Abdoulaye Diallo est inculpé pour les faits de coups et blessures volontaires sur la personne de Omar Cissé, lui occasionnant une incapacité́ temporaire de travail de 7 jours. L’organisation du Kankourang à Mbour, a toujours été une exclusivité́ de la collectivité́ mandingue depuis son introduction dans la capitale de la Petite Côte, par Mady Koté en 1904. Mais aujourd’hui, la donne a changé.
La collectivité́ mandingue a connu une dissidence portée par Pa Cissé, qui fait son Kankourang au quartier Oncad depuis quelques années. Et ironie du sort, des jeunes du quartier se sont eux aussi levés pour le concurrencer. Une bagarre a alors éclaté́ entre les deux camps.
Abdoulaye Diallo, le kankourang qui a été pris à partie par les fidèles du patriarche, a usé de ses machettes pour se défendre. « J’étais venu le protéger. Il m’a assèné des coups de machette. Mes parents ne voulaient même pas que je vienne au tribunal. Ce sont des jeunes du quartier qui ont fauté en voulant sortir leur kankourang, mais le problème est derrière nous », tempère la partie civile, qui avait un bandage à la tète.
« Le kankourang, ce n’est pas ma culture. C’est Aziz Sané qui me l’a proposé. Et c’est par inadvertance que j’ai porté ces coups à Omar. Je le regrette amèrement », déclare le prévenu.
« Aujourd’hui, quiconque se permet d’être un kankourang. Il y en a partout et c’est un véritable désordre avec beaucoup de cas de vol et de violence », déplore le procureur.
« Je demande au tribunal de suivre la voie tracée par la partie civile, qui est dans une dynamique d’apaisement. Mon client s’est défendu contre des personnes qui l’ont attaqué et a blessé la partie civile. Il regrette son geste », plaide Me Sène. Le Kankourang occasionnel a été́ déclaré́ coupable et a été́ condamné à 3 mois de prison assortis de sursis.
emediasn
La collectivité́ mandingue a connu une dissidence portée par Pa Cissé, qui fait son Kankourang au quartier Oncad depuis quelques années. Et ironie du sort, des jeunes du quartier se sont eux aussi levés pour le concurrencer. Une bagarre a alors éclaté́ entre les deux camps.
Abdoulaye Diallo, le kankourang qui a été pris à partie par les fidèles du patriarche, a usé de ses machettes pour se défendre. « J’étais venu le protéger. Il m’a assèné des coups de machette. Mes parents ne voulaient même pas que je vienne au tribunal. Ce sont des jeunes du quartier qui ont fauté en voulant sortir leur kankourang, mais le problème est derrière nous », tempère la partie civile, qui avait un bandage à la tète.
« Le kankourang, ce n’est pas ma culture. C’est Aziz Sané qui me l’a proposé. Et c’est par inadvertance que j’ai porté ces coups à Omar. Je le regrette amèrement », déclare le prévenu.
« Aujourd’hui, quiconque se permet d’être un kankourang. Il y en a partout et c’est un véritable désordre avec beaucoup de cas de vol et de violence », déplore le procureur.
« Je demande au tribunal de suivre la voie tracée par la partie civile, qui est dans une dynamique d’apaisement. Mon client s’est défendu contre des personnes qui l’ont attaqué et a blessé la partie civile. Il regrette son geste », plaide Me Sène. Le Kankourang occasionnel a été́ déclaré́ coupable et a été́ condamné à 3 mois de prison assortis de sursis.
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