Cette annonce intervient au moment où le président élu américain Donald Trump accentue sa pression sur les grands groupes de son pays afin qu'ils rapatrient leurs usines aux États-Unis, prenant tout particulièrement pour cible leurs investissements au Mexique.
"Le gouvernement mexicain regrette la décision de Ford Motor Company d'annuler le projet d'investissement à San Luis Potosi et assuré le remboursement par l'entreprise de toute dépense fait par le gouvernement local pour faciliter cet investissement", selon un communiqué officiel.
Deuxième groupe automobile américain, Ford a annulé sa décision annoncée en avril de construire une usine à San Luis Potosi, au centre du Mexique, où il devait créer 2.800 emplois directs et investir 1,6 milliard de dollars.
Dans un communiqué, le groupe assure désormais qu'il utilisera près de la moitié de cette somme (700 millions de dollars) pour augmenter les capacités de son usine de Flat Rock située dans le Michigan, un État du Nord des États-Unis durement frappé par la désindustrialisation et où Donald Trump avait obtenu une victoire cruciale à la présidentielle.
Il maintiendra cependant en partie son projet de transférer la production de ses petites voitures au Mexique en faisant fabriquer son modèle Focus dans son usine existante de Hermosillo, au lieu de la nouvelle initialement prévue à San Luis Potosi.
Nouvelle victoire pour Trump
Pendant la campagne, mi-septembre, Donald Trump s'en était directement pris à Ford en affirmant qu'il "ne fallait pas laisser" le constructeur délocaliser ses usines au Mexique, où la main d'oeuvre est bien moins coûteuse qu'aux États-Unis.
Dans son communiqué, le gouvernement mexicain rétorque au contraire que "la croissance de Ford en Amérique du Nord, particulièrement au Mexique, est une stratégie de compétitivité fondé sur des chaînes de valeur mondiales, dans lesquelles l'Amérique du Nord est en compétition avec d'autres régions du monde".
"Les emplois générés au Mexique ont contribué à garder des emplois industriels aux États-Unis qui auraient autrement disparu en raison de la concurrence asiatique", ajoute-t-il.
A la mi-novembre, Donald Trump avait déjà revendiqué une première victoire contre Ford en assurant avoir obtenu le maintien dans le Kentucky (centre-est) d'un site d'assemblage, selon lui, en partance pour le Mexique. Son grand rival General Motors n'a pas non plus été épargné et s'est retrouvé mardi dans le collimateur du futur président américain, qui l'a menacé de sanctions douanières s'il ne fabriquait pas aux États-Unis les voitures qu'il y vend.
msn.com
"Le gouvernement mexicain regrette la décision de Ford Motor Company d'annuler le projet d'investissement à San Luis Potosi et assuré le remboursement par l'entreprise de toute dépense fait par le gouvernement local pour faciliter cet investissement", selon un communiqué officiel.
Deuxième groupe automobile américain, Ford a annulé sa décision annoncée en avril de construire une usine à San Luis Potosi, au centre du Mexique, où il devait créer 2.800 emplois directs et investir 1,6 milliard de dollars.
Dans un communiqué, le groupe assure désormais qu'il utilisera près de la moitié de cette somme (700 millions de dollars) pour augmenter les capacités de son usine de Flat Rock située dans le Michigan, un État du Nord des États-Unis durement frappé par la désindustrialisation et où Donald Trump avait obtenu une victoire cruciale à la présidentielle.
Il maintiendra cependant en partie son projet de transférer la production de ses petites voitures au Mexique en faisant fabriquer son modèle Focus dans son usine existante de Hermosillo, au lieu de la nouvelle initialement prévue à San Luis Potosi.
Nouvelle victoire pour Trump
Pendant la campagne, mi-septembre, Donald Trump s'en était directement pris à Ford en affirmant qu'il "ne fallait pas laisser" le constructeur délocaliser ses usines au Mexique, où la main d'oeuvre est bien moins coûteuse qu'aux États-Unis.
Dans son communiqué, le gouvernement mexicain rétorque au contraire que "la croissance de Ford en Amérique du Nord, particulièrement au Mexique, est une stratégie de compétitivité fondé sur des chaînes de valeur mondiales, dans lesquelles l'Amérique du Nord est en compétition avec d'autres régions du monde".
"Les emplois générés au Mexique ont contribué à garder des emplois industriels aux États-Unis qui auraient autrement disparu en raison de la concurrence asiatique", ajoute-t-il.
A la mi-novembre, Donald Trump avait déjà revendiqué une première victoire contre Ford en assurant avoir obtenu le maintien dans le Kentucky (centre-est) d'un site d'assemblage, selon lui, en partance pour le Mexique. Son grand rival General Motors n'a pas non plus été épargné et s'est retrouvé mardi dans le collimateur du futur président américain, qui l'a menacé de sanctions douanières s'il ne fabriquait pas aux États-Unis les voitures qu'il y vend.
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