L’augmentation des cours mondiaux continue d’impacter négativement sur le secteur industriel en l’occurrence les industries productrices de l’aliment de volaille. C’est ce qu’ont ressenti sans doute les acteurs du secteur de la filière avicole avec une flambée des prix de l’aliment de volaille au Sénégal. Ils ont tenu une conférence de presse hier, mercredi 23 février 2022, dans les locaux du Frapp pour exprimer leur désolation.
Selon Mouhamadou Lamine Thioune, président du réseau des éleveurs du sénégal «le problème de la hausse du prix d’aliment de volaille a commencé depuis 2019 et si on ne prend garde la filière va disparaître. Parce qu’en 2019, le prix du sac d’aliment était de 14 500f et aujourd’hui en février 2022, le sac d’aliment de volaille se retrouve avec 17 500 f».
Demba Ngom, porte-parole du rassemblement des éleveurs du Sénégal (RES) dira : «si en 2022, on constate que ce secteur là , qui génère beaucoup d’emplois est confronté à beaucoup plus de difficultés qui risquent d’entrainer sa disparition, nous en tant que jeunes, en tant qu’acteurs, nous devons sonner l’alerte. Nous devons au moins dire à l’Etat qu’il y a de ces jeunes qui sont ici au Sénégal, qui ont consenti beaucoup d’efforts pour créer quelque chose. Ces jeunes là sont dans le désespoir».
«C’est ce qui nous amène ici à exprimer notre désarroi, notre désolation face à cette hausse sans explications du prix de l’aliment, que les prébendiers entre eux se sont réunis à huis clos et ont décidé d’augmenter unilatéralement le prix de l’aliment de la volaille, sans aucune concertation avec les membres de la filière».
Par ailleurs, M. Ngom précise que compte tenu de cette hausse du prix de l’aliment, ils ont décidé de revoir également le prix du poulet. «Aujourd’hui, les prix que nous voulons appliquer au sortir de cette réunion, c’est qu’après abattage le kilogramme est fixé à deux mille francs CFA (2000 f). Pour un 1,5 kg, on le vend à deux mille trois cents (2300f), deux mille cinq cents (2500f). Mais si ça dépasse 1,5 kg, ce sera plus aussi», conclut-il. Rapporte Vipeoples .
Selon Mouhamadou Lamine Thioune, président du réseau des éleveurs du sénégal «le problème de la hausse du prix d’aliment de volaille a commencé depuis 2019 et si on ne prend garde la filière va disparaître. Parce qu’en 2019, le prix du sac d’aliment était de 14 500f et aujourd’hui en février 2022, le sac d’aliment de volaille se retrouve avec 17 500 f».
Demba Ngom, porte-parole du rassemblement des éleveurs du Sénégal (RES) dira : «si en 2022, on constate que ce secteur là , qui génère beaucoup d’emplois est confronté à beaucoup plus de difficultés qui risquent d’entrainer sa disparition, nous en tant que jeunes, en tant qu’acteurs, nous devons sonner l’alerte. Nous devons au moins dire à l’Etat qu’il y a de ces jeunes qui sont ici au Sénégal, qui ont consenti beaucoup d’efforts pour créer quelque chose. Ces jeunes là sont dans le désespoir».
«C’est ce qui nous amène ici à exprimer notre désarroi, notre désolation face à cette hausse sans explications du prix de l’aliment, que les prébendiers entre eux se sont réunis à huis clos et ont décidé d’augmenter unilatéralement le prix de l’aliment de la volaille, sans aucune concertation avec les membres de la filière».
Par ailleurs, M. Ngom précise que compte tenu de cette hausse du prix de l’aliment, ils ont décidé de revoir également le prix du poulet. «Aujourd’hui, les prix que nous voulons appliquer au sortir de cette réunion, c’est qu’après abattage le kilogramme est fixé à deux mille francs CFA (2000 f). Pour un 1,5 kg, on le vend à deux mille trois cents (2300f), deux mille cinq cents (2500f). Mais si ça dépasse 1,5 kg, ce sera plus aussi», conclut-il. Rapporte Vipeoples .