Que les usagers de la compagnie nationale de transport urbain, Dakar Dem Dikk, se le tiennent pour dit. La société de transport public est en train d’étudier les possibilités d’augmentation des tarifs sur ses lignes à l’intérieur de la capitale, Dakar, et sa banlieue. Hier, face à la presse, en marge de la remise d’un chèque de 80 millions de francs Cfa à l’institution de prévoyance maladie (Ipm) des travailleurs, le directeur de la compagnie, Me Moussa Diop a posé le débat. Avant d’inviter tous les Sénégalais à réfléchir sur cette possibilité. A son avis, la ponctualité a un coût pour ainsi répondre à ceux qui dénoncent la lenteur dans l’arrivée des bus au niveau des arrêts. Selon lui, la tarification actuelle des sections date de 1998 et il est temps de poser le débat de la révision de ces tarifs. « En 1998, la première section était de 150 francs. Aujourd’hui, elle est de 150 francs », a campé l’avocat qui estime que c’est à ce niveau que se situent toutes les difficultés de la compagnie qu’il dirige. Se voulant plus précis, il relève qu’en 1998, le gasoil était vendu entre 300 et 500 francs, le litre. Tel n’est pas le cas aujourd’hui où le litre de gasoil frôle des 600 voire 700 francs. « On est toujours au même tarif. Vous pensez que c’est normal ? », s’offusque-t-il.
Seulement, il estime que si les Sénégalais veulent un bus toutes les quinze minutes, la hausse des tarifs reste le prix à payer. Ce, non sans préciser que cette possibilité de hausse des tarifs est à l’étude. « Il faut faire des efforts. Et, je pense que le débat est posé de toutes les façons. Mais, les autorités prendront toutes leurs responsabilités. Moi, je veux vraiment que ces bus soient entretenus mais il faut des moyens. Il ne faut pas attendre uniquement et vivre de la compensation financière. Il faut que les recettes soient là également », a-t-il indiqué.
Seulement, il estime que si les Sénégalais veulent un bus toutes les quinze minutes, la hausse des tarifs reste le prix à payer. Ce, non sans préciser que cette possibilité de hausse des tarifs est à l’étude. « Il faut faire des efforts. Et, je pense que le débat est posé de toutes les façons. Mais, les autorités prendront toutes leurs responsabilités. Moi, je veux vraiment que ces bus soient entretenus mais il faut des moyens. Il ne faut pas attendre uniquement et vivre de la compensation financière. Il faut que les recettes soient là également », a-t-il indiqué.