La tension ne cesse de monter entre la Russie et l’Ukraine depuis l'arraisonnement de trois navires ukrainiens par les garde-côtes russes le 25 novembre dans le détroit de Kertch, qui sépare la mer d'Azov et la mer Noire.
Le président ukrainien Petro Porochenko, qui a promulgué la loi martiale, a lui évoqué la "menace d'une guerre totale" avec la Russie. De son côté, le président russe, Vladimir Poutine, a mis en garde Kiev contre tout acte "irréfléchi".
Il s'agit de la première confrontation entre Moscou et Kiev depuis l'annexion de la péninsule ukrainienne de Crimée par la Russie en 2014 et l'éclatement d'un conflit armé dans l'est de l'Ukraine, entre forces ukrainiennes et séparatistes pro-russes, qui a fait depuis plus de 10 000 morts et près de 1,7 million de déplacés en quatre ans. Informe Vipeoples .
Novembre 2013
Le détonateur
Le 21, le président ukrainien pro-russe Viktor Ianoukovitch abandonne soudainement l’accord d’association avec l’Union européenne et opte pour une coopération plus étroite avec Moscou. Cette décision déclenche une vague de contestations pro-européenne à Kiev, où la place Maïdan devient l’épicentre de manifestations monstres, qui rassemblent jusqu’à 800 000 personnes en décembre.
Février 2014
Les barricades
Les affrontements entre manifestants et forces de l’ordre atteignent leur paroxysme et l’Ukraine connaît le mois de violences le plus sanglant avec près de 90 personnes tuées à Kiev. Le 22 février, Viktor Ianoukovitch est destitué par le Parlement et se réfugie en Russie. Un gouvernement intérimaire se met en place. Vladimir Poutine dénonce un coup d’État et prévient qu’il "se réserve le droit de recourir à toutes les options disponibles, y compris la force en dernier ressort".
Mars 2014
Poutine annexe la Crimée
Quelques jours avant le début du mois, des heurts éclatent entre militants pro et anti-russes à Simferopol, capitale de la Crimée, qui n’est ukrainienne que depuis 60 ans. Des forces spéciales russes prennent le contrôle des points stratégiques de la péninsule majoritairement russophone. Le 16 mars, elle vote massivement en faveur de son rattachement à la Russie lors d’un référendum qualifié d’“illégal” par Washington et Bruxelles. Deux jours après, Vladimir Poutine acte l’annexion.
Avril 2014
L’Est bascule dans la guerre
L'insurrection pro-russe, encouragée par Moscou, se propage dans les régions de l'est majoritairement russophones du pays. Le 11 mai, les séparatistes autoproclament l’indépendance des régions de Louhansk et de Donetsk, dans le Donbass, à la suite d'un référendum jugé, là encore, illégal par Kiev. Le 25 mai, l’Ukraine élit son nouveau président, le pro-occidental Petro Porochenko. De son côté, l’armée russe se déploie aux frontières de l’Ukraine en Transnistrie, au Bélarus, à la frontière russe et en Crimée. Un mois plus tard, Kiev signe son accord d’association avec l’UE.
Juin 2014
Le « format Normandie »
En marge des commémorations du Débarquement en Normandie, une première rencontre entre le chef de l’État ukrainien et son homologue russe est organisée à Bénouville, le 6 juin 2014, sous le parrainage de la chancelière allemande, Angela Merkel, et le président français, François Hollande. Le but : tenter de trouver un règlement au conflit dans le Donbass. Plusieurs rounds de négociations en « format Normandie » sont organisés les années suivantes, en vain.
Juillet 2014
Le vol MH17
Le 17, un avion de ligne de la Malaysia Airlines (MH17), assurant la liaison Amsterdam-Kuala Lumpur, est abattu par un missile, alors qu’il survole l’est de l’Ukraine. Bilan du crash : 298 morts. L’Occident accuse les rebelles pro-russes, qui nient toute implication. Une nouvelle série de sanctions est mise en place contre Moscou par les Occidentaux. Quatre ans plus tard, en mai 2018, les enquêteurs internationaux affirment que le missile qui a abattu l’avion provenait d'une unité militaire russe.
