Regrettant le décès d’Alpha Yoro Tounkara qui, selon lui, est une mort de trop, les émissaires du Syndicat Autonome de l’ Enseignement Supérieur n’ont pas manqué de rappeler qu’ "il y a à peine six ans, un étudiant est tombé à l’ Ugb et que l’enquête, jusqu'ici, n’a pas été élucidée". Raison pour laquelle, ils exigent cette fois-ci, "que la lumière et toute la lumière soit faite sur cette mort".
Entouré de ses collègues enseignants, le secrétaire général du SAES de poursuivre, en ces termes : "des morts, il y en a eu, il y en aura encore. Mais pourqu’il y en ait plus à l’ Université, il faudrait que l’ État assume ses responsabilités. L' Université est un lieu de production et de distribution de Savoir. Ce n’est pas un lieu où on doit décerner un diplôme qui serait la mort des étudiants".
Visiblement préoccupé par la situation dans laquelle baigne, présentement, l’Université Gaston Berger, David Célestin Faye a demandé aux différentes parties, à travailler à pacifier l’espace universitaire, tout en plaidant pour la sérénité et l’apaisement.
"L’ État doit montrer la voie. Il faudrait que les marches soit pacifiées et encadrées. La répression et les interdictions à tout-va, ne peuvent pas empêcher les populations de s’exprimer. Il faudrait que l’État prenne ses responsabilités", souhaite-t-il. Avant d'ajouter que le SAES reste sur les principes et demande que les franchises universitaires soient respectées et que la violence envers les étudiants puissent s’arrêter.
En terminant son face-à-face avec les hommes de media, David Célestin Faye a précisé que "le Saes est foncièrement contre l’idée de fermeture de l’ Ugb, qui est agitée. Nous avons vécu ça à l’ Ucad. L’ Ugb est en train de finir l’année 2022/23. Il y a les bacheliers de 2023 qui attendent. Dans 4 mois, nous aurons les bacheliers de 2024. Si l’État prend la responsabilité de fermer l’Ugb, il décide de lui-même que l’année sera blanche.
Les enseignants sont motivés et décidés pour rattraper l’année. Il faudrait que l’État puisse s’entendre avec les étudiants et accompagner l’université, pour que l’on puisse finir l’année avec les nouveaux bacheliers".
Adama Sall
(Saint-Louis)
Entouré de ses collègues enseignants, le secrétaire général du SAES de poursuivre, en ces termes : "des morts, il y en a eu, il y en aura encore. Mais pourqu’il y en ait plus à l’ Université, il faudrait que l’ État assume ses responsabilités. L' Université est un lieu de production et de distribution de Savoir. Ce n’est pas un lieu où on doit décerner un diplôme qui serait la mort des étudiants".
Visiblement préoccupé par la situation dans laquelle baigne, présentement, l’Université Gaston Berger, David Célestin Faye a demandé aux différentes parties, à travailler à pacifier l’espace universitaire, tout en plaidant pour la sérénité et l’apaisement.
"L’ État doit montrer la voie. Il faudrait que les marches soit pacifiées et encadrées. La répression et les interdictions à tout-va, ne peuvent pas empêcher les populations de s’exprimer. Il faudrait que l’État prenne ses responsabilités", souhaite-t-il. Avant d'ajouter que le SAES reste sur les principes et demande que les franchises universitaires soient respectées et que la violence envers les étudiants puissent s’arrêter.
En terminant son face-à-face avec les hommes de media, David Célestin Faye a précisé que "le Saes est foncièrement contre l’idée de fermeture de l’ Ugb, qui est agitée. Nous avons vécu ça à l’ Ucad. L’ Ugb est en train de finir l’année 2022/23. Il y a les bacheliers de 2023 qui attendent. Dans 4 mois, nous aurons les bacheliers de 2024. Si l’État prend la responsabilité de fermer l’Ugb, il décide de lui-même que l’année sera blanche.
Les enseignants sont motivés et décidés pour rattraper l’année. Il faudrait que l’État puisse s’entendre avec les étudiants et accompagner l’université, pour que l’on puisse finir l’année avec les nouveaux bacheliers".
Adama Sall
(Saint-Louis)