Né en 1984, B. Lô était le représentant de la société West Africa à Touba depuis novembre 2019. En effet, il était chargé de démarcher des clients et de procéder à des livraisons.
Mais, rapporte Vipeoples dans sa livraison de ce vendredi, il en profitait pour établir de faux bons de commande. Il détournait ainsi les colis de couche à d'autres fins.
Jugé, hier, par le tribunal de Dakar, pour abus de confiance, l'agent commercial sert des arguments "invraisemblables" pour justifier le trou de 71 millions de francs.
"Le client qui a reçu les couches m'a ensorcelé, car je n'arrive pas à l'identifier. Les faits se sont déroulés en décembre 2020. Pour masquer le trou, je passais des commandes fictives", a-t-il expliqué.
Le mis en cause indique qu'il voulait contracter un prêt pour solder sa dette, mais la banque a refusé. "Je suis agent commercial depuis 2002. Je n'ai jamais eu l'intention de commettre des malversations. Si la société ne me licencie pas, je vais payer l'argent. Ils peuvent le défalquer de mon salaire", allègue-t-il.
Représentant de l'entreprise, Ibrahima Sall renseigne qu'ils ont constaté le trou au mois de janvier dernier. "Lorsqu'on est descendu sur le terrain, nous avons découvert qu'il passait des commandes fictives", a-t-il regretté.
Pour le conseil de la partie civile, le prévenu est un escroc, un abuseur de confiance. "L'envoûtement est un faux argument", a-t-il asséné.
"Pendant le mois d'août 2021, il a établi six faux bons de commande. Il est coupable et il doit répondre de ses actes. En mentant sur l'existence des clients, l'escroquerie est établie", a plaidé la robe noire qui a demandé au juge de retenir les délits d'abus de confiance, d'escroquerie, de faux et d'usage de faux. La robe noire a ainsi réclamé 80 millions FCFA, à titre de dédommagement.
Dans la même veine, la déléguée du procureur a requis six mois ferme.
Me Abdou Dialy Kane a estimé que le prévenu mérite la clémence. Puisque, argue-t-il, il n'a fait aucun subterfuge pour se dédouaner. "Il brassait un chiffre d'affaires de 700 millions de francs par an, alors qu'il sillonnait les rues de Touba avec un maigre salaire de 200 000 francs. Il a remis des marchandises à deux clients qui ont disparu", soutient-il.
Placé sous mandat de dépôt le 24 janvier 2022, B. Lô a été condamné à deux ans, dont six mois ferme, et à payer la somme 75 millions FCFA à la partie civile.
Mais, rapporte Vipeoples dans sa livraison de ce vendredi, il en profitait pour établir de faux bons de commande. Il détournait ainsi les colis de couche à d'autres fins.
Jugé, hier, par le tribunal de Dakar, pour abus de confiance, l'agent commercial sert des arguments "invraisemblables" pour justifier le trou de 71 millions de francs.
"Le client qui a reçu les couches m'a ensorcelé, car je n'arrive pas à l'identifier. Les faits se sont déroulés en décembre 2020. Pour masquer le trou, je passais des commandes fictives", a-t-il expliqué.
Le mis en cause indique qu'il voulait contracter un prêt pour solder sa dette, mais la banque a refusé. "Je suis agent commercial depuis 2002. Je n'ai jamais eu l'intention de commettre des malversations. Si la société ne me licencie pas, je vais payer l'argent. Ils peuvent le défalquer de mon salaire", allègue-t-il.
Représentant de l'entreprise, Ibrahima Sall renseigne qu'ils ont constaté le trou au mois de janvier dernier. "Lorsqu'on est descendu sur le terrain, nous avons découvert qu'il passait des commandes fictives", a-t-il regretté.
Pour le conseil de la partie civile, le prévenu est un escroc, un abuseur de confiance. "L'envoûtement est un faux argument", a-t-il asséné.
"Pendant le mois d'août 2021, il a établi six faux bons de commande. Il est coupable et il doit répondre de ses actes. En mentant sur l'existence des clients, l'escroquerie est établie", a plaidé la robe noire qui a demandé au juge de retenir les délits d'abus de confiance, d'escroquerie, de faux et d'usage de faux. La robe noire a ainsi réclamé 80 millions FCFA, à titre de dédommagement.
Dans la même veine, la déléguée du procureur a requis six mois ferme.
Me Abdou Dialy Kane a estimé que le prévenu mérite la clémence. Puisque, argue-t-il, il n'a fait aucun subterfuge pour se dédouaner. "Il brassait un chiffre d'affaires de 700 millions de francs par an, alors qu'il sillonnait les rues de Touba avec un maigre salaire de 200 000 francs. Il a remis des marchandises à deux clients qui ont disparu", soutient-il.
Placé sous mandat de dépôt le 24 janvier 2022, B. Lô a été condamné à deux ans, dont six mois ferme, et à payer la somme 75 millions FCFA à la partie civile.