Babacar Ndiaye est un travailleur teigneux dont le patron n’a pas lésiné sur les moyens pour le mettre dans des conditions idoines de performance. En effet, Idrissa Ka lui a acheté une moto et a consenti moult autres faveurs à son employé pour lui permettre de faire correctement le job. « Du fait de ses fréquents retards, j’ai décidé de lui acheter une moto au nom de l’entreprise pour lui permettre de venir à temps au travail. Malheureusement, après quelques semaines d’utilisation, il a soutenu que celle-ci est tombée en panne. Or, ses propres parents m’ont dit par la suite qu’il a vendu la moto. J’ai tout fait pour le mettre dans de bonnes conditions de travail mais en vain » a indiqué à la barre le propriétaire de l’entreprise Ka et frères.
Selon Idrissa Ka, l’employé Babacar Ndiaye a été pris en flagrant délit de vol car ayant été filmé par un de ses collègues, en l’occurrence Lamine Badji, en train de prendre des tôles appartenant à l’entreprise. Des tôles qui ont été revendues ensuite à un certain Djibril Diouf arrêté par la suite en même temps que l’employé-voleur.
A la barre, le prévenu Babacar Ndiaye ne pouvait pas nier les faits du fait de la vidéo. Aussi bien lui que son compère Djibril Diouf ont tous reconnu les faits qui leur sont reprochés. « Idrissa Ka nous donnait le déjeuner mais à un certain moment il avait arrêté de nous fournir le repas. Puisque j’habite loin, je ne pouvais pas partir pour prendre le repas et revenir pour continuer le travail. C’est pourquoi, un jour j’ai vendu des chutes de tôles. Mon patron et moi avons duré ensemble et passé des moments difficiles, c’est pourquoi je n’ai jamais cru qu’il allait m’amener au tribunal » a expliqué l’employé aux mains baladeuses.
Quant à Djibril Diouf, poursuivi pour recel, il a déclaré qu’il ne savait pas que les marchandises étaient volées. « Je l’ai acheté au prix du marché » s’est-il défendu. Le procureur a requis l’application de la loi. La défense assurée par Me Ibrahima Diaw a soutenu que les circonstances dans lesquelles Babacar Ndiaye a pris les tôles et les débats contradictoires à la barre ont prouvé qu’il n’y a pas recel. « Il travaille pour le compte de M. Ka. Ses parents sont dans la salle et il est difficile pour le prévenu de dire que j’ai volé. Idrissa Ka emploie plus de 30 personnes et le procès pénal est celui de la certitude et rien ne dit que mon client est l’auteur des nombreux vols commis au sein de l’entreprise. Il y a des gens qui sont dans des situations précaires dans les entreprises. Quand l’employé travaille chez vous, vous avez l’obligation de lui donner à manger. C’est la prime de panier. Or, beaucoup d’entreprises ne le font pas et pourtant, cette disposition existe dans le code du travail. Babacar Ndiaye était dans une situation difficile pour manger. Il a reconnu qu’il avait tissé une relation particulière avec son patron. Le fait de le confondre va le pousser à ne plus répéter cet acte (...) Madame la présidente, comprenez ces jeunes. Ils ne sont pas des délinquants. Même si vous jugez qu’ils sont coupables appliquez leur une application douce de la loi pénale » a plaidé Me Diaw.
Le tribunal, après avoir délibéré, a reconnu les prévenus coupables et les a tous condamnés à payer une amende de 100 mille francs chacun. Madame le juge leur a ordonné, en outre, de verser 500 mille francs de dommages et intérêts à l’entrepreneur Idrissa Ka, rapporte Le Témoin.
Selon Idrissa Ka, l’employé Babacar Ndiaye a été pris en flagrant délit de vol car ayant été filmé par un de ses collègues, en l’occurrence Lamine Badji, en train de prendre des tôles appartenant à l’entreprise. Des tôles qui ont été revendues ensuite à un certain Djibril Diouf arrêté par la suite en même temps que l’employé-voleur.
A la barre, le prévenu Babacar Ndiaye ne pouvait pas nier les faits du fait de la vidéo. Aussi bien lui que son compère Djibril Diouf ont tous reconnu les faits qui leur sont reprochés. « Idrissa Ka nous donnait le déjeuner mais à un certain moment il avait arrêté de nous fournir le repas. Puisque j’habite loin, je ne pouvais pas partir pour prendre le repas et revenir pour continuer le travail. C’est pourquoi, un jour j’ai vendu des chutes de tôles. Mon patron et moi avons duré ensemble et passé des moments difficiles, c’est pourquoi je n’ai jamais cru qu’il allait m’amener au tribunal » a expliqué l’employé aux mains baladeuses.
Quant à Djibril Diouf, poursuivi pour recel, il a déclaré qu’il ne savait pas que les marchandises étaient volées. « Je l’ai acheté au prix du marché » s’est-il défendu. Le procureur a requis l’application de la loi. La défense assurée par Me Ibrahima Diaw a soutenu que les circonstances dans lesquelles Babacar Ndiaye a pris les tôles et les débats contradictoires à la barre ont prouvé qu’il n’y a pas recel. « Il travaille pour le compte de M. Ka. Ses parents sont dans la salle et il est difficile pour le prévenu de dire que j’ai volé. Idrissa Ka emploie plus de 30 personnes et le procès pénal est celui de la certitude et rien ne dit que mon client est l’auteur des nombreux vols commis au sein de l’entreprise. Il y a des gens qui sont dans des situations précaires dans les entreprises. Quand l’employé travaille chez vous, vous avez l’obligation de lui donner à manger. C’est la prime de panier. Or, beaucoup d’entreprises ne le font pas et pourtant, cette disposition existe dans le code du travail. Babacar Ndiaye était dans une situation difficile pour manger. Il a reconnu qu’il avait tissé une relation particulière avec son patron. Le fait de le confondre va le pousser à ne plus répéter cet acte (...) Madame la présidente, comprenez ces jeunes. Ils ne sont pas des délinquants. Même si vous jugez qu’ils sont coupables appliquez leur une application douce de la loi pénale » a plaidé Me Diaw.
Le tribunal, après avoir délibéré, a reconnu les prévenus coupables et les a tous condamnés à payer une amende de 100 mille francs chacun. Madame le juge leur a ordonné, en outre, de verser 500 mille francs de dommages et intérêts à l’entrepreneur Idrissa Ka, rapporte Le Témoin.