Suite à deux semaines de détention, le journaliste chroniqueur de Walf fait face au juge du tribunal de flagrant délit. Attrait à la barre, Pape Ndiaye n’a rien laissé en rade dans ce dossier d’escroquerie.
Très confiant dans un boubou blanc, Pape Ndiaye précise que « les messages échangés avec les plaignants n’ont rien à voir avec les 500.000. Je n’ai jamais demandé un franc à la partie civile ».
Et, poursuit l’animateur de l’émission « Balance » sur Walf, « je n’ai jamais pris l’engagement de faire libérer qui que ce soit. J’ai certes donné le numéro de Souleymane Teliko ( président de l’Union des Magistrats du Sénégal) à un des plaignants car c’est un ami, on s’est connu il y a six mois ».
Et à la question d’un de ses avocats Me Tall sur la transparence de l’argent, Pape Ndiaye révèle, » la partie civile est manipulée et si vous me donnez l’opportunité, je peux vous donner des noms et vous révéler tous les engagements qui me lient à eux ».
En effet, se justifie le journaliste chroniqueur de Walf, « j’ai un problème personnel avec deux personnes et j’ai reçu des menaces. Cela a commencé lors de l’affaire du commissaire Bara Sangharé suite à la diffusion d’une vidéo jeudi 15 août de lui et d’autres hommes présentés comme des agents de police, brutalisant et embarquant un Docteur en Pharmacie. Il y a aussi le procureur Serigne Bassirou Gueye qui m’a… ». Une phrase inachevée, coupée par le juge qui manifestement ne veut pas que l’on aborde dans ce sens.
Actuellement le procès d’escroquerie suit son cours et les témoins sont en train de répondre aux interrogations du parquet.