Reconnu coupable en septembre 2019 par le tribunal de grande instance de Pikine-Guédiawaye qui l’avait condamné à deux ans ferme pour les délits de viol sur mineure suivi de grossesse, pédophilie et détournement, l’élève, alors en classe de terminale, avait interjeté appel car n’étant pas satisfait de cette décision. « On m’a accusé à tort. Il n’y a jamais rien eu entre nous », avait toujours déclaré le prévenu.
Quant à la plaignante, Y. Sow, âgée de 15 ans au moment des faits, elle a soutenu le contraire. « Nous avons été présentés par ma copine avec qui il sortait. Un jour, il m’a invitée chez lui à Pikine. Alors qu’ on discutait, il m’a demandé si j’étais vierge et je lui ai répondu par l’affirmative », a déclaré la fille qui dit avoir été contrainte à avoir des relations sexuelles avec l’accusé. Celui-ci, à en croire la demoiselle, l’aurait étranglée à tel point qu’elle ne pouvait plus se refuser à lui. Un argument que l’élève a battu en brèche, déclarant que c’est la fille qui lui faisait des avances avant qu’il ne cède.
Quant au procureur, il s’est dit convaincu qu’il y a eu consentement. Ce, dès lors que les jeunes n’hésitent plus maintenant à passer à l’acte sexuel. Et devant l’autorité parentale, ils ne s’assument jamais. Pour le maître des poursuites, donc, aussi bien l’accusatrice que l’auteur de sa grossesse mentent. Mais ce qui est clair, c’est qu’ils sortaient ensemble et les messages WhatsApp le prouvent.
Convaincu que Y. Sow était consentante, le représentant du parquet a considéré que le premier juge n’a pas démontré le viol. Aussi, demande-t-il que l’élève soit relaxé pour ce délit. Pour la pédophilie, il a demandé que le prévenu soit relaxé au bénéfice du doute. En revanche, le seul délit établi pour lui, c’est le détournement de mineure. Pour les avocats de la partie civile, un mineur ne peut consentir. Ce qui fait que le viol est bien établi ainsi que la pédophilie. C’est pourquoi, Me Babacar Ndiaye a plaidé la confirmation du jugement d’instance.
Pour Me Malick Mbengue, avocat de la défense, il n’y a pas de preuve pouvant établir la culpabilité de son client. Même si ce dernier a reconnu avoir réclamé à deux reprises de l’argent à la jeune fille, le conseil a estimé qu’il n’y a pas de chantage sexuel. « Pour le viol, il habite avec ses parents. Impossible de violer dans ces conditions. Il s’agit plutôt de rapports consentis », a soutenu l’avocat de la défense en plaidant l’infirmation du premier jugement. Verdict le 3 février prochain.
Le Témoin
Quant à la plaignante, Y. Sow, âgée de 15 ans au moment des faits, elle a soutenu le contraire. « Nous avons été présentés par ma copine avec qui il sortait. Un jour, il m’a invitée chez lui à Pikine. Alors qu’ on discutait, il m’a demandé si j’étais vierge et je lui ai répondu par l’affirmative », a déclaré la fille qui dit avoir été contrainte à avoir des relations sexuelles avec l’accusé. Celui-ci, à en croire la demoiselle, l’aurait étranglée à tel point qu’elle ne pouvait plus se refuser à lui. Un argument que l’élève a battu en brèche, déclarant que c’est la fille qui lui faisait des avances avant qu’il ne cède.
Quant au procureur, il s’est dit convaincu qu’il y a eu consentement. Ce, dès lors que les jeunes n’hésitent plus maintenant à passer à l’acte sexuel. Et devant l’autorité parentale, ils ne s’assument jamais. Pour le maître des poursuites, donc, aussi bien l’accusatrice que l’auteur de sa grossesse mentent. Mais ce qui est clair, c’est qu’ils sortaient ensemble et les messages WhatsApp le prouvent.
Convaincu que Y. Sow était consentante, le représentant du parquet a considéré que le premier juge n’a pas démontré le viol. Aussi, demande-t-il que l’élève soit relaxé pour ce délit. Pour la pédophilie, il a demandé que le prévenu soit relaxé au bénéfice du doute. En revanche, le seul délit établi pour lui, c’est le détournement de mineure. Pour les avocats de la partie civile, un mineur ne peut consentir. Ce qui fait que le viol est bien établi ainsi que la pédophilie. C’est pourquoi, Me Babacar Ndiaye a plaidé la confirmation du jugement d’instance.
Pour Me Malick Mbengue, avocat de la défense, il n’y a pas de preuve pouvant établir la culpabilité de son client. Même si ce dernier a reconnu avoir réclamé à deux reprises de l’argent à la jeune fille, le conseil a estimé qu’il n’y a pas de chantage sexuel. « Pour le viol, il habite avec ses parents. Impossible de violer dans ces conditions. Il s’agit plutôt de rapports consentis », a soutenu l’avocat de la défense en plaidant l’infirmation du premier jugement. Verdict le 3 février prochain.
Le Témoin