Moustapha (22 ans), et Marième (17 ans) sont deux jeunes amoureux. De leur union est né un enfant, un bébé de sept mois. Le cou¬ple projette de se marier mais se heurte à la résistance de la famille de la jeune fille. A cela s’ajoute le fait que Moustapha, qui n’est qu’un étudiant en formation, n’a pas les moyens de subvenir aux besoins de l’enfant, encore moins à ceux de sa dulcinée.
Face à ce problème, Marième trouve une solution qui va conduire son homme en prison. Elle propose à Moustapha de voler les bijoux en or d’une valeur de 10 millions de FCFA appartenant à sa sœur, Mame Diarra, qu’il va revendre, ce qui leur permettra de voyager. Leur plan échoue.
«Je devais aller en voyage. J’ai alors confié mes bijoux à ma mère. Mais à mon retour, je me suis rendue compte que mon collier, mon bracelet, ma chaîne, tous en or, ont disparu. Nous nous en sommes ouvert à Marième qui a reconnu les avoir volés et les avoir remis à Mamadou. Ce dernier les a vendus à un certain Mor Talla Wade. Tout ce que je veux, c’est mon argent», a déclaré Mame Diarra.
«Je voulais aller à Dubaï avec Moustapha»
Tout en larmes, l’étudiant dit avoir adhéré à la proposition de sa dulcinée pour voir le bout du tunnel, lui qui ne parvient pas à nourrir son enfant et admet avoir bradé la parure à un certain Mame Talla Wade qui est à Dakar et qui a pris la poudre d’escampette.
«C’est moi qui ai pris les bijoux de Mame Diarra. Je voulais que Moustapha les vende pour que nous puissions voyager, aller à Dubaï pour pouvoir nous en sortir et nous occuper de notre enfant», insiste Marième.
Le procureur a disqualifié les faits de recel en complicité de vol a requis trois mois de prison ferme pour le prévenu. L’avocat de la défense, Me Abdoulaye Tall a demandé au tribunal de considérer tout cela comme «un jeu d’enfants, un jeu d’immatures» de deux jeunes mineurs amoureux qui ont l’un pour l’autre une confiance aveugle.
«Moustapha et Marième ont eu des relations amoureuses et il a la ferme volonté de la prendre comme épouse. La preuve de cet amour est cet enfant de six mois entre les mains de la partie civile. Ce ne sont pas des délinquants, sinon ils auraient pris tout l’or. Ils ont joué avec l’or de la grande sœur de la voleuse», a plaidé Me Tall.
«Cet enfant qu’ils ont obtenu est un cadeau de Dieu. Il faut que les parents acceptent dans ces situations comme celles-là que c’est la volonté de DIEU et les marier. Ces jeunes s’aiment, ils l’ont déclaré devant la barre. La place de mon client n’est pas la pri¬son. Il a eu honte et derrière ce cri de détresse, il y a la voix de Dieu. Ce jeune couple ne doit pas être sacrifié mais aidé car même les grands hommes ont eu leur passé», a-t-il ajouté.
Faut-il dire le droit et condamner le prévenu coupable de complicité de vol de bijoux en or à une peine ferme ou faire preuve de compréhension et de clémence envers lui en le condamnant à une peine d’avertissement ?
Le tribunal a opté pour une peine d’avertissement de six mois assortis de sursis. Une peine qui a en tout cas soulagé les nombreux parents du prévenu et mis dans tous ses états la partie civile.
Bes Bi
Face à ce problème, Marième trouve une solution qui va conduire son homme en prison. Elle propose à Moustapha de voler les bijoux en or d’une valeur de 10 millions de FCFA appartenant à sa sœur, Mame Diarra, qu’il va revendre, ce qui leur permettra de voyager. Leur plan échoue.
«Je devais aller en voyage. J’ai alors confié mes bijoux à ma mère. Mais à mon retour, je me suis rendue compte que mon collier, mon bracelet, ma chaîne, tous en or, ont disparu. Nous nous en sommes ouvert à Marième qui a reconnu les avoir volés et les avoir remis à Mamadou. Ce dernier les a vendus à un certain Mor Talla Wade. Tout ce que je veux, c’est mon argent», a déclaré Mame Diarra.
«Je voulais aller à Dubaï avec Moustapha»
Tout en larmes, l’étudiant dit avoir adhéré à la proposition de sa dulcinée pour voir le bout du tunnel, lui qui ne parvient pas à nourrir son enfant et admet avoir bradé la parure à un certain Mame Talla Wade qui est à Dakar et qui a pris la poudre d’escampette.
«C’est moi qui ai pris les bijoux de Mame Diarra. Je voulais que Moustapha les vende pour que nous puissions voyager, aller à Dubaï pour pouvoir nous en sortir et nous occuper de notre enfant», insiste Marième.
Le procureur a disqualifié les faits de recel en complicité de vol a requis trois mois de prison ferme pour le prévenu. L’avocat de la défense, Me Abdoulaye Tall a demandé au tribunal de considérer tout cela comme «un jeu d’enfants, un jeu d’immatures» de deux jeunes mineurs amoureux qui ont l’un pour l’autre une confiance aveugle.
«Moustapha et Marième ont eu des relations amoureuses et il a la ferme volonté de la prendre comme épouse. La preuve de cet amour est cet enfant de six mois entre les mains de la partie civile. Ce ne sont pas des délinquants, sinon ils auraient pris tout l’or. Ils ont joué avec l’or de la grande sœur de la voleuse», a plaidé Me Tall.
«Cet enfant qu’ils ont obtenu est un cadeau de Dieu. Il faut que les parents acceptent dans ces situations comme celles-là que c’est la volonté de DIEU et les marier. Ces jeunes s’aiment, ils l’ont déclaré devant la barre. La place de mon client n’est pas la pri¬son. Il a eu honte et derrière ce cri de détresse, il y a la voix de Dieu. Ce jeune couple ne doit pas être sacrifié mais aidé car même les grands hommes ont eu leur passé», a-t-il ajouté.
Faut-il dire le droit et condamner le prévenu coupable de complicité de vol de bijoux en or à une peine ferme ou faire preuve de compréhension et de clémence envers lui en le condamnant à une peine d’avertissement ?
Le tribunal a opté pour une peine d’avertissement de six mois assortis de sursis. Une peine qui a en tout cas soulagé les nombreux parents du prévenu et mis dans tous ses états la partie civile.
Bes Bi