K. pour soustraire des biens de la société Avisen. Toutefois, Ismaïla a admis l’existence d’une faille dans le système. Car, dit-il, les clients signalaient parfois des surplus quand ils réceptionnaient leurs commandes. Interpellé sur son patrimoine, Ismaïla a affirmé qu’il avait loué les vergers qu’il exploitait. Visé pour complicité, Bassirou K. a renseigné qu’il est un client de Avisen depuis 9 ans. Il n’a jamais reçu plus que la marchandise commandée. « J’ai accepté l’arrangement pour maintenir ma relation contractuelle avec Avisen », fait-il savoir.
Selon le conseil de Avisen, Ismaïla A. B. a reconnu à l’enquête préliminaire, avoir fait des livraisons de manière frauduleuse à son co-prévenu, pendant huit ans. L’avocat a ainsi réclamé 600 millions francs Cfa, à titre de dédommagement. Le parquet a requis l’application de la loi. Me Ousseynou Gaye et ses deux confrères ont plaidé la relaxe des prévenus. D’après eux, la partie civile travaillait dans l’informel. Elle n’a jamais rapporté la preuve du vol. La décision va tomber le 16 novembre prochain.