Une relation qui a duré environ 10 ans et qui finit devant la justice. Journaliste à "Jeune Afrique", Mohamed E. M. N. B., 54 ans, a accusé la dame Hortense M. S., d’avoir effectué des retraits frauduleux sur son compte bancaire. Devant les enquêteurs, le plaignant a raconté avoir développé une relation purement amicale avec la mise en cause.
Sur ces entrefaites, il l’a laissée occuper avec ses deux adolescents, la villa qu’il avait louée à la Sicap Amitié 2, entre 2020 et 2022. Hortense donnait de son temps à son ami souffrant, qu’il s’agisse de transfert financier ou d’aide matérielle. Cependant, elle aurait profité de son hospitalisation pour utiliser sa carte bancaire courant janvier 2023.
"Rewmi" raconte qu'à l’époque, Mohamed se plaignait d’avoir mal au ventre. « Après analyse, les résultats ont été communiqués au médecin de SOS, qui m’a prescrit une hospitalisation aux urgences de l’hôpital Principal de Dakar. Pour payer les analyses de Bio 24, j’ai donné à la mise en cause le code de ma carte bleue. Elle est allée payer le laboratoire. Le 23 mars 2023, j’ai réalisé avec consternation que ma carte Visa n’était pas dans mon portefeuille », a déploré le Français.
L’autre plaignante, Mame Diarra D. a porté des accusations d’abus de confiance contre Hortense M. S. Elle a informé avoir versé 400.000 francs à l’infirmière, laquelle devait lui réserver deux villas à Somone. Arrivée sur place, elle n’a pas pu accéder à l’une des demeures. En détention depuis le 24 août dernier, Hortense M. S. a été appelée hier, à la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar.
Mais, elle a balayé d’un revers de main l’infraction d’accès frauduleux dans un système informatique. Elle a indiqué qu’elle entretenait une relation amoureuse avec Mohamed E. M. N. B., qui supporte mal leur rupture.
« Depuis 2018, on habitait ensemble. Avec son handicap, il ne se déplaçait presque pas. Mais, je n’ai jamais utilisé sa carte bancaire à son insu », a-t-elle assuré. Relativement à Mame Diarra, la prévenue a reconnu que celle-ci voulait louer deux villas à Somone.
« Finalement, elle n’a pas pu accéder à l’une des villas, qui n’était plus disponible. Je lui ai proposé par la suite des maisons à Saly, mais elle a dit que les deux demeures étaient trop enclavées. Je me suis engagée avec le propriétaire à lui rembourser son argent », fait-elle savoir.
Selon Me Aboubacry Barro, Mohamed E. M. N. B. a voyagé. C’est pourquoi il n’a pas déféré à la convocation du tribunal. Mais, la prévenue a admis à la police avoir retiré près de 3.000 euros à partir de différents gab de la Bicis. À la suite du parquet qui a requis l’application de la loi, Me Cheikh Sy a écarté l’accès frauduleux dans un système informatique.
Concernant l’abus de confiance, le conseil de la défense a demandé au tribunal de noter le désistement de Mame Diarra, qui a été remboursée. À l’issue des débats, la prévenue a été reconnue non coupable d’accès frauduleux dans un système informatique, mais elle a écopé de trois mois avec sursis, pour abus de confiance.
Sur ces entrefaites, il l’a laissée occuper avec ses deux adolescents, la villa qu’il avait louée à la Sicap Amitié 2, entre 2020 et 2022. Hortense donnait de son temps à son ami souffrant, qu’il s’agisse de transfert financier ou d’aide matérielle. Cependant, elle aurait profité de son hospitalisation pour utiliser sa carte bancaire courant janvier 2023.
"Rewmi" raconte qu'à l’époque, Mohamed se plaignait d’avoir mal au ventre. « Après analyse, les résultats ont été communiqués au médecin de SOS, qui m’a prescrit une hospitalisation aux urgences de l’hôpital Principal de Dakar. Pour payer les analyses de Bio 24, j’ai donné à la mise en cause le code de ma carte bleue. Elle est allée payer le laboratoire. Le 23 mars 2023, j’ai réalisé avec consternation que ma carte Visa n’était pas dans mon portefeuille », a déploré le Français.
L’autre plaignante, Mame Diarra D. a porté des accusations d’abus de confiance contre Hortense M. S. Elle a informé avoir versé 400.000 francs à l’infirmière, laquelle devait lui réserver deux villas à Somone. Arrivée sur place, elle n’a pas pu accéder à l’une des demeures. En détention depuis le 24 août dernier, Hortense M. S. a été appelée hier, à la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar.
Mais, elle a balayé d’un revers de main l’infraction d’accès frauduleux dans un système informatique. Elle a indiqué qu’elle entretenait une relation amoureuse avec Mohamed E. M. N. B., qui supporte mal leur rupture.
« Depuis 2018, on habitait ensemble. Avec son handicap, il ne se déplaçait presque pas. Mais, je n’ai jamais utilisé sa carte bancaire à son insu », a-t-elle assuré. Relativement à Mame Diarra, la prévenue a reconnu que celle-ci voulait louer deux villas à Somone.
« Finalement, elle n’a pas pu accéder à l’une des villas, qui n’était plus disponible. Je lui ai proposé par la suite des maisons à Saly, mais elle a dit que les deux demeures étaient trop enclavées. Je me suis engagée avec le propriétaire à lui rembourser son argent », fait-elle savoir.
Selon Me Aboubacry Barro, Mohamed E. M. N. B. a voyagé. C’est pourquoi il n’a pas déféré à la convocation du tribunal. Mais, la prévenue a admis à la police avoir retiré près de 3.000 euros à partir de différents gab de la Bicis. À la suite du parquet qui a requis l’application de la loi, Me Cheikh Sy a écarté l’accès frauduleux dans un système informatique.
Concernant l’abus de confiance, le conseil de la défense a demandé au tribunal de noter le désistement de Mame Diarra, qui a été remboursée. À l’issue des débats, la prévenue a été reconnue non coupable d’accès frauduleux dans un système informatique, mais elle a écopé de trois mois avec sursis, pour abus de confiance.