Dans les écouteurs sensibles de votre site d’info, latuacho.com, il y a un peu plus de deux semaines, tombait une information faisant état d’un vol impliquant des responsables de l’hôpital Aristide Le Dantec de Dakar.
L’affaire, après renseignements pris auprès de certaines personnes ayant pignon sur rue à l’hospice, avait pris des allures d’un scandale que la Direction voulait ‘’gérer en interne’’ pour ne pas dire étouffer dans l’œuf.
A forcer de fouiller, les langues se sont délier, révélant en passant une gestion trop opaque de certains dossiers dans l’hôpital dakarois.
Que s’est-il passé ?
D’après les premières versions, un vigile du nom de Ndong avait pris en flagrant délit de vol de splits ou climatiseurs, un membre du personnel agissant en complicité avec un chauffeur qui était fréquent à l’hôpital.
Le plus troublant dans cette affaire est qu’au lendemain de ce fait divers, un des responsables, (peut-être de peur d’être mouillé), a ramené un split de l’hôpital qu’il avait emporté chez lui pour son usage familial, pour ne pas dire personnel.
Autre fait troublant, selon toujours les premiers informations recueillies par lactuacho.com, un mois après, le vol aucune plainte n’avait été déposée et les auteurs des faits étaient libres comme l’air.
Pour équilibrer l’information votre site s’est rapproché de la cellule de communication de l’hôpital Aristide Le Dantec où officie notre confrère Kouniang Coulibaly (un pur produit du CESTI), qui sur décision de la Direction, nous a mis en rapport avec Serigne Khadim Sarr, leur conseiller juridique.
La version du conseiller juridique
L’homme ouvert et dispo, a confirmé sans ambages qu’il y a bel et bien eu vol et la direction, non seulement a été informée par leur service de sécurité, mais a aussitôt réagi selon les règles internes
« Mais selon notre procédure interne, en cas de vol, il est demandé au service de sécurité de produire un rapport circonstancié des faits, de le transmettre à qui de droit, c’est alors à l’autorité de transmettre le rapport avec des instructions fermes pour donner une suite judiciaire à cette affaire » a expliqué M.Sarr.
D’après sa version, ils étaient en réunion au moment des faits, mais informés, un rapport a été transmis à leur avocat par le biais de leur conseiller juridique, avec des éléments annexes pour diligenter l’affaire, une plainte a été déposée auprès du procureur, quelques jours après le vol.
Le pourquoi de la non-arrestation des deux gus pris en flagrant délit de vol
Le voleur n’a pas été amené à la police parce qu’il a réussi à prendre ses jambes à son cou, c’est en substance ce qu’a indiqué le conseiller juridique de l’hôpital.
Sur les faits, il explique que d’’après le rapport, le chef de poste dans le cadre de son travail a arrêté un véhicule pour vérifier ce qui était à l’intérieur.
A l’entrée, le chauffeur avait déclaré être à l’hôpital pour ramener un malade qui était venu faire ses dialyses. Après vérification, il n’y avait pas de malade dans la voiture, mais un membre du personnel de l’hôpital Le Dantec avec un split (au lieu de deux selon les premières infos). Sommé de montrer une autorisation de sortie du matériel, ils ont été incapables de se justifier.
Quid du voleur, de son complice et du véhicule ?
Pourquoi pris en flagrant délit, le voleur et ses complices ont été laissés libre ? Selon le conseiller juridique, la direction a été édifiée sur les faits par le rapport, mais la décision de les laisser libres n’a pas été prise à leur niveau.
Selon toujours M. Sarr, le véhicule n’a pas été immobilisé ou consigné, mais la sécurité a relevé toutes les informations nécessaires (l’identité du chauffeur, du véhicule, de son propriétaire et autres informations qui sont dans la plainte). Tout ce travail a été fait avant d’informer la direction.
Coïncidence assez troublante
Une simultanéité assez nous avait été signifiée. Après le vol, un des responsables de la boite a aussitôt ramené un split qu’il avait amené chez lui pour son usage personnel. Certainement pour s’en laver ou éviter d’être mêlé à cette histoire de vol.
Interpellé sur cette question, le conseiller juridique a indiqué qu’il vient à l’instant d’en être informer. En clair, il n’en a aucune idée.
« La direction n’a jamais protégé qui que ce soit, sinon elle n’aurait pas porté plainte, car plainte, il y’en a bien eu », a insisté Serigne Khadim Sarr.
L’autre fait, concernant toujours l’hôpital, sur lequel lactuacho.com promet à ses lecteurs de revenir est relatif à une affaire de prime de logement votée en conseil d’administration, en violation des textes qui régissent le fonctionnement de cette institution hospitalière et accordée à un des dirigeants de la boite.