Septembre 2014
L’accord de Minsk
L’Ukraine et les rebelles pro-russes signent une trêve à Minsk, au Bélarus, le 5 septembre. Mais le cessez-le-feu n’est pas respecté. Un plan “de la dernière chance”, défendu par Paris et Berlin, est présenté en février 2015 et les différentes parties acceptent une feuille de route pour régler le conflit : "l'Accord de Minsk 2". Mais des flambées de violences éclatent régulièrement sur la ligne de front. Le volet politique du texte est resté lettre morte, les belligérants se rejetant la responsabilité de cet échec.
Octobre 2016
La diplomatie en échec
Le 19, Vladimir Poutine, Angela Merkel, François Hollande et Petro Porochenko se retrouvent pour un nouveau sommet. Mais, une fois de plus, les pourparlers n’aboutissent à aucune avancée concrète et le processus reste au point mort.
Juillet 2017
Un conflit enlisé
Kiev annonce que l'Otan a accepté d'entamer des discussions en vue de l'adhésion de l'Ukraine à l'organisation. Cette dernière se dit solidaire face aux agressions de Moscou, accusé de soutenir l'insurrection dans l'est ukrainien. Sur le terrain des attaques ont toujours lieu, mais aucune offensive de grande envergure n’est toutefois menée.
Mai 2018
Tensions en Crimée
Vladimir Poutine inaugure un nouveau pont reliant la Crimée à la Russie. Un chantier colossal et très symbolique qui vise à réduire l'isolement de la péninsule annexée par Moscou en 2014, contre l’avis de Kiev et des puissances occidentales. Six mois plus tard éclate la crise en mer d’Azov qui remet la crise ukrainienne au centre des attentions.
Des mouvements de troupes russes en novembre à la frontière ukrainienne jusqu'à la menace d'une invasion jugée imminente par les Occidentaux, retour sur des mois de tensions autour de l'Ukraine.
Le président ukrainien Petro Porochenko, qui a promulgué la loi martiale, a lui évoqué la "menace d'une guerre totale" avec la Russie. De son côté, le président russe, Vladimir Poutine, a mis en garde Kiev contre tout acte "irréfléchi".
Il s'agit de la première confrontation entre Moscou et Kiev depuis l'annexion de la péninsule ukrainienne de Crimée par la Russie en 2014 et l'éclatement d'un conflit armé dans l'est de l'Ukraine, entre forces ukrainiennes et séparatistes pro-russes, qui a fait depuis plus de 10 000 morts et près de 1,7 million de déplacés en quatre ans. Informe Vipeoples .
Novembre 2013
Le détonateur
Le 21, le président ukrainien pro-russe Viktor Ianoukovitch abandonne soudainement l’accord d’association avec l’Union européenne et opte pour une coopération plus étroite avec Moscou. Cette décision déclenche une vague de contestations pro-européenne à Kiev, où la place Maïdan devient l’épicentre de manifestations monstres, qui rassemblent jusqu’à 800 000 personnes en décembre.
Février 2014
Les barricades
Les affrontements entre manifestants et forces de l’ordre atteignent leur paroxysme et l’Ukraine connaît le mois de violences le plus sanglant avec près de 90 personnes tuées à Kiev. Le 22 février, Viktor Ianoukovitch est destitué par le Parlement et se réfugie en Russie. Un gouvernement intérimaire se met en place. Vladimir Poutine dénonce un coup d’État et prévient qu’il "se réserve le droit de recourir à toutes les options disponibles, y compris la force en dernier ressort".
Mars 2014
Poutine annexe la Crimée
Quelques jours avant le début du mois, des heurts éclatent entre militants pro et anti-russes à Simferopol, capitale de la Crimée, qui n’est ukrainienne que depuis 60 ans. Des forces spéciales russes prennent le contrôle des points stratégiques de la péninsule majoritairement russophone. Le 16 mars, elle vote massivement en faveur de son rattachement à la Russie lors d’un référendum qualifié d’“illégal” par Washington et Bruxelles. Deux jours après, Vladimir Poutine acte l’annexion.
