Bien facheuse affaire que celle qui bruit dans l’agglomération de Touba. Au coeur des accusations, un jeune chef religieux accusé de viol suivi de grossesse sur une Mbacké-Mbacké de 17 ans. Malgré ses dénégations, le mise en cause a été déféré au parquet de Diourbel.
Jusqu’à l’écriture de ces lignes, le jeune guide religieux, Cheickh Bassirou Mbacké, était en garde à vu dans les locaux du commissariat de la police de Diourbel, à la faveur d’un retour au parquet.
La trentaine bien sonnée, Cheickh Bassirou Mbacké est dans de sales draps turbans, depuis la pleinte déposée, le 13 Mars dernier, sur la table de Bécaye Diarra du commissariat spécial de Touba par la demoiselle S.D. Mbacké. Eléve coranique de 17 ans, domicilié au quartier Touba Sahm, la plaignante a formellement désigné le jeune chef religieux domicilié à Darou-Salam, comme étant l’auteur de sa grossesse vieille de trois mois.
Se voulant plus explicite, elle argue, avec force détails, que lors du Grand Magal de Touba, son chef religieux d’amant l’avait invité à un diner chez lui. Après les joyeuseté de la table, le jeune Mbacké-Mbacké l’a appelé à le rejoindre dans sa chambre pour les joyeusetés du lit. C’est dans l’intimité de cette pièce, confie t-elle, qu’il a abusé d’elle. Pour avoir le fin mot de ces accusations, les hommes du commissaire B. Diarra convoquent le mis en cause, Cheickh Bassirou Mbacké.
Ayant déféré à la convocation des limiers, il sera mis devant les accusations qu’il refutera en bloc. Mais, c’était sans compter avec la détermination de sa victime qui, au détail près, reviendra sur les circonstances de leur conjonction sexuelle. Selon une source proche du dossier, les deux familles ont vainnement été mises à contribution pour un règlement à l’amiable du problème. Le moyen de défense de Cheickh Mbacké n’ayant pas convaincu les limiers, il a été placé en garde à vue, avant d’être déféré, mardi dernier, au parquet de Diourbel
L’OBS
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