Le transport routier peine à s’organiser. Telle est la conviction du Conseil national des transports du Sénégal (Contras) qui était en assemblée générale à Guédiawaye. « Il y a de l’anarchie dans le secteur du transport routier née de la seule volonté de tierces personnes qui veulent dicter leurs lois aux populations. Nous le dénonçons. C’est pourquoi, nous avons décidé, nous les chauffeurs professionnels et transporteurs, de récupérer notre secteur », a dit Ibra Wade, président du contras, dans Walf Quotidien. A l'en croire, il y a des syndicalistes dans ce secteur qui ne roulent que pour leurs propres intérêts. "Ils peuvent, aujourd’hui, être des transporteurs. Demain, ils se reconvertissent en défenseurs des travailleurs. Je crois qu’on ne peut pas être juge et partie. On ne peut être transporteur, chauffeur et rabatteur en même temps, c’est impossible », a-t-il indiqué.
Pour ce qui est des problèmes entre la direction de la gare des « Beaux Maraîchers » et les transporteurs de proximité dit « Horaires », M. Wade accuse le Cetud. « Au lieu que le Cetud règle le transport urbain, il s’immisce dans le transport interurbain pour causer du désordre. Car les problèmes qu’il y a au niveau de cette gare sont liés au non-respect des protocoles d’accords signés et de l’exclusion de certains transporteurs. On a privilégié un syndicat au détriment des autres », estime-t-il.
Quant à l’applicabilité des permis à points en gestation, le président du Contras appelle à de larges concertations autour de la question avec des conditions préalables, dont la construction d’infrastructures routières en norme, la formation des chauffeurs…
Pour ce qui est des problèmes entre la direction de la gare des « Beaux Maraîchers » et les transporteurs de proximité dit « Horaires », M. Wade accuse le Cetud. « Au lieu que le Cetud règle le transport urbain, il s’immisce dans le transport interurbain pour causer du désordre. Car les problèmes qu’il y a au niveau de cette gare sont liés au non-respect des protocoles d’accords signés et de l’exclusion de certains transporteurs. On a privilégié un syndicat au détriment des autres », estime-t-il.
Quant à l’applicabilité des permis à points en gestation, le président du Contras appelle à de larges concertations autour de la question avec des conditions préalables, dont la construction d’infrastructures routières en norme, la formation des chauffeurs…