Avril 2014
L’Est bascule dans la guerre
L'insurrection pro-russe, encouragée par Moscou, se propage dans les régions de l'est majoritairement russophones du pays. Le 11 mai, les séparatistes autoproclament l’indépendance des régions de Louhansk et de Donetsk, dans le Donbass, à la suite d'un référendum jugé, là encore, illégal par Kiev. Le 25 mai, l’Ukraine élit son nouveau président, le pro-occidental Petro Porochenko. De son côté, l’armée russe se déploie aux frontières de l’Ukraine en Transnistrie, au Bélarus, à la frontière russe et en Crimée. Un mois plus tard, Kiev signe son accord d’association avec l’UE.
Juin 2014
Le « format Normandie »
En marge des commémorations du Débarquement en Normandie, une première rencontre entre le chef de l’État ukrainien et son homologue russe est organisée à Bénouville, le 6 juin 2014, sous le parrainage de la chancelière allemande, Angela Merkel, et le président français, François Hollande. Le but : tenter de trouver un règlement au conflit dans le Donbass. Plusieurs rounds de négociations en « format Normandie » sont organisés les années suivantes, en vain.
Juillet 2014
Le vol MH17
Le 17, un avion de ligne de la Malaysia Airlines (MH17), assurant la liaison Amsterdam-Kuala Lumpur, est abattu par un missile, alors qu’il survole l’est de l’Ukraine. Bilan du crash : 298 morts. L’Occident accuse les rebelles pro-russes, qui nient toute implication. Une nouvelle série de sanctions est mise en place contre Moscou par les Occidentaux. Quatre ans plus tard, en mai 2018, les enquêteurs internationaux affirment que le missile qui a abattu l’avion provenait d'une unité militaire russe.
Septembre 2014
L’accord de Minsk
L’Ukraine et les rebelles pro-russes signent une trêve à Minsk, au Bélarus, le 5 septembre. Mais le cessez-le-feu n’est pas respecté. Un plan “de la dernière chance”, défendu par Paris et Berlin, est présenté en février 2015 et les différentes parties acceptent une feuille de route pour régler le conflit : "l'Accord de Minsk 2". Mais des flambées de violences éclatent régulièrement sur la ligne de front. Le volet politique du texte est resté lettre morte, les belligérants se rejetant la responsabilité de cet échec.
Octobre 2016
La diplomatie en échec
Le 19, Vladimir Poutine, Angela Merkel, François Hollande et Petro Porochenko se retrouvent pour un nouveau sommet. Mais, une fois de plus, les pourparlers n’aboutissent à aucune avancée concrète et le processus reste au point mort.
Juillet 2017
Un conflit enlisé
Kiev annonce que l'Otan a accepté d'entamer des discussions en vue de l'adhésion de l'Ukraine à l'organisation. Cette dernière se dit solidaire face aux agressions de Moscou, accusé de soutenir l'insurrection dans l'est ukrainien. Sur le terrain des attaques ont toujours lieu, mais aucune offensive de grande envergure n’est toutefois menée.
Mai 2018
Tensions en Crimée
Vladimir Poutine inaugure un nouveau pont reliant la Crimée à la Russie. Un chantier colossal et très symbolique qui vise à réduire l'isolement de la péninsule annexée par Moscou en 2014, contre l’avis de Kiev et des puissances occidentales. Six mois plus tard éclate la crise en mer d’Azov qui remet la crise ukrainienne au centre des attentions.
Des mouvements de troupes russes en novembre à la frontière ukrainienne jusqu'à la menace d'une invasion jugée imminente par les Occidentaux, retour sur des mois de tensions autour de l'Ukraine.
Premières craintes d'une offensive russe
Le 10 novembre 2021, Washington demande des explications à la Russie sur des mouvements de troupes "inhabituels" à la frontière ukrainienne.
Le président russe Vladimir Poutine accuse les Occidentaux de livrer des armes à Kiev et de mener des exercices militaires "provocants" dans la région.
Le 28, l'Ukraine assure que la Russie a déployé près de 92.000 soldats à ses frontières. Moscou accuse l'Ukraine de masser des troupes dans l'Est, où une guerre oppose Kiev à des séparatistes soutenus par Moscou.
