La holding du distributeur Auchan ELO a creusé sa perte nette à 191 millions d'euros au premier semestre 2022, en raison notamment d'une dépréciation d'actifs liés à l'invasion de l'Ukraine par la Russie ainsi qu'aux "résultats passés" en France, selon un communiqué publié mardi 30 août. ELO, dont la perte nette était de 24 millions d'euros un an plus tôt, a passé dans ses comptes une charge de 104 millions d'euros pour refléter l'impact de la guerre sur ses activités en Ukraine et en Russie.
Il a en outre enregistré des dépréciations d'actifs de 128 millions d'euros pour Auchan en France afin d'acter "des performances passées" et se relancer avec une nouvelle équipe dirigeante, a déclaré le directeur financier d'Auchan Retail Ludovic Delcloy mardi 30 août en conférence de presse. Le PDG d'Auchan Retail, l'activité distribution du groupe contrôlé par l'Association familiale Mulliez (AFM), Yves Claude, avait pris la présidence exécutive d'Auchan France en décembre 2021, nommant au poste de directeur général Philippe Brochard, moins d'un an après une précédente réorganisation.
Concernant l'impact de la guerre en Russie, alors qu'Auchan fait partie des groupes ayant décidé de rester dans le pays qui a envahi l'Ukraine en février, le groupe a déprécié de 33 millions d'euros ses activités en Ukraine, ramenant leur valeur à zéro dans ses comptes, comme il l'avait déjà fait pour la Russie en 2020.
"Strict respect de l'embargo".
Mardi 30 août, le groupe a évalué l'impact du conflit sur ses magasins et stocks à hauteur de 18 millions d'euros, et sur ses immeubles en Russie à 48 millions d'euros. Cette dépréciation du parc immobilier "recouvre une certaine prudence comptable", a détaillé l'état-major du groupe, en raison notamment d'un marché difficile pour les actifs commerciaux dans le pays. Concernant l'activité commerciale du groupe en Russie, un de ses points forts avant la guerre, Ludovic Delcloy a rappelé que l'activité d'Auchan s'y fait "en autonomie maximale et dans le strict respect de l'embargo européen".
Si le premier trimestre 2022 "s'est bien passé, poussé par une économie de guerre", un "dégonflement" a eu lieu au deuxième, en raison notamment de l'"absence de grandes enseignes" comme Ikea ou Inditex autour des magasins Auchan, de nombreuses entreprises ayant décidé de cesser leur activité en Russie. Globalement, le produit des activités ordinaires, l'équivalent du chiffre d'affaires du groupe, ressort en hausse de plus de 6% à 15,7 milliards d'euros.
S www.challenges.fr/entreprise
Il a en outre enregistré des dépréciations d'actifs de 128 millions d'euros pour Auchan en France afin d'acter "des performances passées" et se relancer avec une nouvelle équipe dirigeante, a déclaré le directeur financier d'Auchan Retail Ludovic Delcloy mardi 30 août en conférence de presse. Le PDG d'Auchan Retail, l'activité distribution du groupe contrôlé par l'Association familiale Mulliez (AFM), Yves Claude, avait pris la présidence exécutive d'Auchan France en décembre 2021, nommant au poste de directeur général Philippe Brochard, moins d'un an après une précédente réorganisation.
Concernant l'impact de la guerre en Russie, alors qu'Auchan fait partie des groupes ayant décidé de rester dans le pays qui a envahi l'Ukraine en février, le groupe a déprécié de 33 millions d'euros ses activités en Ukraine, ramenant leur valeur à zéro dans ses comptes, comme il l'avait déjà fait pour la Russie en 2020.
"Strict respect de l'embargo".
Mardi 30 août, le groupe a évalué l'impact du conflit sur ses magasins et stocks à hauteur de 18 millions d'euros, et sur ses immeubles en Russie à 48 millions d'euros. Cette dépréciation du parc immobilier "recouvre une certaine prudence comptable", a détaillé l'état-major du groupe, en raison notamment d'un marché difficile pour les actifs commerciaux dans le pays. Concernant l'activité commerciale du groupe en Russie, un de ses points forts avant la guerre, Ludovic Delcloy a rappelé que l'activité d'Auchan s'y fait "en autonomie maximale et dans le strict respect de l'embargo européen".
Si le premier trimestre 2022 "s'est bien passé, poussé par une économie de guerre", un "dégonflement" a eu lieu au deuxième, en raison notamment de l'"absence de grandes enseignes" comme Ikea ou Inditex autour des magasins Auchan, de nombreuses entreprises ayant décidé de cesser leur activité en Russie. Globalement, le produit des activités ordinaires, l'équivalent du chiffre d'affaires du groupe, ressort en hausse de plus de 6% à 15,7 milliards d'euros.
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