Dans des amphithéâtre bondés d’étudiants, sous une forte chaleur, les enseignants se plient en quatre pour finir les deux semestres accompagnés d’une session de rattrapage. « Les enseignants sont ceux qui consentent le plus de sacrifices. Car les étudiants quoi qu’il puisse arriver, disposent de vacances. Au lieu d’avoir deux mois de vacance, les professeurs se retrouvent avec un mois de congés », constate Mamadou Ndiaye, enseignant et médiateur à l’Ucad.
Ce qui est une entorse aux règles qui régissent l’enseignement supérieur. « Du point de vue des textes, les enseignants ont le droit d’aller en vacances en fin juillet. Mais aucun enseignant ne le fait pour des raisons de conscience professionnelle. Le volume de copies à corriger, le nombre de délibération, tout cela fait que les enseignants travaillent trop. Et cela depuis plus de dix ans. C’est dire que, depuis 2008, on se débrouille pour faire deux semestres avec le même volume d’enseignements pour que les étudiants ne soient pas pénalisés », liste ce professeur titulaire au département de Lettres modernes.
Il estime que les enseignants doivent chaque année faire des voyages d’études pour le renouvellement de leurs connaissances. « Normalement, ils auraient dû, pour certains, aller à l’extérieur pour faire des voyages d’études pour des besoins de recherches afin de renouveler leurs connaissances.
L’enseignement universitaire, c’est la recherche », informe-t-il.
« Auparavant, on faisait un seul examen avec une seule évaluation de rattrapage mais actuellement, on se retrouve avec quatre contrôles en plus des rattrapages qui font six examens. C’est un volume de travail terrible pour le même effectif d’enseignants », note-t-il. Et en l’en croire, en plus de ce tournant décisif de 2008 où l’université avait connu la massification due à l’augmentation du nombre de bacheliers, le système Lmd est venu aggraver la situation.
Walf Quotidien
Ce qui est une entorse aux règles qui régissent l’enseignement supérieur. « Du point de vue des textes, les enseignants ont le droit d’aller en vacances en fin juillet. Mais aucun enseignant ne le fait pour des raisons de conscience professionnelle. Le volume de copies à corriger, le nombre de délibération, tout cela fait que les enseignants travaillent trop. Et cela depuis plus de dix ans. C’est dire que, depuis 2008, on se débrouille pour faire deux semestres avec le même volume d’enseignements pour que les étudiants ne soient pas pénalisés », liste ce professeur titulaire au département de Lettres modernes.
Il estime que les enseignants doivent chaque année faire des voyages d’études pour le renouvellement de leurs connaissances. « Normalement, ils auraient dû, pour certains, aller à l’extérieur pour faire des voyages d’études pour des besoins de recherches afin de renouveler leurs connaissances.
L’enseignement universitaire, c’est la recherche », informe-t-il.
« Auparavant, on faisait un seul examen avec une seule évaluation de rattrapage mais actuellement, on se retrouve avec quatre contrôles en plus des rattrapages qui font six examens. C’est un volume de travail terrible pour le même effectif d’enseignants », note-t-il. Et en l’en croire, en plus de ce tournant décisif de 2008 où l’université avait connu la massification due à l’augmentation du nombre de bacheliers, le système Lmd est venu aggraver la situation.
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