La victime, Ibra Pouye, 30 ans, qui revient de son lit d’hôpital sur les faits, dans un entretien avec « L’Observateur », confie que l’attaque s’est produite le jour même où l’institution financière a reçu des fonds le matin,.
Il dit : « J’officie à La Poste-finance de Koumpentoum depuis cinq (5) ans. J’avais ouvert la porte de derrière puisque j’avais attaché les moutons dans la cour pour que je puisse avoir un œil sur (les bêtes). Ma femme m’a appelé et après quelques minutes de discussions au téléphone, je lui ai dit d’attendre, le temps que je termine le film ’’Golden’’ que je suivais. Il faisait 02 heures du matin. Et subitement, j’ai vu les moutons se lever brusquement. Je me suis dit qu’il y a quelque chose qui n’allait pas. Pour y voir clair, j’ai emprunté les couloirs. C’est ainsi que j’ai aperçu un individu enturbanné dehors. J’ai fait demi-tour en tentant de prendre la fuite, et il m’a été demandé de m’arrêter.
J’ai couru en direction de la porte de droite. Arrivé à hauteur de la fenêtre, je l’ai ouverte et j’ai sauté dans le vide. Dès que j’ai atterri, un autre individu m’a donné un violent coup à l’épaule à l’aide d’une boîte à outils. Je me suis relevé en courant vers la porte de derrière. Sur place, j’ai sauté pour passer entre les grilles de la porte.
Un autre individu enturbanné qui avait une arme entre les mains m’a pourchassé sur 25 mètres. Certainement, il n’avait pas chargé son arme, sinon il allait m’abattre. Il a fait demi-tour. J’ai continué ma course jusque dans les locaux de la Brigade de Gendarmerie, malgré les saignements et la douleur. J’ai informé les gendarmes qui étaient sur place de la présence de bandits dans les locaux de La Poste. (...) De la Brigade, j’entendais les coups de feu qui tonnaient.
Le deuxième vigile qui faisait la ronde dehors, m’a trouvé à la Gendarmerie pour m’informer que les bandits sont venus à bord d’un (1) véhicule et de deux (2) grosses cylindrée (motos: ndlr). Il m’a même dit qu’il m’a aperçu quand l’un des bandits me pourchassait. Lui, il s’était terré dans un coin, tout proche de l’action. C’est au district sanitaire de Koumpentoum où j’ai été évacué par la suite, que j’ai vu un gendarme débarquer tout en pleurs. On m’a informé ainsi de la mort du Commandant Tamsir Sané ».
Il dit : « J’officie à La Poste-finance de Koumpentoum depuis cinq (5) ans. J’avais ouvert la porte de derrière puisque j’avais attaché les moutons dans la cour pour que je puisse avoir un œil sur (les bêtes). Ma femme m’a appelé et après quelques minutes de discussions au téléphone, je lui ai dit d’attendre, le temps que je termine le film ’’Golden’’ que je suivais. Il faisait 02 heures du matin. Et subitement, j’ai vu les moutons se lever brusquement. Je me suis dit qu’il y a quelque chose qui n’allait pas. Pour y voir clair, j’ai emprunté les couloirs. C’est ainsi que j’ai aperçu un individu enturbanné dehors. J’ai fait demi-tour en tentant de prendre la fuite, et il m’a été demandé de m’arrêter.
J’ai couru en direction de la porte de droite. Arrivé à hauteur de la fenêtre, je l’ai ouverte et j’ai sauté dans le vide. Dès que j’ai atterri, un autre individu m’a donné un violent coup à l’épaule à l’aide d’une boîte à outils. Je me suis relevé en courant vers la porte de derrière. Sur place, j’ai sauté pour passer entre les grilles de la porte.
Un autre individu enturbanné qui avait une arme entre les mains m’a pourchassé sur 25 mètres. Certainement, il n’avait pas chargé son arme, sinon il allait m’abattre. Il a fait demi-tour. J’ai continué ma course jusque dans les locaux de la Brigade de Gendarmerie, malgré les saignements et la douleur. J’ai informé les gendarmes qui étaient sur place de la présence de bandits dans les locaux de La Poste. (...) De la Brigade, j’entendais les coups de feu qui tonnaient.
Le deuxième vigile qui faisait la ronde dehors, m’a trouvé à la Gendarmerie pour m’informer que les bandits sont venus à bord d’un (1) véhicule et de deux (2) grosses cylindrée (motos: ndlr). Il m’a même dit qu’il m’a aperçu quand l’un des bandits me pourchassait. Lui, il s’était terré dans un coin, tout proche de l’action. C’est au district sanitaire de Koumpentoum où j’ai été évacué par la suite, que j’ai vu un gendarme débarquer tout en pleurs. On m’a informé ainsi de la mort du Commandant Tamsir Sané ».