La Cellule nationale de lutte contre la traite des personnes (Cnltp) a organisé, une journée d’échanges et de sensibilisation sur la traite des personnes à des fins d’exploitation sexuelle. Pour prendre en charge correctement ce fléau, les acteurs ont plaidé pour une approche judiciaire globale. Cela, dans la mesure où la traite est assujettie à plusieurs enjeux : économique, criminel et sociétal. Il y a d’abord, selon le secrétaire permanent de la Cnlpt, l’enjeu humain dont les causes sont entre autres, «la mondialisation de nos sociétés, la misère des exploités et le profit des exploiteurs».
En outre, pour l’enjeu financier, explique Mody Guirandou Ndiaye, «ceux qui la pratiquent, font des profits importants sur le dos de leurs victimes». Alors que l’ enjeu criminel se décline par la «prédominance de réseaux de plus en plus sophistiqués et organisés, notamment avec les outils de la technologie». Et enfin, un enjeu sociétal, car « l’opinion publique sénégalaise demeure encore entre ignorance et incrédulité ».
Concernant les statistiques, il souligne que les données et la recherche sur la traite des personnes à des fins d’exploitation sexuelle au Sénégal demeurent «embryonnaires». «Nous disposons de quelques données éparses, notamment avec une étude de Apries, qui renseignent sur l’origine des victimes : 68% du Nigéria, l’âge 18 à 30 ans, 19 % des femmes engagées dans le commerce du sexe sont victimes d’exploitation au niveau de Kédougou», a fait savoir l’agent du ministère de la Justice. Qui estime que «les criminels utilisent beaucoup de moyens de recrutement pour manipuler leurs victimes» et profitent des insuffisances de la loi ou des failles du système, pour dérouler leurs activités en toute impunité.
En plus de cela, il y a encore, ajoute M. Ndiaye, «trop de victimes d’exploitation sexuelle qui s’ignorent, qui sont réduites au silence, que nous devons sortir des ténèbres de cette exploitation diabolique». Face à cette situation, le secrétaire permanent de la Cnlpt estime que «la complexité du problème nous oblige à avoir plusieurs stratégies à différents niveaux, afin de limiter ce phénomène».
D’après Mody Guirandou Ndiaye, la caractérisation du contexte national très sensible aux chocs exogènes, est une «preuve évidente» que le phénomène de traite y trouve «un vivier fertile à son développement».
Pour sa part, Moustapha Kâ, secrétaire général du Centre de formation judiciaire (Cfj), a noté que «ces activités de plaidoyer visent à renforcer la législation, à la rendre beaucoup plus conforme aux instruments mais également, à rendre les actions beaucoup plus efficaces malgré les difficultés. A ce titre, une première antenne régionale sera bientôt installée à Kédougou».
En outre, pour l’enjeu financier, explique Mody Guirandou Ndiaye, «ceux qui la pratiquent, font des profits importants sur le dos de leurs victimes». Alors que l’ enjeu criminel se décline par la «prédominance de réseaux de plus en plus sophistiqués et organisés, notamment avec les outils de la technologie». Et enfin, un enjeu sociétal, car « l’opinion publique sénégalaise demeure encore entre ignorance et incrédulité ».
Concernant les statistiques, il souligne que les données et la recherche sur la traite des personnes à des fins d’exploitation sexuelle au Sénégal demeurent «embryonnaires». «Nous disposons de quelques données éparses, notamment avec une étude de Apries, qui renseignent sur l’origine des victimes : 68% du Nigéria, l’âge 18 à 30 ans, 19 % des femmes engagées dans le commerce du sexe sont victimes d’exploitation au niveau de Kédougou», a fait savoir l’agent du ministère de la Justice. Qui estime que «les criminels utilisent beaucoup de moyens de recrutement pour manipuler leurs victimes» et profitent des insuffisances de la loi ou des failles du système, pour dérouler leurs activités en toute impunité.
En plus de cela, il y a encore, ajoute M. Ndiaye, «trop de victimes d’exploitation sexuelle qui s’ignorent, qui sont réduites au silence, que nous devons sortir des ténèbres de cette exploitation diabolique». Face à cette situation, le secrétaire permanent de la Cnlpt estime que «la complexité du problème nous oblige à avoir plusieurs stratégies à différents niveaux, afin de limiter ce phénomène».
D’après Mody Guirandou Ndiaye, la caractérisation du contexte national très sensible aux chocs exogènes, est une «preuve évidente» que le phénomène de traite y trouve «un vivier fertile à son développement».
Pour sa part, Moustapha Kâ, secrétaire général du Centre de formation judiciaire (Cfj), a noté que «ces activités de plaidoyer visent à renforcer la législation, à la rendre beaucoup plus conforme aux instruments mais également, à rendre les actions beaucoup plus efficaces malgré les difficultés. A ce titre, une première antenne régionale sera bientôt installée à Kédougou».