Sommet virtuel Biden-Poutine le 7 décembre
Le 7 décembre, lors d'un sommet virtuel avec Poutine, le président américain Joe Biden le menace de "fortes sanctions" économiques en cas d'invasion de l'Ukraine.
Moscou dévoile deux projets de traités pour bannir notamment toute adhésion de l'Ukraine à l'Otan et obtenir le retrait des forces de l'Otan des pays de l'ex-espace soviétique.
Le 18 décembre après des négociations infructueuses à Genève puis à Bruxelles, Moscou déploie des soldats au Bélarus.
Le président russe Vladimir Poutine accuse les Occidentaux de livrer des armes à Kiev et de mener des exercices militaires "provocants" dans la région.
Le 28, l'Ukraine assure que la Russie a déployé près de 92.000 soldats à ses frontières. Moscou accuse l'Ukraine de masser des troupes dans l'Est, où une guerre oppose Kiev à des séparatistes soutenus par Moscou.
Sommet virtuel Biden-Poutine le 7 décembre
Le 7 décembre, lors d'un sommet virtuel avec Poutine, le président américain Joe Biden le menace de "fortes sanctions" économiques en cas d'invasion de l'Ukraine.
Moscou dévoile deux projets de traités pour bannir notamment toute adhésion de l'Ukraine à l'Otan et obtenir le retrait des forces de l'Otan des pays de l'ex-espace soviétique.
Le 18 décembre après des négociations infructueuses à Genève puis à Bruxelles, Moscou déploie des soldats au Bélarus.
Washington débloque une nouvelle aide pour l'Ukraine et autorise les pays baltes à livrer à Kiev des armes américaines.
Forces en alerte
Le 24 décembre l'Otan annonce l'envoi de navires et d'avions de combat pour renforcer ses défenses en Europe de l'Est. Washington place 8.500 militaires en état d'alerte. Moscou lance de nouvelles manœuvres près de l'Ukraine et en Crimée.
Le 26 décembre Washington rejette les demandes clés de Moscou.
Le 24 décembre l'Otan annonce l'envoi de navires et d'avions de combat pour renforcer ses défenses en Europe de l'Est. Washington place 8.500 militaires en état d'alerte. Moscou lance de nouvelles manœuvres près de l'Ukraine et en Crimée.
Le 26 décembre Washington rejette les demandes clés de Moscou.
Des émissaires russes et ukrainiens rencontrent à Paris les médiateurs français et allemand pour tenter de relancer le processus de paix dans l'Est ukrainien.
Pékin aux côtés de Moscou.
Le 27, Pékin juge "raisonnables" les préoccupations de Moscou pour sa sécurité.
Le 2 février, Washington envoie 3.000 soldats supplémentaires en Europe de l'Est.
Le 7 février Poutine se dit prêt à "des compromis" après un entretien avec le président français Emmanuel Macron. Le 10 février, les armées russe et bélarusse débutent des manœuvres d'envergure au Bélarus. Le 11 février l'Otan insiste sur le "risque réel d'un nouveau conflit armé" en Europe. Plusieurs pays appellent leurs ressortissants à quitter l'Ukraine.
Washington décide l'envoi de 3.000 soldats supplémentaires en Pologne.
Le 13 février le chancelier allemand Olaf Scholz prévient que les sanctions occidentales seraient "immédiates" en cas d'invasion russe.
Le 27, Pékin juge "raisonnables" les préoccupations de Moscou pour sa sécurité.
Le 2 février, Washington envoie 3.000 soldats supplémentaires en Europe de l'Est.
Le 7 février Poutine se dit prêt à "des compromis" après un entretien avec le président français Emmanuel Macron. Le 10 février, les armées russe et bélarusse débutent des manœuvres d'envergure au Bélarus. Le 11 février l'Otan insiste sur le "risque réel d'un nouveau conflit armé" en Europe. Plusieurs pays appellent leurs ressortissants à quitter l'Ukraine.
Washington décide l'envoi de 3.000 soldats supplémentaires en Pologne.
Le 13 février le chancelier allemand Olaf Scholz prévient que les sanctions occidentales seraient "immédiates" en cas d'invasion russe.
