Mike l'a échappé belle. Il y a quelques jours, le ressortissant nigérian luttait contre la mort pour avoir été poignardé au ventre, avec une paire de ciseaux. D'ailleurs, il a rejoint difficilement le prétoire en titubant.
Assis sur les sièges de devant, rapporte Vipeoples , il affirme par la voix de son interprète : "Le jour des faits, David est venu dans ma boutique, accompagné d'un autre individu. Il m'a poignardé au ventre avec une paire de ciseaux."
Une version que David a dégagée en touche. Plaidant l'excuse de provocation, il renseigne que la partie civile l'a accusé à tort de tentative de viol sur mineure.
"Je me rendais à un anniversaire avec un ami. Sur le trajet, j'ai demandé à des enfants qui étaient sur le trottoir de me céder le passage. Il s’est aussitôt levé pour m'accuser de tentative de viol, soutenant que j'ai caressé les fesses de l’une des filles", a-t-il expliqué.
Après un échange houleux, allègue-t-il, Mike l'a blessé au bras. "Il m'a asséné un coup de bâton, avant de s'emparer d'une bouteille que j'ai réussi à récupérer. Après l'avoir cassée, j'ai pris un tesson et je l'ai poignardé au ventre", a-t-il reconnu. Né en 1990, David informe qu'il est victime d'une concurrence déloyale. "Depuis 15 ans que je suis au Sénégal, je n’ai jamais eu de problème. Mais, certains de mes compatriotes sont jaloux de moi. Je n’ai pas de cantine comme eux, mais je m’en sors bien avec mon commerce", lance-t-il
Toutefois, le conseil de la partie civile lui a rappelé qu’il a été jugé dans le passé pour des faits similaires. Le prévenu lui a répondu qu’il avait été relaxé.
Lors de sa plaidoirie, le conseil du plaignant a réclamé 1 million FCFA, à titre de réparation.
Le représentant du Ministère public a requis l'application de la loi.
À sa suite, le juge a condamné le prévenu à trois mois de prison assortis du sursis et à payer 500 000 FCFA à la victime.
Assis sur les sièges de devant, rapporte Vipeoples , il affirme par la voix de son interprète : "Le jour des faits, David est venu dans ma boutique, accompagné d'un autre individu. Il m'a poignardé au ventre avec une paire de ciseaux."
Une version que David a dégagée en touche. Plaidant l'excuse de provocation, il renseigne que la partie civile l'a accusé à tort de tentative de viol sur mineure.
"Je me rendais à un anniversaire avec un ami. Sur le trajet, j'ai demandé à des enfants qui étaient sur le trottoir de me céder le passage. Il s’est aussitôt levé pour m'accuser de tentative de viol, soutenant que j'ai caressé les fesses de l’une des filles", a-t-il expliqué.
Après un échange houleux, allègue-t-il, Mike l'a blessé au bras. "Il m'a asséné un coup de bâton, avant de s'emparer d'une bouteille que j'ai réussi à récupérer. Après l'avoir cassée, j'ai pris un tesson et je l'ai poignardé au ventre", a-t-il reconnu.
Toutefois, le conseil de la partie civile lui a rappelé qu’il a été jugé dans le passé pour des faits similaires. Le prévenu lui a répondu qu’il avait été relaxé.
Lors de sa plaidoirie, le conseil du plaignant a réclamé 1 million FCFA, à titre de réparation.
Le représentant du Ministère public a requis l'application de la loi.
À sa suite, le juge a condamné le prévenu à trois mois de prison assortis du sursis et à payer 500 000 FCFA à la victime.