«Les États-Unis continueront de traquer les terroristes comme al-Asiri jusqu'à ce qu'ils ne représentent plus une menace pour notre grande nation», a assuré le président américain, dans un communiqué de la Maison-Blanche. Sa mort avait déjà été annoncée par des responsables américains en août 2018 et évoquée dans un rapport des Nations unies.
Ibrahim al-Asiri, qui avait étudié la chimie, était notamment connu pour la mise au point d'un explosif, à base de Tétranitrate de pentaérythritol (PETN), quasiment impossible à détecter. C'est de PETN qu'était constitué l'engin qu'il avait placé en août 2009 dans les sous-vêtements de son frère cadet Abdullah, qui s'était fait sauter au moment où il approchait du prince Mohamed ben Nayef, vice-ministre saoudien de l'Intérieur chargé de la lutte antiterroriste. Seul le kamikaze, dont le corps avait absorbé l'essentiel de l'explosion, avait péri. PETN encore dans l'engin caché sur sa cuisse que le jeune Nigérian Omar Farouk Abdulmutallab avait vainement tenté de mettre à feu, avec un détonateur chimique, le 25 décembre 2009 dans un avion américain approchant de Detroit.
Cette déclaration intervient alors que le locataire de la Maison-Blanche est accusé d'alimenter le risque d'une possible résurgence du groupe Etat islamique après avoir retiré du nord de la Syrie des troupes américaines, laissant les Kurdes - qui contrôlent des camps dans lesquels environ 10.000 combattants djihadistes sont détenus - à la merci d'une offensive d'Ankara.
Ibrahim al-Asiri, qui avait étudié la chimie, était notamment connu pour la mise au point d'un explosif, à base de Tétranitrate de pentaérythritol (PETN), quasiment impossible à détecter. C'est de PETN qu'était constitué l'engin qu'il avait placé en août 2009 dans les sous-vêtements de son frère cadet Abdullah, qui s'était fait sauter au moment où il approchait du prince Mohamed ben Nayef, vice-ministre saoudien de l'Intérieur chargé de la lutte antiterroriste. Seul le kamikaze, dont le corps avait absorbé l'essentiel de l'explosion, avait péri. PETN encore dans l'engin caché sur sa cuisse que le jeune Nigérian Omar Farouk Abdulmutallab avait vainement tenté de mettre à feu, avec un détonateur chimique, le 25 décembre 2009 dans un avion américain approchant de Detroit.
Cette déclaration intervient alors que le locataire de la Maison-Blanche est accusé d'alimenter le risque d'une possible résurgence du groupe Etat islamique après avoir retiré du nord de la Syrie des troupes américaines, laissant les Kurdes - qui contrôlent des camps dans lesquels environ 10.000 combattants djihadistes sont détenus - à la merci d'une offensive d'Ankara.