Le forum des experts et hommes d’affaires nationaux et de la diaspora Pse/Pudc a failli tourner au vinaigre hier. Au retour de la pause, à la suite du mot d’ouverture du Premier ministre, Mahammad Boun Abdallah Dionne, qui a pris congé de la salle, les débats ont pris une tournure inattendue sous la supervision du Secrétaire d’Etat Souleymane Jules Diop et de la modération de Abou Lô. Si ce premier a fait preuve d’un calme diplomatique en laissant les uns et les autres dire ce qu’ils avaient dans le cœur, cela n’a pas été le cas pour M. Lô qui a fait montre d’une intempérance notoire alors qu’il devait gérer la situation.
Tout a commencé vers 13 heures 13 minutes alors que les nerfs des émigrés contenaient de moins en moins la faim que repoussait, sans grand effet, la fraîcheur de la climatisation de la salle. Surgi de nulle part, Mamadou Cissokho, ce Sénégalais qui a vécu près d’une vingtaine d’années aux Usa, voisin du Secrétaire d’Etat Souleymane Jules Diop pendant douze bonnes années, s’est emparé du micro. Après avoir présenté son riche curriculum vitae sanctionné d’un master en ingénierie financière et d’un diplôme de doctorat en cours, M. Cissokho prend à témoin son compatriote Mamadou Guissé avec qui il a initié un projet qui a été déposé sur la table du gouvernement depuis deux ans. Sans suite.
« J’ai fait un trajet de 24 heures pour participer à ce forum. Et, je tiens à vous signaler que si vous dites que vous prenez en compte la diaspora dans le travail pour le développement du Sénégal, c’est faux », a pétaradé M. Cissokho qui a été applaudi par une poignée de personnes et semé un brouhaha qui s’est vite estompé, parce que les uns voulaient qu’ils continuent. Le préposé au micro a voulu le lui retirer sur la demande d’Abou Lô. Mais, le Secrétaire d’Etat, qui a été pris au dépourvu, a demandé de le laisser terminer son propos. Noir de colère, M. Cissokho indique que cela ne lui faisait ni chaud ni froid qu’on lui interdise de poursuivre. « Vous pouvez me retirer le micro et me f… dehors si vous voulez, mais cela n’empêche que je vous dise la vérité. Il y a des années de cela, nous avons déposé sur la table notre projet sur le Fongad (fonds de garantie de la diaspora) sans suite. Et, aujourd’hui vous nous louez le Fonsis qui a les mêmes objectifs que le projet que nous avons soumis et qui est toujours en gestation. Nous voulons travailler pour le développement mais vous ne le facilitez pas. C’est faux de dire que la diaspora est impliquée », s’est indigné M. Cissokho avant d’inviter le gouvernement à cesser de les prendre pour des « démesurés ». « Cessez d’utiliser la diaspora à des fins politiques, a ragé M. Cissokho qui s’est vu retirer le micro à la fin de son temps de parole.
Tout a commencé vers 13 heures 13 minutes alors que les nerfs des émigrés contenaient de moins en moins la faim que repoussait, sans grand effet, la fraîcheur de la climatisation de la salle. Surgi de nulle part, Mamadou Cissokho, ce Sénégalais qui a vécu près d’une vingtaine d’années aux Usa, voisin du Secrétaire d’Etat Souleymane Jules Diop pendant douze bonnes années, s’est emparé du micro. Après avoir présenté son riche curriculum vitae sanctionné d’un master en ingénierie financière et d’un diplôme de doctorat en cours, M. Cissokho prend à témoin son compatriote Mamadou Guissé avec qui il a initié un projet qui a été déposé sur la table du gouvernement depuis deux ans. Sans suite.
« J’ai fait un trajet de 24 heures pour participer à ce forum. Et, je tiens à vous signaler que si vous dites que vous prenez en compte la diaspora dans le travail pour le développement du Sénégal, c’est faux », a pétaradé M. Cissokho qui a été applaudi par une poignée de personnes et semé un brouhaha qui s’est vite estompé, parce que les uns voulaient qu’ils continuent. Le préposé au micro a voulu le lui retirer sur la demande d’Abou Lô. Mais, le Secrétaire d’Etat, qui a été pris au dépourvu, a demandé de le laisser terminer son propos. Noir de colère, M. Cissokho indique que cela ne lui faisait ni chaud ni froid qu’on lui interdise de poursuivre. « Vous pouvez me retirer le micro et me f… dehors si vous voulez, mais cela n’empêche que je vous dise la vérité. Il y a des années de cela, nous avons déposé sur la table notre projet sur le Fongad (fonds de garantie de la diaspora) sans suite. Et, aujourd’hui vous nous louez le Fonsis qui a les mêmes objectifs que le projet que nous avons soumis et qui est toujours en gestation. Nous voulons travailler pour le développement mais vous ne le facilitez pas. C’est faux de dire que la diaspora est impliquée », s’est indigné M. Cissokho avant d’inviter le gouvernement à cesser de les prendre pour des « démesurés ». « Cessez d’utiliser la diaspora à des fins politiques, a ragé M. Cissokho qui s’est vu retirer le micro à la fin de son temps de parole.