Mamadou Lamine Keïta, Souleymane Diagne et Ibrahima Mandiang ont été appelés ce mardi, à la barre de la Chambre criminelle du tribunal de Dakar. Ils répondaient des faits d’association de malfaiteurs et de trafic intérieur de drogue. En effet, leur arrestation est partie d’un renseignement faisant état d’un réseau entre Médina, Golf et Point E, alimenté par les trois accusés.
Ainsi, le 30 octobre 2021, les éléments de l’OCRTIS ont suivi Souleymane Diagne qui a rencontré Mamadou Lamine Keita sur la corniche Ouest, à hauteur des bureaux d’Atepa. Après leur séparation, Souleymane est revenu à la Médina. À la suite de cette rencontre, Mamadou Lamine a été interpellé à la rue 6 de la Médina où il écoulait sa marchandise. Il avait en sa possession 23 pierres de crack, deux portables et 24.000 francs Cfa. Par la suite, les enquêteurs se sont rendus chez Souleymane à Golf.
Une fois devant la chambre, ils ont croisé Ibrahima Mandiang qu’ils ont fait entrer de force dans la pièce. Ils ont saisi 53 pierres de crack, 90 képas d’héroïne, 3 rouleaux de papier bronzé, un papier filtre, des lames, un passeport, une bouteille de gaz butane, des paires de ciseaux, un rouleau de scotch, etc. Comme à l’instruction, les accusés ont la même ligne de défense à la barre. S’agissant de Mamadou Lamine Keïta et Souleymane Diagne, ils ont reconnu avoir détenu du crack et de l’héroïne. Mais à les en croire, c’était pour leur consommation personnelle.
À la police, Mamadou Lamine Keïta qui reconnaissait avoir détenu 23 boules de crack, a déclaré avoir acheté la drogue auprès d’un certain Fallou qu’il a rencontré au terrain Acapes. Le représentant du ministère public a requis l’acquittement des accusés pour le crime d’association de malfaiteurs. S’agissant du trafic intérieur de drogue, il a demandé que les accusés soient déclarés coupables de ce chef.
Pour les peines, le parquetier a requis 10 ans de réclusion criminelle contre Mamadou Lamine Keïta et Souleymane Diagne. Quant à Ibrahima Mandiang, une peine de réclusion criminelle de 12 ans a été requise. Une amende ferme de 10.000.000 de francs Cfa est aussi requise contre chaque accusé.
Estimant que les preuves ne sont pas suffisantes pour asseoir la culpabilité de leurs clients, les conseils de la défense ont plaidé l’acquittement. Délibéré le 2 mai prochain.
Ainsi, le 30 octobre 2021, les éléments de l’OCRTIS ont suivi Souleymane Diagne qui a rencontré Mamadou Lamine Keita sur la corniche Ouest, à hauteur des bureaux d’Atepa. Après leur séparation, Souleymane est revenu à la Médina. À la suite de cette rencontre, Mamadou Lamine a été interpellé à la rue 6 de la Médina où il écoulait sa marchandise. Il avait en sa possession 23 pierres de crack, deux portables et 24.000 francs Cfa. Par la suite, les enquêteurs se sont rendus chez Souleymane à Golf.
Une fois devant la chambre, ils ont croisé Ibrahima Mandiang qu’ils ont fait entrer de force dans la pièce. Ils ont saisi 53 pierres de crack, 90 képas d’héroïne, 3 rouleaux de papier bronzé, un papier filtre, des lames, un passeport, une bouteille de gaz butane, des paires de ciseaux, un rouleau de scotch, etc. Comme à l’instruction, les accusés ont la même ligne de défense à la barre. S’agissant de Mamadou Lamine Keïta et Souleymane Diagne, ils ont reconnu avoir détenu du crack et de l’héroïne. Mais à les en croire, c’était pour leur consommation personnelle.
À la police, Mamadou Lamine Keïta qui reconnaissait avoir détenu 23 boules de crack, a déclaré avoir acheté la drogue auprès d’un certain Fallou qu’il a rencontré au terrain Acapes. Le représentant du ministère public a requis l’acquittement des accusés pour le crime d’association de malfaiteurs. S’agissant du trafic intérieur de drogue, il a demandé que les accusés soient déclarés coupables de ce chef.
Pour les peines, le parquetier a requis 10 ans de réclusion criminelle contre Mamadou Lamine Keïta et Souleymane Diagne. Quant à Ibrahima Mandiang, une peine de réclusion criminelle de 12 ans a été requise. Une amende ferme de 10.000.000 de francs Cfa est aussi requise contre chaque accusé.
Estimant que les preuves ne sont pas suffisantes pour asseoir la culpabilité de leurs clients, les conseils de la défense ont plaidé l’acquittement. Délibéré le 2 mai prochain.