Une question hors des compétences du conseiller juridique, raison pour laquelle, il dit ne pas pouvoir s’y prononcer.
Nous y reviendrons.
L’affaire, après renseignements pris auprès de certaines personnes ayant pignon sur rue à l’hospice, avait pris des allures d’un scandale que la Direction voulait ‘’gérer en interne’’ pour ne pas dire étouffer dans l’œuf.
A forcer de fouiller, les langues se sont délier, révélant en passant une gestion trop opaque de certains dossiers dans l’hôpital dakarois.
Que s’est-il passé ?
D’après les premières versions, un vigile du nom de Ndong avait pris en flagrant délit de vol de splits ou climatiseurs, un membre du personnel agissant en complicité avec un chauffeur qui était fréquent à l’hôpital.
Le plus troublant dans cette affaire est qu’au lendemain de ce fait divers, un des responsables, (peut-être de peur d’être mouillé), a ramené un split de l’hôpital qu’il avait emporté chez lui pour son usage familial, pour ne pas dire personnel.
Autre fait troublant, selon toujours les premiers informations recueillies par lactuacho.com, un mois après, le vol aucune plainte n’avait été déposée et les auteurs des faits étaient libres comme l’air.
Pour équilibrer l’information votre site s’est rapproché de la cellule de communication de l’hôpital Aristide Le Dantec où officie notre confrère Kouniang Coulibaly (un pur produit du CESTI), qui sur décision de la Direction, nous a mis en rapport avec Serigne Khadim Sarr, leur conseiller juridique.
La version du conseiller juridique
L’homme ouvert et dispo, a confirmé sans ambages qu’il y a bel et bien eu vol et la direction, non seulement a été informée par leur service de sécurité, mais a aussitôt réagi selon les règles internes
« Mais selon notre procédure interne, en cas de vol, il est demandé au service de sécurité de produire un rapport circonstancié des faits, de le transmettre à qui de droit, c’est alors à l’autorité de transmettre le rapport avec des instructions fermes pour donner une suite judiciaire à cette affaire » a expliqué M.Sarr.
D’après sa version, ils étaient en réunion au moment des faits, mais informés, un rapport a été transmis à leur avocat par le biais de leur conseiller juridique, avec des éléments annexes pour diligenter l’affaire, une plainte a été déposée auprès du procureur, quelques jours après le vol.
Le pourquoi de la non-arrestation des deux gus pris en flagrant délit de vol
Le voleur n’a pas été amené à la police parce qu’il a réussi à prendre ses jambes à son cou, c’est en substance ce qu’a indiqué le conseiller juridique de l’hôpital.
Sur les faits, il explique que d’’après le rapport, le chef de poste dans le cadre de son travail a arrêté un véhicule pour vérifier ce qui était à l’intérieur.
A l’entrée, le chauffeur avait déclaré être à l’hôpital pour ramener un malade qui était venu faire ses dialyses. Après vérification, il n’y avait pas de malade dans la voiture, mais un membre du personnel de l’hôpital Le Dantec avec un split (au lieu de deux selon les premières infos). Sommé de montrer une autorisation de sortie du matériel, ils ont été incapables de se justifier.
Quid du voleur, de son complice et du véhicule ?
Pourquoi pris en flagrant délit, le voleur et ses complices ont été laissés libre ? Selon le conseiller juridique, la direction a été édifiée sur les faits par le rapport, mais la décision de les laisser libres n’a pas été prise à leur niveau.
Selon toujours M. Sarr, le véhicule n’a pas été immobilisé ou consigné, mais la sécurité a relevé toutes les informations nécessaires (l’identité du chauffeur, du véhicule, de son propriétaire et autres informations qui sont dans la plainte). Tout ce travail a été fait avant d’informer la direction.
Coïncidence assez troublante
Une simultanéité assez nous avait été signifiée. Après le vol, un des responsables de la boite a aussitôt ramené un split qu’il avait amené chez lui pour son usage personnel. Certainement pour s’en laver ou éviter d’être mêlé à cette histoire de vol.
Interpellé sur cette question, le conseiller juridique a indiqué qu’il vient à l’instant d’en être informer. En clair, il n’en a aucune idée.
« La direction n’a jamais protégé qui que ce soit, sinon elle n’aurait pas porté plainte, car plainte, il y’en a bien eu », a insisté Serigne Khadim Sarr.
L’autre fait, concernant toujours l’hôpital, sur lequel lactuacho.com promet à ses lecteurs de revenir est relatif à une affaire de prime de logement votée en conseil d’administration, en violation des textes qui régissent le fonctionnement de cette institution hospitalière et accordée à un des dirigeants de la boite.
Une question hors des compétences du conseiller juridique, raison pour laquelle, il dit ne pas pouvoir s’y prononcer.
Nous y reviendrons.