De retour de l’aéroport, Pape Abdoulaye Ndiaye retrouve sa chambre sens dessus dessous. En effet, des malfaiteurs qui sont passés par le balcon, l’ont dépouillé de tous ses outils de travail. Il n’a fallu que quelques jours pour que la machine de diagnostic qui fait partie des objets volés, soit retrouvée entre les mains d’un certain Mouhamed Touré.
Mécanicien de son état, il affirme avoir reçu l’objet de Sanou Sidibé, lutteur domicilié à Grand-Yoff. Une fois à la gendarmerie de la Foire, Mohamed et son co-prévenu s’étaient engagés à ramener les machines qui sont au nombre de 5 ou 8. Promesse non tenue, la partie civile porte l’affaire devant le parquet, détaille Rewmi.
Interrogés, ils reviennent sur leurs allégations et contestent le vol. Cependant la machine faisait partie des objets emportés. Sanou soutient avoir trouvé la machine entre les mains de jeunes talibés âgés entre 8 et 9 ans. Au moment où il prenait possession de la machine, il savait sa provenance douteuse.
Mohamed Touré, poursuivi pour recel, a donné une avance de 35.000 FCfa, avant d’aller chercher un chargeur. Compte tenu de la constance des faits, les sieurs sont placés sous mandat de dépôt le 12 janvier dernier. Comparu quelques jours après devant la barre du tribunal d’instance de Dakar, les prévenus campent sur leur position. Sanou Sidibé confirme avoir rencontré de jeunes talibés à quelques encablures de l’école Yacinthe Thiandoum. Son co-prévenu déclare : «Il m’a réclamé 150 mille francs. Je lui ai envoyé une avance de 25 mille via wave, le temps d’aller faire des vérifications sur la machine».
A cet effet, le plaignant réclame 8 millions de francs de dédommagement. Toutefois, le parquet estime que même si les faits de vol sont constants, il y a un problème d’imputabilité, car n’ayant aucun élément sur l’auteur du vol. Me Ibrahima Mbengue pour la défense de Mohamed Touré, clame la relaxe. Me Barro pour les intérêts de Sanou, estime que le prévenu a agi avec légèreté. Il est né en 2003. «Je vous prie si vous estimez qu’il est coupable d’être extrêmement bienveillant pour lui permettre d’avoir sa victoire», ajoute la robe noire.
Toutefois, le tribunal après en avoir délibéré requalifie les faits de vol en recel. Ils écopent d’une peine d’emprisonnement de six mois de sursis et donc, condamné à payer la somme de 600 mille francs Cfa, en guise de dédommagement.
Mécanicien de son état, il affirme avoir reçu l’objet de Sanou Sidibé, lutteur domicilié à Grand-Yoff. Une fois à la gendarmerie de la Foire, Mohamed et son co-prévenu s’étaient engagés à ramener les machines qui sont au nombre de 5 ou 8. Promesse non tenue, la partie civile porte l’affaire devant le parquet, détaille Rewmi.
Interrogés, ils reviennent sur leurs allégations et contestent le vol. Cependant la machine faisait partie des objets emportés. Sanou soutient avoir trouvé la machine entre les mains de jeunes talibés âgés entre 8 et 9 ans. Au moment où il prenait possession de la machine, il savait sa provenance douteuse.
Mohamed Touré, poursuivi pour recel, a donné une avance de 35.000 FCfa, avant d’aller chercher un chargeur. Compte tenu de la constance des faits, les sieurs sont placés sous mandat de dépôt le 12 janvier dernier. Comparu quelques jours après devant la barre du tribunal d’instance de Dakar, les prévenus campent sur leur position. Sanou Sidibé confirme avoir rencontré de jeunes talibés à quelques encablures de l’école Yacinthe Thiandoum. Son co-prévenu déclare : «Il m’a réclamé 150 mille francs. Je lui ai envoyé une avance de 25 mille via wave, le temps d’aller faire des vérifications sur la machine».
A cet effet, le plaignant réclame 8 millions de francs de dédommagement. Toutefois, le parquet estime que même si les faits de vol sont constants, il y a un problème d’imputabilité, car n’ayant aucun élément sur l’auteur du vol. Me Ibrahima Mbengue pour la défense de Mohamed Touré, clame la relaxe. Me Barro pour les intérêts de Sanou, estime que le prévenu a agi avec légèreté. Il est né en 2003. «Je vous prie si vous estimez qu’il est coupable d’être extrêmement bienveillant pour lui permettre d’avoir sa victoire», ajoute la robe noire.
Toutefois, le tribunal après en avoir délibéré requalifie les faits de vol en recel. Ils écopent d’une peine d’emprisonnement de six mois de sursis et donc, condamné à payer la somme de 600 mille francs Cfa, en guise de dédommagement.
Ndèye Fatou Kébé