vec les travaux du Brt, l’hivernage apporte son lot de désolation dans la banlieue. A Guédiawaye, aux Unités 1 et 2 des Parcelles Assainies et à Golf-Sud, la grogne commence à monter.
Le Collectif des populations de Médina Gounass a improvisé un grand rassemblement à la place publique de la commune, pour faire l’état des lieux. Et la situation n’est pas agréable avec une succession de pluies depuis une semaine.
C’est le calvaire à Médina Gounass, qui demande des actions urgentes au ministre Serigne Mbaye Thiam et aux responsables des travaux du Brt, pour les soulager. «Dans le cadre des travaux du Brt, la commune de Médina Gounass a été ciblée pour, d’une part, servir de site de recasement du terminus des cars de Ddd et, d’autre part, à travers des bassins de rétention, elle fait office de réceptacle des eaux pluviales en provenance de l’espace impacté par la trajectoire du Brt dans le département», explique Mactar Gassama, porte-parole du collectif.
Au cours de leur rencontre, les membres du collectif ont rappelé aux autorités municipales et du Brt, leurs engagements pour éviter les «désagréments» actuels, qui étaient prévisibles. «L’engagement avait été pris d’approfondir les bassins, de les écrêter, de les désherber totalement pour les adapter à ces nouvelles charges en termes de volume d’eau pluviale additionnel», explique M. Gassama.
Il était prévu, en outre, de renforcer les capacités de la station de pompage.
«Le ministre Serigne Mbaye Thiam, dans le cadre de sa tournée pré-hivernale, a réaffirmé les mêmes engagements, allant même jusqu’à répartir les aménagements à réaliser entre les différents services techniques, à savoir Ageroute, Onas, Brt… Il nous avait garanti que les travaux allaient se terminer et être livrés au plus tard le 30 juin dernier. Nous sommes aujourd’hui le 31 août , aucun de ces engagements n’a été respecté. La situation des bassins aujourd’hui nous replonge dans la psychose des inondations», poursuit le porte-parole des populations. Au niveau des alentours des bassins, ce n’est pas la sécurité absolue.
«Ces bassins sont devenus aujourd’hui un danger et une menace réelle sur la santé et le bienêtre des populations riveraines. Compte tenu de toutes ces situations, nous exigeons de la part de ces autorités, plus de considération», enchaîne M. Gassama.
Maisons lézardées
Aux Unités 1 et 2 des Parcelles Assainies et à Golf-Sud, ce sont les mêmes complaintes. Hier, le Collectif des riverains, qui regroupent ces quartiers, est sorti pour arrêter les travaux en vue de partager ses «souffrances» et les «risques» que ses résidents encourent.
Sur plusieurs bâtiments, on constate des fissures béantes provoquées par les mouvements des engins. Il y a quelques jours, 5 familles dont les maisons menaçaient ruine, ont été relocalisées par les responsables du Brt.
«La situation est la même ici à l’Unité 1 des Parcelles Assainies où une quarantaine de maisons risquent de s’effondrer. Leurs engins lourds font bouger la terre comme si nous étions en train de vivre un tremblement de terre. Dès que ces engins commencent à creuser pour l’enfouissement des tuyaux de canalisation, toutes les familles sortent de leurs maisons de peur que les bâtiments ne leur tombent dessus», renseigne Mme Khady Sène
Propositions des responsables du Brt
Responsable du Suivi des projets et d’exploitation du Brt, Serge Diatta a pris part à la rencontre du collectif pour trouver des points de convergence avec les populations. Tout en faisant savoir que les travaux allaient continuer, il a suggéré aux résidents de sortir de leurs domiciles lorsque les grues sont en plein travaux. Mieux, il leur a proposé des abris provisoires pour la journée. Evidemment, cette proposition a été rejetée par le collectif. «Les gens veulent nous enterrer vivants dans nos demeures. Cette proposition est inacceptable. Comment peut-on demander aux familles de sortir de leurs maisons comme si nous étions des sinistrés ? Ils n’ont aucun respect pour nous. Nous interpellons le chef de l’Etat et lui demandons d’envoyer des agents pour s’enquérir de notre situation avant que l’irréparable ne se produise», avance le porte-parole du collectif. Interpellé pour apporter quelques explications par rapport à cette situation, Serge Diatta coupe net : «Je n’ai rien à dire.»
