Avoir accepté que son mari dealer, Bara Dioum, l’utilise comme intermédiaire pour livrer du chanvre indien, risque de coûter au moins deux années de prison à la dame Ndèye Anta Mbaye. Elle a comparu hier à la barre du tribunal des flagrants délits de Diourbel, pour complicité de trafic de drogue. Les faits ont eu lieu dans la commune de Diourbel, il y a deux semaines, lorsque la police a été informée d’un intense trafic de drogue entretenu par Bara Dioum, un dealer dont la clientèle était particulièrement composée d’adolescents. Pour mettre fin à ses manœuvres, les flics ont mis en place un traquenard afin de le prendre en flagrant délit, rapporte "L'As".
Le fameux soir, trois jeunes drogués, Aliou Lô, Khalifa Sall et Alpha Sow commandent pour 2.000 FCfa de paquets de Yamba. Mais à la place de Dioum, c’est son épouse Ndèye Anta Mbaye qui livre « l’herbe qui tue ». Elle ignorait que les policiers qui épiaient leurs moindres gestes, étaient à l’affût. Et dès que la livraison a été faite, les policiers sont intervenus pour alpaguer tout ce beau monde. Ndèye Anta Mbaye jure par tous les saints, qu’elle ignorait que c’était de la drogue. Devant la barre, elle a réitéré les mêmes déclarations. Son avocat, Me Assane Dioma Ndiaye, estime qu’elle ne doit pas payer pour son mari qui a pris la fuite. Aussi, a-t-il plaidé la relaxe. L’affaire a été mise en délibéré pour le jeudi 12 prochain.
Le fameux soir, trois jeunes drogués, Aliou Lô, Khalifa Sall et Alpha Sow commandent pour 2.000 FCfa de paquets de Yamba. Mais à la place de Dioum, c’est son épouse Ndèye Anta Mbaye qui livre « l’herbe qui tue ». Elle ignorait que les policiers qui épiaient leurs moindres gestes, étaient à l’affût. Et dès que la livraison a été faite, les policiers sont intervenus pour alpaguer tout ce beau monde. Ndèye Anta Mbaye jure par tous les saints, qu’elle ignorait que c’était de la drogue. Devant la barre, elle a réitéré les mêmes déclarations. Son avocat, Me Assane Dioma Ndiaye, estime qu’elle ne doit pas payer pour son mari qui a pris la fuite. Aussi, a-t-il plaidé la relaxe. L’affaire a été mise en délibéré pour le jeudi 12 prochain.