Le 14 février les Etats-Unis décident de déplacer leur ambassade de Kiev à Lviv (Ouest).
Retrait russe ou renforcement ?
Le 15 février le Kremlin annonce le "retrait partiel" de ses forces aux frontières ukrainiennes. Le 16 février, l'Otan dit ne constater aucun signe de désescalade affirmant, tout comme Washington, que la Russie continue au contraire de renforcer sa présence.
Le 17 février des échanges de tirs à l'arme lourde s'intensifient le long de la ligne de front entre séparatistes prorusses et forces ukrainiennes.
Biden juge une offensive russe possible "dans les prochains jours", alors que Moscou a déployé plus de 150.000 soldats aux frontières de l'Ukraine, selon les renseignements américains.
Le 18 février, les séparatistes ordonnent l'évacuation de civils vers la Russie.
Le 15 février le Kremlin annonce le "retrait partiel" de ses forces aux frontières ukrainiennes. Le 16 février, l'Otan dit ne constater aucun signe de désescalade affirmant, tout comme Washington, que la Russie continue au contraire de renforcer sa présence.
Le 17 février des échanges de tirs à l'arme lourde s'intensifient le long de la ligne de front entre séparatistes prorusses et forces ukrainiennes.
Biden juge une offensive russe possible "dans les prochains jours", alors que Moscou a déployé plus de 150.000 soldats aux frontières de l'Ukraine, selon les renseignements américains.
Le 18 février, les séparatistes ordonnent l'évacuation de civils vers la Russie.
Antony Blinken dénonce la mise en œuvre par Moscou de "provocations" pour justifier une attaque.
Frappe imminente?
Le 19 février, l'armée ukrainienne annonce la mort de deux de ses soldats.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky propose une rencontre à Poutine qui, au même moment, supervise des exercices "stratégiques" avec des tirs de missiles "hypersoniques".
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky propose une rencontre à Poutine qui, au même moment, supervise des exercices "stratégiques" avec des tirs de missiles "hypersoniques".
Les troupes russes "s'apprêtent à frapper" selon Washington. La France et l'Allemagne exhortent leur ressortissants à quitter l'Ukraine.
Poutine reconnait l'indépendance des séparatistes prorusses le 21 février
Poutine reconnaît l'indépendance des séparatistes prorusses -Le 21, l'Elysée indique que les présidents russe et américain ont accepté son principe d'un sommet Poutine-Biden. Mais le Kremlin juge cette annonce "prématurée". L'armée russe affirme avoir tué sur son territoire cinq "saboteurs" venus d'Ukraine et avoir arrêté un soldat ukrainien, Kiev dément avoir envoyé ces hommes.
Poutine juge que le processus de paix dans ce conflit n'a "aucune perspective".
Poutine reconnaît l'indépendance des séparatistes prorusses -Le 21, l'Elysée indique que les présidents russe et américain ont accepté son principe d'un sommet Poutine-Biden. Mais le Kremlin juge cette annonce "prématurée". L'armée russe affirme avoir tué sur son territoire cinq "saboteurs" venus d'Ukraine et avoir arrêté un soldat ukrainien, Kiev dément avoir envoyé ces hommes.
Poutine juge que le processus de paix dans ce conflit n'a "aucune perspective".
Dans une allocution télévisée, Poutine annonce reconnaître l'indépendance des territoires séparatistes prorusses. L'UE promet des sanctions. Le président russe ordonne à son armée d'entrer dans les territoires séparatistes dans l'Est de l'Ukraine.
Condamnation de l'ONU
Quelques heures plus tard, lors d'une réunion d'urgence, l'ONU et une majorité de membres du Conseil de sécurité ont condamné la reconnaissance par Moscou de l'indépendance des républiques sécessionnistes et l'ordre de Vladimir Poutine d'y déployer des troupes.
Quelques heures plus tard, lors d'une réunion d'urgence, l'ONU et une majorité de membres du Conseil de sécurité ont condamné la reconnaissance par Moscou de l'indépendance des républiques sécessionnistes et l'ordre de Vladimir Poutine d'y déployer des troupes.