Un intervenant périscolaire en langue des signes d'Asnières-sur-Seine, âgé de 32 ans, a été condamné ce lundi à une peine d'emprisonnement de quatre ans ferme, pour des agressions sexuelles sur cinq enfants âgés de sept à huit ans par le tribunal correctionnel de Nanterre , dans les Hauts-de-Seine.
Le tribunal a assorti cette condamnation d'un suivi socio-judiciaire de 2 ans, d'une obligation de soins et d'une interdiction de travailler avec des mineurs. Il sera également inscrit au fichier national des délinquants sexuels (FIJAIS).
Dans son réquisitoire, le procureur, qui avait dénoncé le "positionnement victimaire" du prévenu, avait demandé une peine d'emprisonnement de trois ans ferme.
Une enquête ouverte à l'été 2018
Les faits se sont déroulés entre janvier et juillet 2018 dans deux écoles de la ville d'Asnières-sur-Seine, en proche banlieue parisienne. Cet homme, un Colombien sourd et muet, était salarié d'une association qui donnait des cours en langue des signes dans plusieurs écoles primaires de la ville. L'enquête avait débuté à l'été 2018, avec le témoignage d'un enfant qui affirmait avoir été victime d'attouchements lors de ces cours.
Au total, cinq petits garçons avaient raconté aux enquêteurs avoir été victimes d'attouchements en présence d'autres élèves. "À chaque cours, il faisait ça", avait indiqué un garçon.
"Je suis malade, j'ai besoin de soins"
Interpellé en septembre 2018, l'homme avait d'abord nié les faits. Dans le box, cet homme au visage impassible, aidé d'un interprète, a reconnu les "attouchements" sur trois des enfants, mais est resté évasif sur le nombre de fois auquel il s'est livré à ces agressions.
"Je suis malade, j'ai besoin de soins", a-t-il répété à plusieurs reprises. "J'ai été victime d'un viol violent quand j'étais jeune et ça provoqué chez moi des dysfonctionnements", a-t-il ajouté, mentionnant les "nombreuses souffrances" qu'il dit avoir subies. "Nous ne sommes pas là pour parler de vos souffrances mais de celles des enfants", lui a rétorqué le président.
Il comparaissait également pour la détention d'images à caractère pédopornographique retrouvées lors de la perquisition de son domicile. Là encore, il a expliqué que ces images ne lui appartenaient pas et qu'elles ont été envoyées par un pirate informatique qui a réussi à s'infiltrer sur des groupes de discussion entre homosexuels, auxquelles il participe.
À la barre, la mère d'une des victime, a exprimé sa "colère" et son "impuissance": "On a confiance dans l'école, les professeurs et les intervenants. Aucun parent ne s'attend à ça. On le vit comme un tsunami".
Le tribunal a assorti cette condamnation d'un suivi socio-judiciaire de 2 ans, d'une obligation de soins et d'une interdiction de travailler avec des mineurs. Il sera également inscrit au fichier national des délinquants sexuels (FIJAIS).
Dans son réquisitoire, le procureur, qui avait dénoncé le "positionnement victimaire" du prévenu, avait demandé une peine d'emprisonnement de trois ans ferme.
Une enquête ouverte à l'été 2018
Les faits se sont déroulés entre janvier et juillet 2018 dans deux écoles de la ville d'Asnières-sur-Seine, en proche banlieue parisienne. Cet homme, un Colombien sourd et muet, était salarié d'une association qui donnait des cours en langue des signes dans plusieurs écoles primaires de la ville. L'enquête avait débuté à l'été 2018, avec le témoignage d'un enfant qui affirmait avoir été victime d'attouchements lors de ces cours.
Au total, cinq petits garçons avaient raconté aux enquêteurs avoir été victimes d'attouchements en présence d'autres élèves. "À chaque cours, il faisait ça", avait indiqué un garçon.
"Je suis malade, j'ai besoin de soins"
Interpellé en septembre 2018, l'homme avait d'abord nié les faits. Dans le box, cet homme au visage impassible, aidé d'un interprète, a reconnu les "attouchements" sur trois des enfants, mais est resté évasif sur le nombre de fois auquel il s'est livré à ces agressions.
"Je suis malade, j'ai besoin de soins", a-t-il répété à plusieurs reprises. "J'ai été victime d'un viol violent quand j'étais jeune et ça provoqué chez moi des dysfonctionnements", a-t-il ajouté, mentionnant les "nombreuses souffrances" qu'il dit avoir subies. "Nous ne sommes pas là pour parler de vos souffrances mais de celles des enfants", lui a rétorqué le président.
Il comparaissait également pour la détention d'images à caractère pédopornographique retrouvées lors de la perquisition de son domicile. Là encore, il a expliqué que ces images ne lui appartenaient pas et qu'elles ont été envoyées par un pirate informatique qui a réussi à s'infiltrer sur des groupes de discussion entre homosexuels, auxquelles il participe.
À la barre, la mère d'une des victime, a exprimé sa "colère" et son "impuissance": "On a confiance dans l'école, les professeurs et les intervenants. Aucun parent ne s'attend à ça. On le vit comme un tsunami".