Le Quotidien
Le Collectif des populations de Médina Gounass a improvisé un grand rassemblement à la place publique de la commune, pour faire l’état des lieux. Et la situation n’est pas agréable avec une succession de pluies depuis une semaine.
C’est le calvaire à Médina Gounass, qui demande des actions urgentes au ministre Serigne Mbaye Thiam et aux responsables des travaux du Brt, pour les soulager. «Dans le cadre des travaux du Brt, la commune de Médina Gounass a été ciblée pour, d’une part, servir de site de recasement du terminus des cars de Ddd et, d’autre part, à travers des bassins de rétention, elle fait office de réceptacle des eaux pluviales en provenance de l’espace impacté par la trajectoire du Brt dans le département», explique Mactar Gassama, porte-parole du collectif.
Au cours de leur rencontre, les membres du collectif ont rappelé aux autorités municipales et du Brt, leurs engagements pour éviter les «désagréments» actuels, qui étaient prévisibles. «L’engagement avait été pris d’approfondir les bassins, de les écrêter, de les désherber totalement pour les adapter à ces nouvelles charges en termes de volume d’eau pluviale additionnel», explique M. Gassama.
Il était prévu, en outre, de renforcer les capacités de la station de pompage.
«Le ministre Serigne Mbaye Thiam, dans le cadre de sa tournée pré-hivernale, a réaffirmé les mêmes engagements, allant même jusqu’à répartir les aménagements à réaliser entre les différents services techniques, à savoir Ageroute, Onas, Brt… Il nous avait garanti que les travaux allaient se terminer et être livrés au plus tard le 30 juin dernier. Nous sommes aujourd’hui le 31 août , aucun de ces engagements n’a été respecté. La situation des bassins aujourd’hui nous replonge dans la psychose des inondations», poursuit le porte-parole des populations. Au niveau des alentours des bassins, ce n’est pas la sécurité absolue.
«Ces bassins sont devenus aujourd’hui un danger et une menace réelle sur la santé et le bienêtre des populations riveraines. Compte tenu de toutes ces situations, nous exigeons de la part de ces autorités, plus de considération», enchaîne M. Gassama.
Maisons lézardées
Aux Unités 1 et 2 des Parcelles Assainies et à Golf-Sud, ce sont les mêmes complaintes. Hier, le Collectif des riverains, qui regroupent ces quartiers, est sorti pour arrêter les travaux en vue de partager ses «souffrances» et les «risques» que ses résidents encourent.
Sur plusieurs bâtiments, on constate des fissures béantes provoquées par les mouvements des engins. Il y a quelques jours, 5 familles dont les maisons menaçaient ruine, ont été relocalisées par les responsables du Brt.
«La situation est la même ici à l’Unité 1 des Parcelles Assainies où une quarantaine de maisons risquent de s’effondrer. Leurs engins lourds font bouger la terre comme si nous étions en train de vivre un tremblement de terre. Dès que ces engins commencent à creuser pour l’enfouissement des tuyaux de canalisation, toutes les familles sortent de leurs maisons de peur que les bâtiments ne leur tombent dessus», renseigne Mme Khady Sène
Propositions des responsables du Brt
Responsable du Suivi des projets et d’exploitation du Brt, Serge Diatta a pris part à la rencontre du collectif pour trouver des points de convergence avec les populations. Tout en faisant savoir que les travaux allaient continuer, il a suggéré aux résidents de sortir de leurs domiciles lorsque les grues sont en plein travaux. Mieux, il leur a proposé des abris provisoires pour la journée. Evidemment, cette proposition a été rejetée par le collectif. «Les gens veulent nous enterrer vivants dans nos demeures. Cette proposition est inacceptable. Comment peut-on demander aux familles de sortir de leurs maisons comme si nous étions des sinistrés ? Ils n’ont aucun respect pour nous. Nous interpellons le chef de l’Etat et lui demandons d’envoyer des agents pour s’enquérir de notre situation avant que l’irréparable ne se produise», avance le porte-parole du collectif. Interpellé pour apporter quelques explications par rapport à cette situation, Serge Diatta coupe net : «Je n’ai rien à dire.»
Le Quotidien